mercredi 6 décembre 2017

L'INDE DU NORD, du 1 au 20 novembre 2017

Annie, Nicole, Michel et René



Visiter l'Inde faisait partie de nos projets, mais nous n'étions pas vraiment pressés d'affronter ce continent si plein de paradoxes.  Et puis, l'idée a fait son  chemin et cette année en octobre nous avons atterri à New Dehli pour un périple de trois semaines à travers le Rajasthan, Agra et Varanasi. 

En général, nous préférons faire affaire avec une agence locale.  C'est ainsi que notre choix s'est arrêté sur l'agence Movindia qui nous offrait un séjour de 21 jours tout inclus, avec guide francophone,véhicule avec chauffeur, les repas, les visites et ce, à un prix concurrentiel.

Inde




L'Inde est le 2ème pays le plus peuplé au monde (1 milliard 300 millions) et le 7ème plus grand avec une densité de 380 hab. par km2 (Canada: 3,3 et France : 112). 
L'Inde est un foyer de civilisations parmi les plus anciens du monde. Le sous-continent indien a abrité de vastes empires et est présent sur les routes commerciales dès l'Antiquité. L'Inde est la terre de naissance de quatre religions majeures – l'hindouisme (79,8%), le jaïnisme (0,4%), le  bouddhisme (0,7%) et le sikhisme (1,7%) – alors que le zoroastrisme, le christianisme (2,3%) et l'islam (14,2%) s'y sont implantés durant le Ier millénaire. Le pays a été graduellement annexé par la Compagnie anglaise des Indes avant de passer sous le contrôle du Royaume-Uni au xixe siècle. L'Inde devint indépendante en 1947 après une lutte marquée par la résistance non-violente du Mahatma Gandhi. Le pays est depuis 1950 une république parlementaire fédérale considérée comme la démocratie la plus peuplée au monde. (Wiki)

Le PIB de l'Inde est le 7ème au niveau mondial. Le PIB par habitant était de $ 5 450 en 2013, soit la 123ème place sur 184 (FMI). En 2011, l'agriculture représentait 17,4% du PIB, les industries 25,8% et les services 56,9 %.
L'Inde a l'une des plus grandes armées du monde: effectif de 2 700 000 militaires avec 535 000 réservistes ainsi qu'un budget de 51 milliards, soit 7,2 % du PNB (Canada: 1%, France: 2,3%, USA: 3,5%).

Le pays est divisé en 29 états et c'est dans celui du Rajasthan que nous avons passé la majorité de notre voyage.


Le Rajasthan (Pays des rois)





Situé au nord-ouest de l'Inde, le Rajasthan a une frontière importante avec le Pakistan avec lequel L'Inde est en conflit depuis l'indépendance. Il est bordé aussi par cinq États (Pendjab, l'Haryana, l'Uttar Pradesh, le Madhya Pradesh et le Gujarat).

En orange, le Rajasthan

Il a une population de 64 millions d'Habitants (8ème état: 89 % d'indous, 9 % de musulmans et 2 % de sikhs et jaïns). Sa surface est de 342 000 km2 ce qui en fait le plus grand état. Par contre, à cause d'une grande partie désertique (désert du Thar) la densité est faible soit 200 h/km2.



L'économie est principalement liée à l'agriculture, l'élevage ainsi que l'artisanat. Le pétrole est un secteur qui est très prometteur avec trois grands bassins mais leur développement est très lent. L'industrie du tourisme est aussi une source de revenus non négligeable. 

C'est la 5ème région touristique de l'Inde qui reçoit chaque année 1,5 millions de visiteurs. La notoriété de cette partie de l'Inde est due à son riche héritage culturel et historique, mais surtout à la beauté de son patrimoine comparable aux Mille et Une Nuits. (Wiki).

Après la fin du Vème siècle le Rajasthan comprenait plusieurs petits états qui avaient chacun un  Maharaja (grand roi) avec place forte et palais.  Étant situé sur la route de la soie et des échanges entre l'Asie et l'Occident, ces derniers ont bâti leur fortune, en grande partie grâce aux impôts sur les commerçants et artisans. Certains utilisaient ces impôts, en partie, pour les services publics tandis que d'autres pour leurs besoins personnels. D'où le mythe de la richesse extravagante de plusieurs d'entres eux. C'est Indira Gandhi qui, par un amendement, le 31 juillet 1971, porta le coup fatal à cette société en éliminant leurs avantages et privilèges. Maintenant, ces derniers se trouvent confronté à la vrai vie.

Parcours: 

  2 jours à Delhi, 14 jours au Rajasthan, 3 jours dans la région de Agra et deux jours à Véranasi (Bénares)

Delhi


Après un long vol, de plus de 20 heures avec escale à Doha et une attente de deux heures pour le visa d'entrée en Inde, nous avons accédé à nos chambres vers 5 hr du matin.
En milieu de matinée, nos premiers pas dans les rues avoisinantes de notre hôtel ne furent pas très engageants à cause de la malpropreté et les nombreux chauffeurs de rickshaws et de tuk-tuks qui n'arrêtaient pas de nous harceler. C'était un dimanche et il n'y avait pas d'activité dans le quartier.  
Repli rapide et attente de notre rencontre avec le guide en début d'après-midi.


