jeudi 14 novembre 2019

Pérou Partie II (Pukara, Cusco, Machu Picchu, à Chiclayo)





LES INCONTOURNABLES DU SUD AU NORD DU PÉROU



PARTIE II (Pukara à Chiclayo)


        
Note: Si vous n'avez pas visionné le partie I, allez à droite dans ''Archives du Blog'' et sélectionnez 2019 Partie I 


Pukara

Le village étant sur notre route entre Puno et Cusco, nous y avons fait un arrêt. En premier, nous avons visité le site archéologique Puka Pukara. Il s'agit de ruines d'une construction militaire ayant fait partie du système de défense de Cuzco sous l'Empire inca. Les ruines de cette pukara (en français : « forteresse ») se composent de grands murs, de terrasses, d'escaliers et de rues bordées de trottoirs.
Par la suite nous avons fait un tour sur la place et avons eu le plaisir de voir des futurs mariés.


Une partie du site et au fond l'on peu apercevoir le village de Pukara


Façade de l'église de Pukara 
La nef avec des décorations pour le mariage

Cadeau pour les mariés
 Les mariés


Ces habitants ne sont vraiment intéressés par le mariage.

Quelques artisanes attendants les acheteurs


Col de la Raya (4 335 m)

Le col de la Raya marque la limite entre les régions de Cuzco et Puno. Il se situe à 4 335 m d'altitude et est un point d'arrêt pour les touristes qui sont appelés à acheter de l'artisanat local et admirer le paysage.


Groupe de motards, venant d'Australie, parmi les vendeurs 

Vue du mont Chimboya ou Chimpulla (5 489 m)


Quelques lamas dans la vallée




Site de Raqchi


Raqchi est un site inca situé à une altitude de 3 500 m environ. Il est entouré d'une muraille en pierre de lave avec deux entrées pour le chemin de l'Inca qui va au Machu Picchu.

C'était un centre très important, tant religieux qu'administratif, composé d'un bâtiment principal dédié au dieu créateur Wiracocha, d'habitations rigoureusement alignées et réservées aux prêtres et d'entrepôts (les colcas). Situé à la frontière de deux grandes régions, il semble que le site servait de douane et de centre de stockage de denrées alimentaires. (Wiki)

Mur central du temple (le haut est protégé de l'érosion par un chapiteau avec tuiles)

Vue du temple dessiné par des archéologues





Plan du site sur lequel on peut voir la muraille qui entoure le site, la section des habitations et celle des colcas (Qolqas).





















Colcas (entrepôts pour la nourriture. Il y en avait env. 90)

Église de Raqchi



Intérieur de l'église vraiment très sobre en comparaison des autres églises péruviennes.



Musiciens pour fêter l'enterrement de la vie de garçon



Le futur marié passablement éméché






Andahuaylilas, ‘’La chapelle sixtine des Andes’’


Le village de Andahuaylilas  (5000 habitants) est à 3198m d'altitude et à 35km ouest de Cuzco.


Église d'Andahuaylillas

Balcon au dessus du portail: les fresques représentent le martyr de Saint Pierre et celui de Saint Paul 

 L'entrée de la chapelle - église Saint Pierre Apôtre (Iglesia de San Pedro Apóstol).

L'église Saint Pierre apôtre, la chapelle du village, est surnommée ‘’La Chapelle Sixtine des Andes’’. Elle fût fondée par les jésuites en 1580. Elle se trouve sur la route qui va de Cuzco à Puno. Tout donne à penser qu'elle fut construite sur un ancien temple Inca. C'est une merveille d'art populaire du Pérou. Les murs sont en adobe recouverts de chaux et la toiture est en charpente de bois recouverte de tuiles.
Cette image sobre de l'extérieur tranche radicalement avec la richesse de la décoration intérieure. Une explosion d'or, de sculptures et de peintures s'offre aux yeux des visiteurs à peine passées les portes de l'église. Le but de ces représentations religieuses était à la fois d'enseigner le message biblique aux populations indigènes mais aussi de susciter leur adhésion par l'émerveillement.
La construction de l'église débuta probablement à la fin du xvie siècle car l'une de ses fresques est signée Luis de Riaño à l'année 1626. Elle fut placée sous le patronage de Saint Pierre par les jésuites bien que son autel principal soit dédié à la Vierge du Rosaire. L'église est constituée d'une seule nef et de deux chapelles latérales et ses murs sont faits d'adobe. (Wiki)
Un détour est fortement suggéré et idéalement la visiter avec un guide. 

N.B. Ne pouvant prendre de photos de l'intérieur, je me suis permis de tirer quelques photos de sites Interne et en particulier celui du Guide Voyage ''mackoo''.


La seule nef


L'intérieur est richement décoré dans le style baroque. (photos interdites). Il n'y a qu'une seule nef, sans bas côtés, mais avec des chapelles dédiées. .On peut y voir un tableau de la Vierge de l'Ascension du peintre espagnol Esteban Murillo. Luis de Riano y a peint des fresques ainsi qu'un tableau de Saint Michel.
 Il y a aussi des tableaux de l'Ecole de Cuzco, représentant la vie de Saint Pierre.



Détail du plafond au dessus de l'autel. La quantité de fresques qui couvrent les murs de l'église est impressionnante, et le plafond est d'une beauté inouïe, peint de formes géométriques, et de fleurs dorées à l'or fin.



L'église dispose des 2 orgues les plus anciens d'Amérique latine, ici l'orgue de l'évangile




Pisac


Pisac (10 000 hab.) à 32 km de Cusco et son site inca époustouflant situé sur une crête qui surplombe la vallée de l’Urubamba. Cette forteresse permettait de contrôler les allers et venues sur  la rive droite du río Vilcanota. Les Incas y avaient installé un centre administratif de taille importante, qui régissait toute la province. Celui-ci se compose d’un observatoire solaire ou Intihuatana, d’une zone sacrée dédiée aux cultes des divinités andines, d’un espace agricole constitué de terrasses ainsi qu’une zone réservée aux logements des habitants. 
Le versant de la colline est strié de terrasses agricoles construites par les Incas et toujours utilisées, montrant comment les incas ont réussi à mettre en culture les pentes abruptes des montagnes.
Avec ses constructions militaires, religieuses et agricoles, le site avait une triple fonction. On pense que Písac défendait l'entrée sud de la Vallée Sacrée,

Note : On peut voir également à Písac des falaises percées d'excavations. Ces dernières étaient des tombes de villageois incas qui ont été pillées avant l'arrivée des archéologues.

Rencontre avec deux charmantes andines avec le lama et les alpagas

Malheureusement la photo n'est pas très nette  mais l'on peut distinguer au dessus du village de Pisac (10 000 hab.) les terrasses, au centre et tout en haut à droite. Les habitations sont situées en haut des terrasses de droite.


L'entrée du site avec ses nombreux mini-bus et autobus en stationnement.

Terrasses sur le flanc ouest

Terrasses est avec le village sur le flanc de la montagne

Habitations en haut des terrasses sur le flanc ouest

Habitations près du sommet

Tombeau de villageois creusés dans le flanc de la montagne

Haut des terrasses


En haut l'observatoire


Sommet du mont au dessus des bâtiments

Passage pour aller sur les installation du côté ouest


Moray



Moray est un ancien centre de recherche agricole inca situé dans la Vallée sacrée des Incas des Andes, à 3 500 m au-dessus du niveau de la mer et à 50 km au nord-ouest de Cuzco.
Le site se présente comme un « amphithéâtre » principal et de deux secondaires, plus petits à proximité. Ils sont constitués de plusieurs terrasses disposées en cercles concentriques le long des courbes de niveau. Il s'agissait d'un centre de recherche agricole empirique inca où étaient pratiquées des expériences de culture.
La position des terrasses crée toute une série de microclimats : la température est plus élevée au centre mais diminue ensuite en fonction de la distance de chaque terrasse. Cela permet de simuler une vingtaine de microclimats différents. On pense que Moray a notamment servi à prévoir les rendements agricoles, non seulement dans la Vallée sacrée mais aussi dans d'autres partie de l'Empire inca. Il semble aussi qu'à Moray les Incas tentaient d'acclimater des plantes exotiques aux conditions locales.
Les terrasses sont constituées de restanques (murs de soutènement), de terre fertile et d'un système complexe de béals (canaux d'irrigation) permettant de cultiver plus de 250 espèces de plantes.
Une différence de température moyenne de 5 °C a été observée, alors que cette différence n'est que de 0,5 °C sur des différences de hauteur comparables au même endroit. Wiki)


Maison d'un fermier sur le plateau 

environnement du site de Moray

Premier amphithéâtre 

Deuxième amphithéâtre


Troisième amphithéâtre

Escalier pour descendre sur la terrasse.







Salines de Maras




Les salines de Maras, est un site hors du commun, défiant quelques peu les lois de la nature, puisqu'elles sont accrochées à flanc de montagne, sur les hauteurs de la vallée sacrée des Incas, près de Cusco.
A l'époque, autour des II et IIIème avant J.C., les bassins ont connu leurs heures de gloire, puisqu'ils approvisionnaient en sel la région de Cusco mais aussi le Pérou tout entier.
Selon la première justification géologique, il s'agirait de couches de sel naturellement présentes dans la roche qui sont atteintes par l'eau des nappes souterraines s'installant dans des fentes à la surface et créant ainsi de l'eau salée.
Les salines de Maras se trouvent à environ 50 kilomètres de Cusco, et sont perchées à 3 300 mètres d'altitude. Les 3600 bassins qui font de ce site un lieu d'exception ne dépassent pas la taille de 20 m² pour les plus grands d'entre eux. De plus, la production de sel avoisine les 150 à 200 tonnes par an. (Wiki)
Les familles de paysans locaux, réunis maintenant en coopérative, ont conservé cet héritage de générations en générations. Aujourd'hui, avec l'industrialisation et l'extraction du sel de mer, les salines ne peuvent plus constituer un revenu principal pour ces familles, qui, en général, cultivent des terres en complément dans la Vallée Sacrée.





Vue d'ensemble des salines





Jeune femme entrain de casser la couche de surface 

Il commence très jeune à imiter ses parents

Pas facile de monter les 50 kg de sel

Non ce n'est pas de la neige...la femme est entrain de casser les plaques de sel accrochées au bord

Chapeau typique de la région...même le cell. fonctionne à 3 500 m d'altitude

Travail collectif

Quelques fois il est nécessaire de colmater des fissures

Entreposage du sel






Forteresse de Ollantaytambo


La forteresse est l'un des seuls vestiges de l'architecture urbaine inca avec ses bâtiments, ses rues et ses patios. Dans la partie haute se trouvent les vestiges du temple, tout en porphyre rouge, les plus remarquables étant six blocs assemblés entre eux avec une grande précision par des blocs plus minces.