Malgré la qualité de l'hôtel notre environnement était, quelque peu, déroutant. Rien de bien engageant pour une promenade tranquille et agréable.



Étant dimanche, les nombreux tuk-tuks et rickshaws n'avaient que quelques touristes blancs à solliciter.





Après-midi, visite du Qutb Minar


Qutb Minar



Le Qutb Minar est le minaret indien le plus haut, et le troisième mondial. Avec la mosquée Quwwat-ul-Islam, le tombeau d'Iltutmish et d'autres bâtiments, il constitue un des sites touristiques les plus fréquentés de Delhi. (Wiki.)

Le Qûtb Minâr mesure 72,5 m de haut - 80 m à l'origine, et comporte un escalier de 379 marches permettant d'en atteindre le sommet. Il a été cependant interdit au public à la suite de plusieurs suicides. Construit en grès rouge, les deux derniers étages en marbre blanc, il est orné de motifs décoratifs et de vers calligraphiés du Coran.
Le complexe du Qûtb Minâr comporte beaucoup d'autres bâtiments et structures intéressantes, sans oublier la mosquée Quwwat ul-Islâm, la première construite en Inde. D’après une inscription située au-dessus de l'entrée orientale, elle a été élevée en réutilisant des éléments obtenus de la démolition de 27 temples « idolâtres ». Les matériaux prélevés montrent qu'il s'agissait de temples Jaïns et hindous. (Wiki)

Porte d'entrée du complexe


Le minaret et une vue de son environnement
Mosquée Quwwat Ul-Islâme



Comme elles sont heureuses de sourire à mon objectif!

Près de la mosquée s'élève le « pilier de fer de Delhi » un pylône remontant au IVe siècle et érigé par le raja gupta Chandragupta II en l'honneur de Vishnou. Haut d'à peu près sept mètres, composé de 98 % de fer, il a résisté depuis 1 600 ans à la corrosion de l'atmosphère indienne soumise à la mousson. (Wiki)

À l'ouest de la mosquée, on trouve le tombeau d'Îltutmish construit en 1235, une nouveauté en Inde où la tradition voulait que les corps subissent une crémation, et qui ne connaissait jusque-là que des cénotaphes de petites dimensions.(Wiki)

Apprécions la qualité des sculptures 


Lundi 2 octobre 2017


Malheureusement, ce 2 octobre était un jour férié consacré au Mahatma Gandi. De ce fait, plusieurs monuments étaient fermés, tels que: le Fort Rouge, La Tombe de Humayun et le Temple du Lotus. Malgré cela, notre journée a été bien occupée et intéressante.


Grande mosquée de New Delhi: JAMA MASJID


La Jama Masjid dite aussi  grande mosquée de Delhi, est la plus grande de l'Inde, elle peut accueillir 25 000 personnes.
Construite entre 1644 et 1656 sous le règne de l'empereur moghol Shâh Jahân, elle est revêtue de grès rouge. Elle se compose d'une grande cour pavée et surhaussée sur laquelle donnent trois hautes portes, une sur chaque côté. Le haram s'ouvre par une façade avec un pishtak entouré de colonnettes grêles et surmonté de chatris. Il est entouré de deux minarets élancés également surmontés de chatris, et couvert par trois dômes bulbeux à hauts tambours. À l'intérieur, alors que la chaire est plutôt petite, le mihrab prend une dimension immense. (wiki)


Cour intérieure pouvant recevoir 25 000 fidèles pour les prières et sermons. Au centre dans la façade de la mosquée il y a le mihrab immense (en forme de porche).
Le port de robes longues est obligatoire afin de respecter les rites de l'Islam.


Les ablutions font vraiment partie de leurs coutumes même pour les musulmanes. 


Une des trois portes

Il y avait beaucoup de visiteurs car c'était un jour férié







Bazars autour de la mosquée (New Delhi)


Après notre visite de la mosquée, nous avons circulé en rickshaw dans les rues et ruelles avoisinantes où il y a une multitude de bazars. Malheureusement, étant un jour férié, la plupart des étals et petits commerçants étaient fermés. Par contre, cela nous a donné une bonne idée de l'environnement. Comme c'était férié, l'activité y était au ralenti.












Comment démêler les fils lors d'un problème d'alimentation?




Mémorial du Mahatma Ghandi (Raj Ghat)

Bien qu'il fut incinéré, comme il est de coutume en Inde, un mausolée fut construit de façon à ce que les Indiens puissent venir s'y recueillir. On y accède par une longue allée boisée. C'est aujourd'hui aussi bien un lieu  de pèlerinage qu'un lieu de balade et de détente des familles indiennes.


Différents produits pour les offrandes 

Entrée du mausolée

Dans les lieux visités, il y a toujours du personnel pour le nettoyage

Même les sœurs catholiques viennent honorer cette légende.

Visite officielle à Gandhi.


Petit groupe priant avec brahman 

Le Raj Ghat de Gandhi

Anna Hazarie, un émule de Gandhi, en méditation avec plusieurs de ses disciples.