Le fameux mur des 6 monolithes de porphyre rouge, de plus de 3 m de haut (vestiges du temple d'Ollantaytambo). On distingue encore les restes de bas-relief, dont peut-être la croix carrée andine ou Chacana. (Wiki)



Gros-plan sur les joints de pierre pour l'assemblage des mêmes monolithes



La forteresse se compose de cinq étages de terrasses donnant sur le ravin, et de six sur la vallée, sans compter une longue muraille fortement épaisse qui lui sert de base. Vers le sommet, plusieurs blocs de porphyre rougeâtre de 5,44 m de long sur 1,46 m de haut gisent couchés sur le sol ; deux autres, disposés en angle droit, marquent l’entrée d’un souterrain qui aurait communiqué avec Cuzco (la ville impériale). 

Ci-dessus les blocs de porphyre rougeâtre gisants au sol

Au pied de la forteresse

Le village en bas du site.

Le marché en bas du site
 La ville en elle-même a la forme d'un épi de maïs. Les maisons représentant les grains, qui eux-mêmes sont séparés par des canaux. Des maisons, privées de leurs toits, se dressent de tous côtés autour de la forteresse dans des endroits presque inaccessibles. Les unes sont longues et étroites, d'autres sont carrées. Elles ont des ouvertures qui devaient être des portes et des fenêtres. À l'intérieur, des niches sont pratiquées dans les murs. Elles sont bâties en schiste recouvert de boue jaunâtre. Les toits manquent car ils étaient faits de paille. (Wiki)


Les maisons accrochées au rocher






Les terrasses irriguées pour la culture, au fond les vestiges du temple.


Cusco

Qosqo fut la capitale de l'empire Inca (Tawantinsuyu).
La légende veut que la ville ait été fondée au xie siècle ou au xiie siècle par Manco Capac et Mama Ocllo après leur « naissance » dans le lac Titicaca. Avant l'arrivée des conquistadors, la ville était partagée en quatre quartiers, occupés par les Incas et des ressortissants des tribus de leur empire. Les principaux monuments dataient de l'Inca Pachacutec (ou Pachacuti).
On peut encore admirer les murs incas originels dans certaines rues de la ville ou même le temple du SoleilQorikancha, de nouveau révélé au monde après le tremblement de terre de 1950. En effet sur les fondations de ce temple avait été bâti le couvent Santo Domingo, fortement endommagé par le séisme.
Après avoir détruit une bonne partie de la ville en 1534, les Espagnols y érigèrent une cathédrale au xvie siècle.
Elle est le théâtre des luttes indépendantistes. Ainsi, en 1572, Túpac Amaru, qui avait mené une campagne de rébellion contre les Espagnols, fut exécuté le 24 septembre 1572, avec sa femme, ses enfants et ses principaux partisans. En 1780, Túpac Amaru II réclame la liberté pour toute l'Amérique dans un mouvement révolutionnaire qui inspirera les luttes indépendantistes ultérieures, et qui le convertit en figure mythique pour la reconnaissance des droits des indigènes. Il fut écartelé et décapité en 1781 dans la place principale.
Au xixe siècle, la ville perdit de son importance au profit d'Arequipa, mais la découverte du Machu Picchu en 1911 relança son essor en raison du tourisme.
Dès le début du xxe siècle, Cusco devient le bastion des luttes sociales et politiques menées par des leaders tels que Emiliano Huamantica ou Saturnino Huillca. Une génération d'intellectuels et hommes politiques surgit alors et l'on y crée la première cellule communiste du Pérou qui sera à l'origine des profonds changements sociaux en faveur des indigènes et paysans. La ville est connue alors sous le nom de Cusco Rojo.
Actuellement Cusco est le centre névralgique du tourisme culturel au Pérou. On peut trouver bon nombre de guides et d'excursions vers le Machu Picchu et la vallée sacrée autour de la Plaza de Armas, ainsi que des commerces, hôtels et restaurants. (Wiki)
C'est une ville qui m'a charmé lors de mon premier séjour en 2011 et je n'ai pas été déçu lors de mon second passage. Sa place d'armes (Plaza de Armas) et ses environs, son marché central de san Pédro, et les rues piétonnières nous permettaient de bien ressentir l'esprit et l'ambiance andin.


Plaza de Armes. Au centre, la Cathédrale de l'Assomption et à droite L'église de la Compagnie de Jésus.


Défilé dominical


Je n'ai pas trouvé l'origine de ces défilés dominicaux mais ils sont là chaque dimanche à 9 hr, qu'il pleuve ou qu'il fasse beau. Différents organismes publics (hôpitaux, écoles, garderies, ordres professionnels, etc. ont des représentants qui prennent part à cet évènement en marchant au pas au son de la musique militaire et passent devant une estrade contenant des dignitaires et ce, après le lever des drapeaux (Pérou et Cusco). Des représentants de divers corps de l'armée clôturent ce défilé.


Les dignitaires se rendant à l'estrade


Ambiance ''bon enfant'', certainement des représentant d'une garderie!












Marché San Pédro









Dans les rues













Ils étaient sympas. Je ne pouvais ne pas les prendre en photo.

La fameuse pierre à 12 angles dans la rue Tucuman

Beaucoup de monde dans la rue Tucuman pour prendre la pierre aux 12 angles

Beaucoup de petites cours comme celle là dans les petites rues près de la place de Armes

Vues du Mirador desde el cristo Blanco.





Au centre l'on voit la Plaza de Armes


Il y a 8 ans il y avait moins de monde sur le flanc de la montagne….voir une photo que j'ai prise en 2011 à la même date.


Photo prise en octobre 2011



La statue ''Cristo Blanco'' au sommet du mont Pukamuqu face à la ville de Cusco. Il a une hauteur de 8 m.









Machu Picchu



Il est en réalité impossible de se prononcer avec certitude sur l'origine exacte du Machu Picchu. Mais la plupart des archéologues s'accordent à penser que l'empereur inca Pachacutec aurait découvert le site au XVe siècle, au cours d'une campagne militaire. Séduit par la majesté du lieu qu'une particularité topographique rendait facile à défendre, il y aurait édifié une ville-citadelle. (Wiki). Son choix était aussi guidé par la présence des rochers sur le site ce qui minimisait le transport des matériaux.
Après plusieurs dizaines d'années de grand dynamisme sur le site du Machu Picchu, la vallée devint l'un des derniers refuges des Incas face aux conquistadors espagnols. L'assassinat de l'empereur Atahualpa par l'Espagnol Pizzaro marqua la fin de la civilisation inca et le site fut abandonné avant même la fin de sa construction.
Cependant, les terres agricoles ont gardé leurs fonctions, entretenues par des paysans qui n'avaient, eux, pas déserté la zone. L'espace urbain, quant à lui, n'a jamais été occupé et la végétation y a repris ses droits.

Le site du Machu Picchu se compose :- d'une zone urbaine constituée de quelque 200 constructions, où l'on trouve encore les habitations réservées à la noblesse et les édifices religieux (temple du soleil, mausolée de l'Inca, etc.). et d'une zone rurale avec ses cultures en terrasses et ses canaux d'irrigation.

Classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en 1983 et désignée en 2007 parmi les 7 nouvelles merveilles du monde, la cité du Machu Picchu, la « vieille montagne» en Queschua, se trouve à 2430 m d'altitude, dans un site montagneux d'une extraordinaire beauté. Bâtie au sommet d’un éperon rocheux, au cœur de la forêt tropicale, elle est coupée du monde par la rivière Urubamba qui s’enroule en boucle autour de son socle rocheux. Ce lieu, quoique connu par les paysans locaux et  quelques spécialistes péruviens, fut révélé au monde en 1911, par l’archéologue américain Hiram Bingham mais, aujourd’hui émerveillement et mystères demeurent.

C’est le site le plus visité au Pérou (près de 1,5 millions de visiteurs/an)

Note : Lors de ma visite, en 2011, nous étions très peu sur le site et la visite fut très agréable. Cette année, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de monde ce qui rendait les déplacements pénibles. Étant donné l’affluence, le gouvernement Péruvien (mai 2019), limite l’entrée à 6000 visiteurs/jour répartis en deux sessions et ces derniers ont un maximum de trois heures sur le site. De plus, certains sites ne seront plus visités afin de préserver de l’usure les surfaces en pierre des allées menant à ces sites.

Dans le train de Ollantaytambo à Aguas Calientes d'où nos prendrons la navette pour se rendre au site de Machu Picchou.
(Le train est le seul moyen de se rendre à Aguas Calientes)

Petit souvenir de 2011. C'est là que nous avons débuté notre marche dans le sentier des incas.

Aguas Calientes d'où les navettes vont amener les touristes au site de Machu Picchu. Seul moyen de se rendre sur le site à moins de prendre des sentiers et vouloir grimper près de 400 m en altitude (2040 m à 2 420 m).

Des cantuta jaunes & blanches

Entrée sur le site de Machu Picchu

Environnement du site

En bas Aguas Calientes et la rivière Vilcanota-Urubamba

Première vue du site et surtout des terrasses.

 La ''Maison du Gardien'' d'où l'on pouvait surveiller les entrées situées au sud

La tondeuse à gazon. Un des nombreux lamas qui permettent de contrôler la verdure sur le site 

Vue côté nord, avec le Huayna Picchu au fond (avec réservation et un certain montant, on peut monter à son sommet) 

Vue sur les habitations

Nous ne sommes pas seuls à vouloir entrer dans la partie Citadelle (habitations et temples)

Seule entrée-sortie dans la citadelle
Vue sur la file des touristes qui sont sur les terrasses et qui se rendent à la citadelle

Vue sur le temple principal

On peut apprécier la qualité de l'architecture sans mortier

Quand les bâtiments sont des temples ou bien pour la zone royale, les pierres sont taillées et très bien ajustées.

Pierre taillée pour servir d'attache pour la charpenterie du toit

Vue côté sud sur les terrasses et la rivière Vilcanota-Urubamba

Espèros de Agua (Miroirs d'eau), on soupçonne que cela servait à situer les étoiles 




Temple du soleil: De toutes les constructions destinées à l'habitat cet ensemble est le plus fin, le plus grand et le mieux situé de Machu Picchu. L'on y accède par une porte à double jambage qui était fermé par un système de sécurité dont existent les restes. L'édifice principal constitué de blocs de pierre finement polis est appelé "la tour". La tour est construite sur une grande roche sous laquelle se trouve une petite grotte dont les parois sont entièrement recouvertes d'un fin travail de maçonnerie. On pense qu'il s'agit d'un mausolée et que dans ses grandes niches reposaient des momies. Ce lieu servait lors de cérémonies en relation avec le solstice de juin.