Le Mahatma 






Porte de l'Inde (India Gate)

Elle a été construite par l'architecte Edwin Lutyens pour commémorer les soldats indiens dont ceux de l'Armée des Indes britanniques morts durant la Première Guerre mondiale et la troisième guerre anglo-afghane en 1919.
Les noms des soldats morts durant ces guerres sont gravés sur les murs. Depuis 1971, il y brûle l'Amar Jawan Jyoti, la flamme du soldat éternel. (Wiki).

La porte de l'Inde est située de manière à ce qu'un grand nombre de routes importantes en rayonne. Le trafic automobile autour de la porte de l'Inde était très important jusqu'à ce que les routes soient fermées au public en raison de menaces terroristes.


Jour et nuit il y a un garde (militaire) près de la flamme du soldat éternel.


Belle photo de famille!

Il y avait foule en ce jour du Mahatma Ghandi

Tous les noms des soldats morts au combat durant la première guerre mondiale et la 3ème guerre anglo-afghane de 1919 sont gravés sur les pierres de la porte.



Temple Sikh Gurdwara Bangla Sahib


C'est le plus grand temple sikh de Delhi. Tout de marbre blanc, coiffé d'un dôme doré et agrémenté d'un vaste bassin pour les ablutions des fidèles, il fut bâti au XVIIIe siècle en souvenir de la visite du huitième Gourou Harkrishan, en 1664.

Le musée retrace l'histoire de la religion Sikhs et il faut y passer un peu de temps pour comprendre leur fonctionnement (les photos y sont interdites).


Entrée dans le site du temple



Nos épouses prêtes pour la visite

Beaux colliers de fleurs pour les offrandes!


La file ' indienne" pour entrer dans le temple


Salle des prières. Un prêtre et des fidèles qui chantent ou prient accompagnés d'un harmonium Indien portatif et de tabas.

Le grand bassin dont l'eau est bénie et dans lequel les fidèles font leurs ablutions pour guérir certaines maladies.

Temple face au bassin

Préparation des repas gratuits commun (2 services, pour deux milles personnes, par jour ), pour qui se présente.

On a vraiment faim ....et on se pousse dès que les portes de la salle manger s'ouvrent.

Salle à manger. On attend patiemment le premier service 

 Salle de lavage

Le passe-plats


Les plaques pour cuire les chapatas

Les feux pour les lentilles, haricots, pois et riz 




Préparation de chapatas par des bénévoles



On attend le deuxième service!


Fort Rouge de Delhi


La structure massive occupe 103 ha dans l'enceinte d'un mur de défense de 2,4 km et 33 m de haut à certains endroits



Le Fort rouge a été construit par l'empereur moghol Shâh Jahân entre 1636 et 1648. Il s'agit d'un gigantesque complexe aux murs d'enceinte coiffés de tours, qui renferme de nombreux palais impériaux, édifices en marbre et mosquées. Il comporte deux salles d'audiences, l'une privée, l'autre publique. (Wiki)

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, des procès furent intentés au Fort Rouge par les Britanniques contre les officiers capturés de l'Armée nationale indienne, le général Shah Nawaz Khan et les colonels Prem Sahgal et Gurbaksh Singh Dhillon notamment, ce qui provoqua la colère de la population et une révolte de l'armée indienne, ce qui probablement accéléra le processus d'indépendance.
En décembre 2000, le site a été la cible d'un attentat du groupe terroriste Lashkar-e-Toiba. Deux soldats et un civil ont trouvé la mort. D'après les médias, le but de l'attaque était d'empêcher le processus de paix entre l'Inde et le Pakistan au sujet du Cachemire  (Wiki)

Malheureusement, étant un jour férié et lundi, la partie non occupée par l'armée, ne pouvait se visiter.



Temple du Lotus

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C’est au sud de New Delhi, dans le village de Bahapur, que l’on découvre un des temples les plus impressionnants. Construit en 1986 par l’architecte Faribuz Sahba, le Temple du Lotus est un édifice religieux qui peut accueillir 2 500 fidèles qui prient dans le calme et la sérénité, soucieux de diffuser un message de paix à travers le monde. 
Ce temple Baha’i doit son nom à sa forme en fleur de lotus. D’une hauteur de 40 mètres il est composé de 27 “pétales” recouvertes de marbre blanc. Le lotus a été choisi pour cette construction parce que c’est une fleur qui appartient à la culture indienne.

Très rapidement le Temple du Lotus a attiré de nombreux visiteurs en raison de sa forme particulière si bien que chaque année, ce sont plus de 4 millions de touristes qui viennent découvrir cette étonnante structure. (Wiki)



Lui aussi n'a pas été visité à cause du jour férié.

3ème jour

Vers des Havelis (manoirs)

Que de difficultés pour sortir de Delhi. Circulation intense et mode de fonctionnement sur les routes indiennes assez particulier. Pour un occidental, c'est souvent aberrant et cela justifie de faire confiance à un chauffeur local plutôt que de prendre le volant.
Dès que l'on quitte les routes principales, c'est le début de l'enfer: routes plus ou moins pavées, ralentisseurs très fréquents, des animaux partout, trafic intense sur des routes (chemins) étroites, de nombreuses charrettes, des deux roues pressés, de nombreux piétons, des vaches, des dromadaires.......et j'en passe! Impossible de faire plus de 30 km-h sans prendre de gros risques. Restons zen et profitons de cet environnement qui nous ramène un peu au moyen âge.