Vue avant du temple du soleil
Cadran solaire et lunaire photographié en 2011 (maintenant cette section est fermée)

Temple du Condor: Il s'agit d'un grand ensemble de constructions, d'un tracé parfois irrégulier, qui s'adapte aux irrégularités de la roche. L'on y trouve plusieurs grottes qui eurent un usage rituel et une grande pierre taillée dans laquelle beaucoup y voient la représentation d'un condor. 









Trujillo

Après avoir pris l'avion à Cusco et 3 hr de vol, nous sommes arrivé à Trujillo.

Trujillo est la troisième ville du Pérou par le nombre d’habitants (811 979 en 2007). Située dans la vallée du fleuve Moche au nord-ouest du Pérou, elle se trouve à quelques kilomètres de l’océan Pacifique
Trujillo fut fondé le 6 décembre 1534 par Diégo Almagro sous le nom de Trujillo de Nouvelle-Castille. 
Au Pérou, Trujillo est souvent surnommé la « ville du printemps éternel », en raison des températures moyennes dont elle bénéficie tout au long de l'année. 
Sur le plan culturel, la ville accueille les sites archéologiques de Chan Chan la plus grande cité en adobe au monde, la Huaca Del Sol et la Huaca del la Luna. En plus, le centre de la ville conserve de nombreux édifices datant de l'époque coloniale tels que la Cathédrale de Trujillo, des maisons coloniales, de nombreuses églises et des hôtels particuliers.

Le centre historique de la ville a été proposé en 1996 pour une inscription au patrimoine mondial et figure sur la « liste indicative » de l’UNESCO dans la catégorie patrimoine culturel.

Nous n’avons pas été impressionné par la ville malgré notre guide francophone qui lui était très intéressant. Il n’y a pas eu de WOW!!! Certainement, que nous devenions un peu blasé.


La Plaza Mayor ou Plaza de Armes de Trujillo. Reconnue comme étant la plus grande du Pérou. Au centre il y a la gigantesque sculpture (30 m de large et 25 m de haut) signée de l'allemand Edmund Muller (1885-1957), en hommage aux soldats morts lors de sa libération de l'Espagne.
Tous les dimanches, comme à Cousco, il y a un lever du drapeau et un défilé
La statue est un peu disproportionnée car à l'origine elle était plus haute que la basilique. Il a donc fallu troquer le buste afin de ne pas ''insulter'' la basilique

Le pauvre semble forcer à supporter le poids de la colombe!  

La Basalica Menor de Trujillo a été détruite lors de différents séismes (entre 1647 et 1666) et reconstruite en 1759.
Elle se distingue par des sculptures baroques et des tableaux de l'école Quitena.

Vue de côté de la basilique.

Plage de Huanchaco

Proche de Trujillo, sur l'Océan Pacifique, ce petit port de pêche est bien particulier. Il y a quelques morceaux de plages et surtout est particulière pour les ''Caballitos de totora'' (cheveaux de roseau) utilisés par les Moches il y a 2500 ans.


Ponton utilisé par les pêcheurs

Des transats d'un autre temps attendent les touristes



Un petit picnic au bruit des vagues (personne ne se baigne car l'eau est très froide. Seuls les surfeurs avec des combinaisons affrontent ces eaux peu accueillantes.

Quelques locaux attendent les rayons du soleil



Des pêcheurs réparent leurs filets. La pêche y est très bonne car les eaux sont protégées afin de continuer l'utilisation de ce style d'embarcation.

Normalement c'est un filet qui se trouve à la place du passager. Le pêcheur est à cheval sur l'embarcation.

D'après notre guide, il faut moins de 2 heures pour construire cette embarcation (cabsllitos de totora). 
Note: Celui-ci a été amélioré car il y deux flotteurs en foam à l'intérieur de l'assemblage avant.


Un peu plus évolué!

À la découverte de Trujillo


Défilé de représentants de différentes écoles privées dans le but de recruter de nouveaux étudiants 

Vérification des passeports et contrôles des sacs avant de rentrer dans le musée sis dans la Banque Centrale (pas de photos)

N.B.: Nous avons visités plusieurs demeures somptueuses datant de la période coloniale mais il n'y a pas eu de coup de cœur ni de photos.




Huaca de la Luna (Temple de la Lune)




La huaca de la Luna est un temple situé près de la ville de Trujillo, ayant la forme d'une pyramide à degrés. Il fut construit par les Moches qui en firent le plus important lieu de culte de leur royaume. Elle est voisine d'une construction similaire, la huaca del Sol.

Le nom fut inventé par les colons espagnols au cours du XVème siécle, lesquels ne différenciaient pas toujours la culture Inca des autres culture précolombienne. La culture Moche s’est éteinte il y a 1 300 ans sans avoir laissé la moindre trace écrite.