Exemple d'environnement dans un village que nous avons traversé (il faut vraiment se frayer un chemin)

Les Havelîs (manoirs)

Les Havelis sont des demeures, petits palais ou maisons de maître, parfois fortifiés, que l'on trouve au Râjasthân et au Goujerat, en Inde. Construites par des princes râjputs ou des commerçants mewâri, elles sont ornées de peintures a fresco dans le Shekhavatî, à Mandawa ou Jhunjhunu souvent à but didactique, montrant des scènes religieuses ou des objets occidentaux, trains, voitures, aéroplanes. À Jaisalmer, elles sont réputées pour leurs décors de pierre finement sculptés.
C'est l'ethnologue photographe Ilay Cooper qui a tiré les havelî mewâri du Shékavatî de l'oubli. Depuis, un certain nombre d'entre elles ont été restaurées et certaines aménagées en hôtel. (Wiki)

Dans la région que nous avons visité, elles étaient la propriété de riches marchands qui habitaient le long de la route de la soie, au siècle dernier. Beaucoup sont abandonnées ou en cours de restauration.

Leur architecture est, en général, identique. par contre, dépendamment du propriétaire, les décorations ainsi que les sculptures sont plus ou moins riches





Cour d'entrée où le propriétaire recevait les autres marchands et où se faisaient les négociations. Sur les côtés,  il y a des logements pour ceux qui restaient la nuit.

Haut de la cour avant où les hommes logeaient


Exemple de décoration

Artisans travaillant sur la restauration

Partie arrière où l'on retrouve les logements des femmes
Haveli transformé en hôtel
 Cour arrière de l'hôtel (du Haveli )

4ème jour

Bikaner


Bikaner, une cité (645 000 hab.), qui était autrefois un avant-poste pour les caravanes. On y trouve: les temples Jaïns de Bhandasar, le fort de Junagarh et le temple de Karni Mata.

Temple Jaïns de Bhandasar

Le temple jaïn de Bhandasar. A la fin du XVe siècle, Bhandasa Oswal, un riche négociant jaïn, ordonna la construction de ce temple, embelli par la suite grâce aux dons d'autres fidèles. Quarante tonnes de ghee (beurre clarifié) furent utilisées pour les fondations. Surmonté d'une haute tour (shikara), c'est un des rares temples jaïns à renfermer des peintures murales évoquant la vie des tirthankars (hommes saints), des processions ou des scènes de cour. La chapelle centrale abrite une statue du cinquème tirthankar, Sumtinath. Au premier étage, il y a une collection de miniatures retraçant la vie des saints jaïns. (Petit futé)



La chapelle centrale

Une des peintures murales évoquant la vie dehommes saints

Autre peinture murale

Autel de saints

miniatures retraçant la vie des saints

Autre autel


Fort de Junagarh


Un fort immense en grès rouge et marbre blanc, construit dans la plaine et non sur une colline, qui date de 1593. Il est bien conservé, quoique l'extérieur laisse à désirer.

Le Fort a été construit à la fin du XVIème siècle (1589 à 1594) par le Maharaja Rai Singh, général de l'armée du grand empereur moghol Akbar. Comme la majorité des Forts du Rajasthan, il se compose de très grandes cours dans lesquelles avaient lieu les grandes fêtes hindoues.  Des  couloirs cachés par des moucharabiés permettaient aux femmes de voir ce qui se passait dans les cours sans être aperçues par les hommes.

C’était le palais du Maharaja Rai Singh. Il est entouré d’un rempart de presque 1000 m avec 37 bastions. 
Les décorations intérieures, les peintures à la feuille d’or, les mosaïques, la marqueterie avec des incrustations de pierres et les fresques sont impressionnantes.
Le musée montre comment les gens y vivaient et la richesse qui y était étalée.




On voit très bien les moucharabiés sculptés dans le grés rouge. 

La partie haute est en marbre blanc


Cour intérieure




 Partout les moucharabiés sont présents (le grillage en haut sert de protection contre les oiseaux)

Une idée des nombreux artéfacts ou biens exposés dans le musée

Bouts de lance utilisés pendant des défilés (pour distinguer les régiments)

Salle des jugements

Autel bien particulier!


Balançoire pour la rani


Quelques écus (boucliers)




Un des maharaja de Junagarh 

Bureau du Maharaja



Temple de Karmi Mata (Le temple des rats)

Le temple de Karni Mata est un temple hindouiste situé à Deshnoke. Il est dédié à la sage Karni Mata. Ce temple est connu pour les 25 000 rats noirs qui y vivent et y sont vénérés. C'est pourquoi il est aussi appelé le temple des rats.

Toutefois, la légende des rats varie en fonction du folklore local. D'après une version, 20 000 soldats auraient déserté leurs rangs lors d'une bataille et seraient accourus à Deshnoke. Lorsqu'elle apprend leur péché de désertion, punissable de mort, Karni Mata épargne leurs vies mais les transforme en rats ; elle leur offre le temple comme lieu de séjour. Les soldats de l'armée expriment leur gratitude envers Karni Mata et lui promettent de la servir à tout jamais.
Manger de la nourriture déjà grignotée ou mordillée par ces rats est ainsi considéré comme un « grand honneur ». (Wiki)

Construit dès le XVe siècle, le temple acquiert sa structure actuelle sous le règne du Maharaja Ganga Singh au début du XXe siècle.
En face du temple, se dresse une façade en marbre pourvue de solides portes argentées. 
L'apparence du temple est modifiée en 1999 par Kundanlal Verma, un des joaillers Karni de Hyderabad, dans le Centre de l'Inde. Il offre entre autres les grandes portes argentées donnant accès au temple ainsi que les gravures dans le marbre. (Wiki)

Rats blancs: Parmi les milliers de rats du temple se trouvent quelques rats blancs, qui sont considérés comme particulièrement saints car perçus comme la manifestation de Karni Mata et ses quatre fils.

Nous avons visité le temple le lendemain de la fin de fête de Karni Mata durant laquelle des milliers de fidèles y étaient venus en pèlerinage. L'environnement n'avait pas été nettoyé et c'était vraiment malpropre. La visite n'est pas très agréable: odeurs fortes, les gens se bousculent à la recherche d'un rat blanc, nous sommes pieds nus (avec une mini chaussette).....les rats ce ne sont pas ma ''tasse de thé''!

Il ya une file pour entrer dans le temple





À l'entrée on peut acheter de la nourriture qui par la suite est répandue à droite ou à gauche. Souvent on marche dessus ..... pas très ragoutant

On n'était pas seuls




Les vestiges de la fête qui n'ont pas trouvé preneur


5ème et 6ème jour

Jaisalmer

La ville a été fondée en 1156 par un rajâ Râjput du clan des Bhatti, nommé Deorâj et qui prend à l'occasion le nom de Rao Jaisal. Les rajâ de Jaisalmer portent à sa suite le titre de Râwal ou Mahârâwal. Ils régnèrent jusqu'en 1949, date à laquelle leur État fut intégré à l'État du Rajasthan.
Elle doit son importance historique et sa richesse à son rôle d'étape caravanière sur la route entre l'Inde et la Perse, l'Arabie et l'Occident. L'essor du port de Bombay portera un coup sérieux à sa prospérité que la partition de l'Inde, et la fermeture de la frontière, finira d'achever.
Construite sur une éminence qui surplombe le désert du Thar et permet de le surveiller sur une grande distance, elle est entourée d'un rempart de 5 km comportant 99 bastions et tours d'angle.(Wiki)


C'est au XVIᵉ siècle que la cité commence à s'étendre au pied de la forteresse. Actuellement, un quart des Jaisalmeris habitent dans la forteresse, tandis que trois quart des habitants vivent aux alentours. Elle est surnommée la ville dorée et compte env. 66 000 habitants.

J'ai bien aimé cette ville,. Elle est lumineuse et monochrome de la couleur du grès local et sans artifice. On y retrouve beaucoup de sculptures fines, plusieurs constructions en pierres sèches et de nombreux artisans.
On y a visité: Le fort Sonar Quila, le lac Gadi Sagar, les Cénotaphes des rois de Jaisalmer

Le Fort Sonar Quila

Connu sous le nom de Sonar Quila, le Fort de Jaisalmer été édifié en 1156. Il fut construit en grès ce qui, à certaines heures de la journée, lui donne les reflets dorés du désert du Thar qu'il domine. La légende raconte que c'est sur l'ordre d'un ermite local nommé Eesaal que le raja Rawal Jaisal, de la dynastie rajpoute des Bhatti, décida de fonder une nouvelle capitale, remplaçant celle de Luderwa. Il lui donna son nom, Jaisalmer.
Ce fort est l'un des deux plus anciens du Rajasthan. Il culmine à 76 mètres de haut et est renforcé par d'imposants murs crénelés de 9 mètres de haut ceinturant le fort sur 5 km. 99 bastions ont été aménagés sur les remparts permettant de surveiller les allées et venues dans le désert et ce à perte de vue. Le fort a été, à de nombreuses reprises, assiégé par les Moghols notamment. La ville était riche du fait du passage des caravanes commerciales empruntant la route entre l'Inde et le monde arabe. L'architecture a adopté un mélange de styles rajpoute et moghol et ce au grès des reconstructions. En 1993, une mousson particulièrement violente endommagea gravement un peu plus de deux cents bâtiments historiques dont le Palais de la Maharani. Quatre portes monumentales y donnent accès, Akshya Pol, Suraj Pol, Ganesh Pol, et Hawa Pol, toutes sculptées. De nombreux puits ont été creusés dans le fort afin d'assurer une source régulière d'eau dans la ville. Le fort abrite plusieurs monuments remarquables comme le Palais Royal, « Raj Mahal » et les temples jaïns. (Wiki)





Des chauve-souries accrochées sous la voûte.