L'édifice est construit entièrement avec des briques d'adobe, matériau de construction le plus courant dans cette région. Il se situe à la base du Cerro Blanco (« colline blanche »), sur le site antique de la ville de Moche
La construction de l'édifice démarra autour de l'an 100 apr. J.-C., c'est-à-dire quasiment dès l'apparition de la culture Moche, et continua tout au long de l'existence de cette culture, jusqu'aux environs de l'an 700. La raison de cet étalement dans le temps est simple : après une période d'entre 80 et 100 ans, le plus haut étage de la huaca de la Luna était condamné, les couloirs comblés et l'on élargissait la base, construisait un nouvel étage au-dessus du précédent, élevant la rampe d'accès, de façon que seul ce nouvel étage soit encore accessible. Les degrés de la pyramide s'empilaient ainsi les uns au-dessus des autres sur une très longue période. De ce fait, les fouilles opérées ont permis de révéler certaines évolutions de la culture Moche au cours des siècles. À la disparition des Moches et donc encore aujourd'hui, la pyramide compte 5 degrés, haute de 21 mètres, sur une base de 80 mètres sur 60.
Il tenait lieu de centre de culte pour l'ensemble du royaume Moche. On trouve de nombreuses et superbes fresques mythologiques très colorées sur les murs aussi bien intérieurs qu'extérieurs, avec des motifs représentant Ai-Apaec et d'autres créatures mythologiques. La huaca était le site de nombreuses offrandes aux dieux, de sacrifices d'animaux et même de sacrifices humains, en témoignent les ossements humains retrouvés sur dernier étage de la pyramide. À la mort de hauts dignitaires Moche, des funérailles étaient organisées dans la pyramide et des hommes, femmes et enfants - sans doute des proches, des domestiques - étaient sacrifiés et destinés à être inhumés dans la même tombe. Le temple servait aussi de centre de cérémonies censées assurer les récoltes agricoles et lutter contre les sécheresses (Wiki).


La huaca del Sol à côté de la huaca de la Luna, n'a pas encore été fouillée par les archéologues. Elle est la plus grande des pyramide et mesure 45 m de haut. Datant de VIème siècle, elle aura nécessité 140 millions de blocs d'adobe et près de      200 000 ouvriers.
Début de la visite de la huaca de la Luna. En arrière la huana del Sol


Nous sommes dans les fouilles de la huana de la Luna, et dès le début de la visite on nous montre ce panneau. Il s'agit de la zone des sacrifices dont on ne sait pas exactement la raison de ces derniers. La zone a été identifiée en analysant les artéfacs.



Les lieux fouillés sont protégés de l'érosion éolien et de l'eau car l'adobe est fragile face aux érosions.


On distingue bien les couches et les fresques de chaque couche (il y en a 5 sur cette huaca)



Chaque maçon avait sa marque ce qui facilitait le suivi (la traçabilité ne date pas d'aujourd'hui!)
Note: La raison de cette traçabilité est, la nécessité de savoir combien de briques ont été fabriquées (ou posées), par telle personne, afin de déduire son travail à l'impôt qu'il doit payer au Seigneur.



En chemin vers la Place des Cérémonies

Maquette de la Place des cérémonies. Les 7 phases de construction. Chacune a des reliefs différents

Place des cérémonies (175 m de long sur 90 m de large) qui est cerclée par des murs en briques crues et dont l'accès est un couloir-labyrinthe étroit situé au nord. Au coin gauche on distingue l'Enceinte Sacrée.

Détail de l'Enceinte Sacrée. Cet emplacement servait certainement d'autel!

Représentation de l'ensemble du temple 

Représentation de l'ensemble du site

Au fond la Huaca del Sol

Représentation du Grand Altar (grand autel)

Grand autel

Idée de l'activité autour du temple

Culture Moche


Céramiques

Les moches avaient une bonne connaissance de la poterie et pour eux ce fût un moyen d'expression et de représentation de leurs vécus. Le contenants (bouteilles) en sont un bon exemple. Ils sont souvent l'image des personnages dans des situations précises comme dans des activités de tous les jours et même érotiques.

Les bouteilles en poterie représentent des personnages ou des scènes de la vie courante








Bas reliefs sculptés dans le mur


Métallurgie

Les Moches avaient une très bonne expertise et habileté au niveau de la métallurgie. Sa qualité et son abondance sont remarquables, avec un usage magistral de l'or, de l'argent, du cuivre, du bronze et de l'alliage du cuivre avec l'or, connu comme ''tumbaga''. Les nombreuses pièces trouvées dans les tombes de gouverneurs en sont les témoignages comme celles des Seigneurs de Sipan, à Huaca Rajada. 
Malheureusement, la majorité des pièces ont été dérobées par les pilleurs de tombes ( huaqueros). 
Ne pas oublier que les fouilles officielles ont débutées tardivement au XXème siècle et ce, grâce à l'archéologue Norvégien Thor Heyerdahl (celui qui a traversé, avec succès, le pacifique en partant du Pérou et ce, sur un radeau fabriqué sur place avec du balsa sans clous et vis. Il était accompagné  de   5  scientifiques. Il voulait prouver que les habitants des îles du pacifique pouvaient  venir aussi de l'Amérique du sud).