Cour intérieure du fort

Temple Jaïn du fort

Un gardien pas mal sympathique

Autel d'une des nombreuses déesses

Le lustre de la sculpture montre qu'elle a été souvent touchée


Intérieur du temple Jaïn



Certainement que caresser les parties intimes porte bonheur ou bien est source de fertilité!


Jaisalmer vu du haut du fort

Le Patwon Ki Haveli réputé pour ses 60 balcons.
Le haveli le plus grand et élaboré est Patwon Ki Haveli (maison de marchands de brocart), construit en 1805 par Guman Chand Patwa, commerçant et banquier, qui avait trois cents centres commerciaux entre l’Afghanistan et la Chine. Les travaux de ce bâtiment à 5 étages, construit pour ses cinq enfants, ont duré 50 ans. Il est situé dans une impasse, derrière une porte à arcs. La façade entière est artistiquement sculptée et ses 60 balcons en fer forgé ressemblent plus à du bois de santal qu'à de la pierre.(Wiki)

Les nombreuses marionettes qui démontrent l'intérêt des jeunes Indiens à cette forme théâtrale.



Cénotaphe des rois de Jaisalmer


Tombeaux vides élevés à la mémoire des rois de Jaisalmer. 
Nous y étions  presque seuls, seulement quelques touristes indiens, circulaient avec nous entre les cénotaphes.







Nids de guêpes (quelques fois très agressives)


Photos du roi qui est honoré dans ce cénotaphe.


Lac Gadi Sagar

Autrefois, le lac était le principal réservoir de Jaisalmer. Il alimentait toute la ville en eau. Le lac est entouré de temples et de sanctuaires. Selon la légende, une riche courtisane prénommée Tila aurait fait construire la porte Tila ki Pol sur le chemin menant au lac. Jalouses de cette bienfaitrice, les princesses du palais voulurent détruire l'édifice. Mais pour empêcher sa démolition il a été fermé au public. (Petit futé)
L'endroit est très prisé au coucher du soleil, notamment par les couples d'amoureux qui viennent y faire un tour en barque.






7ème Jour

Village de Kuldhara



Kuldhara est un village abandonné dont sa fondation remonte au 13ème siècle. Il a été abandonné à la fin du 20ème siècle pour des raisons inconnues. Plusieurs légendes circulent à ce sujet par contre, des études récentes démontrent que les villages de la région ont été abandonnés suite à un tremblement de terre.










Le désert du Thar


Déplacement en dromadaires dans les dunes du désert de Thar afin de se rendre, pour une nuit, au campement près de Khuri.
Nicole a réussi à dompter sa peur et c'est le sourire aux lèvres que tous les quatre avons déambulés sur le dos de nos destriers jusqu'à un bivouac où un thé Masala a été servi tout en admirant le coucher de soleil.
Par la suite nous avons été amené au campement où nous attendait un petit ensemble musical avec une danseuse et un buffet bien garni. La nuit dans les tentes fut fraiche et agréable et le lever de soleil n'a pas déçu les attentes. 





Nos destriers retournant au camp

Et un bon thé masala au soleil couchant


Coucher de soleil sur le désert

 Petit ensemble musical typique avec l'harmonium Indien , tabla et castagnettes
Nioole qui refuse de se montrer à l'objectif
Levé du soleil dans le désert
Notre campement au lever du jour

Mesdames, le petit dejeuner est servi!




8ème jour 


Osiyan (Osian)

Vue générale de Osian (Internet)




Osian est situé 65 kms de Jodhpur. Elle était l'ancienne capitale de Marwar. Une oasis dans le désert du Thar au Rajasthan. Il y a un groupe de temples hindous et Jain construits autour du 8e siècle, lui donnant le statut d'un centre de pèlerinage Jain important. Certains des temples ont des inscriptions datant 783 ap J.-C.. On estime que les habitants précédents d'Osian étaient d'extraction Naga, c'est-à-dire des fidèles de serpent et ont été plus tard convertis en religion Jain.
Le complexe de temple inclut un Temple Solaire, Sachiya mata Temple et le temple Jain principal. Ces temples sont construits sur de hautes plates-formes. Les temples sont faits de grès rouge et ont des murs admirablement décorés. Le temple Solaire à Osian est le plus vieux dans ce groupe et on considère son embrasure impressionnante d'être parmi les meilleures embrasures de temple en Inde. Parmi d'autres temples populaires sont le Harihara I et III temples et les temples Vishnu III, IV et V. (Wiki)

Nous n'avons pas été impressionné. Beaucoup de marches et difficile de concevoir que, lors des deux pèlerinages annuels de 9 jours, 1 millions de pèlerins y circulent!!!.  Il est vrai que la foule ne semble pas déranger les Indiens.  Le village (10 000 hab.) est sale et très ancien d'où, des rues étroites encombrées de vaches et une circulation de deux roues très active.

Accès au temple 

Temple Jaïn

On aperçoit des toiles qui servent à protéger du soleil les pèlerins qui attendent en file pour entrer dans les divers temples


Temple Om Banna


Om Banna est un temple situé à 50 km de Jodhpur. Dans le temple, dédié à Om Singh Rathore, est conservée sa moto, une Royal Enfield Bullet 350 cc, 

En 1988, sur la route de Pali à Chotila, Om Singh entre en collision avec un arbre. Sa moto tombe dans le fossé, il est tué sur le coup tandis que son passager Narpat Singh est gravement blessé. La moto saisie par la police est emmené au poste. Au matin, la moto est retrouvée sur les lieux de l'accident. La moto est à nouveau ramenée au poste, enchaînée et enfermée. Bien que les policiers prétendent avoir vidé le réservoir, la moto est une nouvelle fois retrouvée à l'endroit de l'accident, bien avant l'aube du jour suivant.

Devant tant de mystères, nul ne doute de l'origine divine de ces événements, on se met à adorer la moto que l'on transporte dans le temple construit pour l'occasion. À l'entrée du temple l'arbre  mort est, lui aussi, couvert de foulards, rubans, et bracelets, offrandes de motards.

Les centaines de fidèles qui empruntent la route vers Johdur vont y faire une petite offrande pour souhaiter un voyage en toute sécurité, préservé des méfaits de l'alcool..


La fameuse moto mise sous cloche .
Lors de son accident Om Singh était soul. Tandis que sa moto se livrait à ses facéties nocturnes plusieurs habitants rêvèrent qu'il n'était pas mort. Il était marié et laissait une très jeune femme qui, longtemps après, lui donna un fils. Une bénédiction...
Ce miracle conduisit à le considérer comme une réincarnation divine et on se mit à le révérer, allant en pèlerinage sur le lieu de l'accident, marqué de la tika, tenant dans la main un lien ou un foulard rouge que l'on abandonnait sur l'arbre pour en faire pujaOn offrait aussi des bouteilles d'alcool que l'on coinçait dans les roues de la moto, tant et si bien que l'on dut la mettre sous cloche. (Wiki)


Autel pour les offrandes

Le malheureux conducteur Om Singh

Autel pour les offrandes

9ème jour

Jodhpur, la Ville bleue


Vue de la ville et du fort

Le bleu signifiait que les maisons appartenaient à des brahmanes. Maintenant c'est plutôt pour donner une particularité à la ville tout en protégeant les maisons de la chaleur et des moustiques. 


Jodhpur est l'ancienne capitale du Mâvra et la deuxième ville de l'État indien du Rajasthan en nombre d'habitants (env. 1 million), après la capitale de l’État, Jaipur, dont elle est distante de 340 km.
Fondée en 1459  par Rao Jodha, chef du clan des Rathore. Jodhpur est communément surnommée la « ville bleue » car la plupart des maisons de la vieille ville sont peintes de cette couleur. Des entelles (singes) circulent quelquefois dans la ville ; ces animaux peuvent se trouver notamment dans un temple dédié à ''Hanuman''.
La ville de Jodhpur était stratégique pour le clan, notamment pour le commerce de l'opium, du café et de nombreuses épices entre la ville et Delhi.
L'empire Moghol déclina peu après 1707, et la brillante ville de Jodhpur également. Vient ensuite une intervention des Marathes qui supplantèrent les Moghols dans la région. Ce changement de régime n'assura ni la paix ni la prospérité, et il s'ensuivit 50 années de guerre et de traités divers. L'état fut finalement soumis aux règles de l'empire britannique en 1818. Il périclita alors rapidement mais se maintint jusqu'en 1949. Il fut alors intégré à l'État du Rajasthan. (Wiki)


Cénotaphe Jaswant Thada 

Construit en 1899 pour le maharadja Sarda Singh II. Très belle architecture en marbre blanc avec de belles sculptures. Son environnement est très beau et abrite aussi 4 autres petits cénotaphes de la famille royale Marwar.  


Le cénotaphes du maharadja et les 4 petits cénotaphes

Jardin en avant du cènotaphe


Un des quatre petits cénotaphes

Le cénotaphe principal en marbre blanc



Intérieur du cénotaphe principal. Il y a les portraits des différents rois ou maharadjas qui ont dirigé le royaume.


Intérieur du cénotaphe tout en marbre blanc.
Le marbre blanc des murs extérieurs est transparent et l'on peut voir la clarté du jour à travers 
Non! Ce ne sont pas le maharadja et la rani. 






Forteresse de Meherangarth





Le fort de Mehrangarh, surnommé le fort magnifique, surplombe la ville du haut de ses 122 mètres. À l'intérieur de celui-ci se trouve un palais richement décoré et agrémenté de nombreuses cours.
La construction de Mehrangarh débute en 1459 sous le règne de Rao Jodha, fondateur de la ville de Jodhpur. Sous le règne de Jaswant Singh (1638-1678), il prend la forme que nous lui connaissons aujourd'hui.
Mehrangarh abrite plusieurs palais, tels le Moti Mahal (palais des perles), le Phool Mahal (palais des fleurs), le Sheesh Mahal (palais des miroirs), le Sileh Khana et le Daulat Khana.
Un musée situé en son sein y présente une riche collection : palanquins, howdahs, miniatures, instruments de musiques, costumes et meubles (Wiki).