Exemple d'anneau de nez que les seigneurs portaient

Oreillettes en cuivre ou or

Personnage en cuivre recouvert d'or avec massue 

Personnage avec différentes décorations en or
Seigneur ave un chapeau en or, un anneau de nez et un plastron brodé en or
Couteau de cérémonie (Tumi) en or (musée Dahlem de Berlin)
La Dame de Cao, gouvernante Moche, découverte en 2006 par l'archéologue Régulo Franco Jordan de la fondation Wiese. 
Elle représente bien la qualité de la métallurgie Moche







Site de Chan Chan




Chan Chan est un site archéologique précolombien à 5 kilomètres à l'ouest de la ville de Trujillo.

Chan Chan a été la capitale de l'empire historique du Chimor de 900 à 1470.

D'une superficie d'environ 20 km2 à l'origine, Chan Chan aurait été construit vers 850 par le royaume de Chimor.
La cité en adobe de Chan Chan a été la capitale de ce royaume jusqu'à sa conquête par l'Empire Inca  au XV ème siècle. Les estimations actuelles indiquent que la cité qui comptait entre 20 000 et 30 000 habitants à sa fondation, aurait rassemblée de 60 000 à 100 000 habitants lorsque le royaume s'est développé (à partir d'environ 1300).

Chan Chan se trouve dans une partie particulièrement aride du désert côtier du nord. En raison du manque de pluie dans cette région, la principale source d'eau de Chan Chan est constituée par les rivières qui transportent les eaux de ruissellement des Andes, eaux qui étaient parfaitement gérées et exploitées par les habitants grâce à des systèmes d'irrigation.

Après la conquête de l'empire Chimu par les Incas vers 1470, Chan Chan est tombé en déclin. Lorsque Tupac Yupanqui assiégea la ville en 1470 et détruisit les aqueducs qui l'alimentaient en eau, la population fut réduite à environ 5 000 ou 10 000 personnes.
En 1535,Francisco Pizarro fonda la ville espagnole de Trujillo qui relégua Chan Chan dans l'ombre. Bien qu'elle ne soit plus une capitale florissante, Chan Chan était encore bien connue pour ses grandes richesses et a donc été pillée par les Espagnols. Un trésor équivalent à 80 000 pesos d'or y aurait été récupéré (près de 5 000 000 000 $ US).
Après la conquête espagnole, la population totale du royaume Chimo qui était à l'époque de 500 000 personnes, fut réduite à 40 000 habitants en un siècle.

Dans la période 1532-1821, Chan Chan fut l'objet de pillages et de destructions multiples, car on croyait qu'il s'y cachait un grand trésor d'or et d'argent.

Les murs sont faits de galets de 50 cm de haut, qui servent de base aux murs de ''quincha (es)''. Les toits du même matériau traditionnel sont soutenus par des fourches en bois. Les citadelles ont été construites avec des murs d'adobe sur des fondations en pierre reliées par de la boue, les murs sont plus larges à la base et plus étroits au sommet. Pour construire des planchers, des remblais muraux, des rampes et des plates-formes, on a utilisé des morceaux d'adobe, ainsi que de la terre, des pierres et d'autres débris. Le bois servait à fabriquer des poteaux, des colonnes et des lintaux. Des roseaux et des nattes en roseaux ont également été utilisés.

Il y a une grande beauté et de la variété dans la quantité de murs décorés de hauts-reliefs. Ceux-ci ont été réalisés avec des moules et décorent les murs des patios, les places et les couloirs à l'intérieur des citadelles.

Actuellement, afin de protéger les constructions et les fouilles, des protections de bambou et toiles protègent les endroits plus susceptibles de souffrir de l’érosion.



Note : La ville est inscrite sur la liste du patrimoine  de l'UNESCO depuis le 28 novembre 1986 et l'UNESCO l'a inscrit cette même année sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Vue de la Citadelle de Chan Chan, capitale du royaume Chimor. Ville de plus de 20 km2, la plus grande de la côte péruvienne. 














Complexe archéologique de Tucume



Le site archéologique, que la population locale appelle El Purgatorio ou Huaca La Raya, est composé de 26 pyramides précolombiennes de grande taille, ce qui en fait l'un des plus grands sites archéologiques d'Amérique.
La plus grande pyramide (Huaca Larga) mesure 700 m de long, 270 m de large et 30 m de haut. D'autres atteignent 10 m à 15 m de hauteur. Contrairement aux pyramides égyptiennes, les pyramides américaines forment de grandes plateformes superposées et ne se terminent pas en pointe, mais par une esplanade sur laquelle se trouvent les temples (pyramide tronquée). Aujourd'hui, les pyramides de Túcume, comme d'autres pyramides similaires de la côte nord péruvienne, ressemblent à des collines naturelles, alors qu'en réalité elles avaient à l'origine des formes géométriques. Ceci est dû aux ravages des pluies torrentielles, qui fouettent périodiquement la région en raison du phénomène El Nino.
Ces pyramides étaient accessibles par des rampes. Au pied se trouvent des cimetières. Sur certaines, on trouve des constructions de style inca, témoins de la conquête inca du XVeme siècle.

Le matériau de construction de base est la brique de pisé rectangulaire. Les murs étaient plâtrés et, dans certains secteurs, peints et décorés de motifs, comme des rangées d'oiseaux.

Une partie du site de Tucume. avec, sous l'abri, la partie qui a été travaillée (fouillée)


Sentier menant au site sommital

Autre vue de pyramides (il y en a 26 sur le site). Impressionnant lorsque l'on sait que ce sont des anciennes constructions en adobe érigées au XIe siècle. 
Pierre sacrée (musée)

Panneau explicatif sur le temple de la pierre sacrée

Maquette du temple sacré. avec la pierre sacrée au milieu (musée)

Détail d'une fresque représentant des navires manœuvrés par des hommes à tête d'oiseau. (musée), ce qui, pour les archéologues, est très étonnant

Petit lézard

Une des nombreuses chouettes qui vivent sur le site. D'ailleurs la chouette fait partie des divinités chez les Chimu.
Sur le site il y en a beaucoup.

Site de fouilles





L A HUACA RAJADA, LE SEIGNEUR DE SIPAN



La huaca Rajada aussi connu sous le nom de "Sipán"1, est le plus important complexe funéraire de la culture Moche découvert à ce jour. Il se situe près du village de Sipán, à 30 km à l'est de Chiclayo dans la région de Lambayeque, au nord du Pérou.
Un musée a spécialement été construit pour présenter les découvertes provenant de ce complexe, notamment le célèbre tombeau du Seigneur de Sipán. Il s'agit du musée Tumbas Reales de Sipán situé dans la ville voisine de Lambayeque.
Le musée  


Le site archéologique de Sipán où des tombes royales ont été découvertes et ont été fouillées entre 1987-19902, est considéré comme une découverte archéologique très importante. De nombreuses tombes ont été pillées, mais les artéfacts qui ont subsistés et qui ont été découverts par les archéologues jouent un rôle important dans la compréhension des souverains et de la tradition Moche.

C'est sur la première huaca que la découverte a eu lieu (1er des trois


Lieu des tombes



Les trois monts sont: le premièr serait le centre administratif, celui du milieu la pyramide (huaca) et celui du fond c'est la plateforme funéraire.


Les tombes de la région sont construite en adobe, de forme pyramidale, et sont maintenant très érodées par l'action du temps et par des événements climatiques successifs comme El Niño.
Déjà connu avant 1987, le complexe de Sipán est devenu célèbre cette année-là grâce à la découverte par Walter Alva et sa femme Susana Meneses6, tous deux spécialistes de la culture Moche, de l'impressionnante tombe d'un très haut dirigeant Moche, dénommé « Seigneur de Sipán » d'après le nom du village voisin. Celui-ci a été inhumé entouré de deux hommes, deux femmes et un chien. La tombe renferme de précieux bijoux et autres ornements d'une valeur inestimable : objets d'or, d'argent, de cuivre, de bronze ou de terre cuite. Cette découverte est parfois considérée comme la plus importante découverte archéologique au Pérou depuis celle du Machu Picchu, notamment parce que c'est l'un des rares sites précolombiens ayant été retrouvé intact, resté à l'écart des huaqueros (pilleurs de tombes).

Représentions du seigneur Sipan  (Musée)

Tombe du seigneur de Sipan . On voit bien les diff.rents personnages qui accompagnaient le seigneur dans sa mort.
Un guerrier, un prêtre, un enfant, un chien, un lama, un garde avec les pieds amputés (pour qu'il ne parte pas) ainsi que des bijoux et poteries avec de la nourriture.
Bien que la découverte du « Seigneur de Sipán » fut la plus importante sur le site, d'autres découvertes de tombes ont révélé l'ampleur de ce complexe funéraire. Celui-ci renfermait aussi, par exemple, la tombe du « Viejo señor de Sipán » (vieux seigneur de Sipán), qui appartenait à la même famille que le premier et régna antérieurement. Au total, quatorze tombes ont été fouillées et de nombreuses autres restent encore en place. De nombreux bijoux, masques et objets d'art ont été découverts.

Tombe de l'aïeul- vieux seigneur de Sipan (très profond, puisque d'autres seigneurs ont été enterrés au dessus)



Note: Les ''huaqueros''En février 1987, un homme du nom d'Ernil Bernal a dirigé une bande de "huaqueros" (pilleurs de tombes) qui ont creusé un tunnel dans une des pyramides situées à Huaca Rajada. Au cours des nuits suivantes, ils ont emportés un grand nombre d'objets métalliques précieux, détruisant ainsi des centaines de céramiques et de restes humains. Un nombre incalculable d'artéfacts ont été perdus, vendus à des collections privées au marché noir. Walter Alva est arrivé avec la police quelques jours plus tard, après qu'un masque ait été confisqué aux huaqueros et présenté au chercheur.







ÉPILOGUE

Ce fut un voyage très intéressant et sans anicroches. Tout c'est bien déroulé et difficile de critiquer ou amener des améliorations. C'est une agence de Cousco qui nous concocté notre programme et ce, à un prix raisonnable. 

Merci à  Marie-Céline Laurençon de l'Agence By Mc qui tout au long de nos déplacements s'assurait que le chauffeur, le guide ou bien l'autobus allaient être présent à l'heure fixée sur notre programme. Quand nous avions des questions nous n'avions qu'à téléphoner à Cousco. 

Nous recommandons que chaque couple ait un téléphone cellulaire. Une carte SIM et un forfait coûtent très peu et sont vraiment pratiques d'autant plus que le Pérou a un réseau qui couvre une bonne partie du pays.


FIN


Note: Si vous n'avez pas visionné le partie I, allez tout en haut de cette partie et à droite dans ''Archives du Blog'', sélectionnez 2019 Partie I 




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