Entrée du fort


Une des cours intérieures avec vue sur la ville bleue 

Musiciens pour donner une ambiance locale

Rue dans le fort

Façade magnifique
Nacelle pour éléphants

Autre nacelle

Les ranis étaient bien protégées de la vue des passants

J'espère  qu'il n'a pas fumé le narguilé toute la journée!




Que de richesse!

Salle d'audience et de jugement





Un groupe de visiteuses bien joyeuses


Bazar Clock Tower


Un petit bain de foule dans le bazar Sadar où les odeurs et couleurs représentent bien l'idée que l'on a de l'Inde.

Bien sentir les épices avant d'acheter

Place de l'horloge
Le marché










10ème jour

Ranakpur et  le Temple Chaumukha


Ranakpur est une petite cité du Rajasthan située dans la chaîne des Ârâvalli à une soixantaine de kilomètres au nord de la ville d'Udaipur. Elle tire son nom du raja Rana Kumbha.
Le site doit sa notoriété au groupe de temples, majoritairement jaïns, et il fait partie des cinq pèlerinages majeurs du jaïnisme.


Le temple Chaumukha est le plus important de l'Inde dédié au Seigneur Adinath, le premier tirthankar jaïn. Il est l'une des plus belles et plus vastes constructions jaïns de l'Inde. Il fut élevé par un riche marchand, Dharna Sah, qui, à la suite de la vision du temple achevé à cet endroit, approcha l'architecte Depaka et demanda l'aide du râna Kumbha qui lui accorda le terrain et l'assistance nécessaire.
La construction eut lieu au milieu du XV siècle et aboutit à un temple immense, formé de 29 salles, comportant 80 coupoles portées par 420 piliers. Le bâtiment est censé compter un total de 1444 piliers tous sculptés avec une ornementation différente. L'ensemble est construit en marbre blanc dont chaque centimètre est gravé, sculpté, ornementé. Le temple est aussi appelé Chaumukha, ce qui signifie quatre faces car la cella abrite un Tirthankara à quatre faces regardant vers les quatre points cardinaux. (Wiki)

Façade du temple










Le premier Tirthankara jaïn (4 faces identiques) (Gérard Janot)


Cet arbre est une originalité car il se trouve dans une petite cour, en plein milieu, du temple.




11ème jour

Udaipur, la ville des lacs

Udaipur est une ville , entourée par les lacs Pichola, Fateh Sagar et Swaroop Sagar. Située à 577 m d’altitude, elle compte 475 654 habitants au recensement de 2011.
La ménagerie du raja d'Udaipur est le lieu de naissance de la panthère Bagheera dans le Livre de la jungle de Rudyard Kipling, sous l’orthographe d'Oodeypore. La ville a servi de décor au Tigre du Bengale de Fritz Lang et à Octopussy de la série des James Bond. (Wiki)

Dans cette ville nous visiterons: le temple de Jadish, le City Palace et nous voguerons sur le lac Pichola.

Vue sur le fronton de la ville à partir du lac Pichola

Temple de Jadish

Ce temple a été construit en 1651 dans un style architectural indo-aryen par Maharana Jagat Singh qui a régné sur Udaipur de 1628 à 1653. Le temple est dédié à Vishnu (Laxmi Narayan), le sauveur de l’univers. Il est considéré comme le plus grand temple de la ville d’Udaipur.
L’architecture du Jagdish Temple comprend des piliers sculptés, des plafonds décorés, des murs peints et des salles décorées. La flèche (shikhar) du temple principal fait environ 24 mètres de haut. Cette flèche est décorée avec des sculptures de danseurs, d’éléphants, de cavaliers et de musiciens.
L’entrée du temple est gardée par deux éléphants de pierre monumentaux. Sur la façade du temple est fixée une dalle de pierre, dont les inscriptions gravées font référence au Maharaja Jagat Singh. La partie principale du temple est accessible à partir d’un escalier de marbre comprenant 32 marches. On trouve à cet endroit une représentation en bronze de Garuda, une divinité mi-homme, mi-aigle, juste à l'entrée du temple. Le sanctuaire principal abrite la représentation du Dieu Vishnu à quatre bras. Cette statue est taillée dans un seul morceau de pierre noire.
Le sanctuaire du Seigneur Vishnu (Jagdish) est situé au centre et est entouré de quatre petits sanctuaires, respectivement dédiés au Dieu Ganesha, au Soleil, à la déesse Shakti et au Seigneur Shiva. Le temple est constitué d'un mandapa (salle de prière) à deux étages avec un déambulatoire couvert et d'un sikhara contenant le sanctuaire. Le premier et le deuxième étages du temple possèdent chacun 50 piliers, tous ornés de sculptures complexes. Le mandapa a un étage niché dans son toit en cloche pyramidale, tandis que la flèche creuse du sikhara contient deux étages non fonctionnels. (Wiki)









City Palace

Le City Palace est un ensemble complexe de palais faisant face à l'est, comme il se doit pour une dynastie qui se dit descendante du Soleil. La façade mesure 244 m de long et 30,4 m de haut. Les différents bâtiments ont été construits sur une longue période à partir de 1559, par 76 générations de rajput Sisodia ou Suryavanshi (=adorateur du dieu Soleil).
L'ensemble regroupe 11 petits palais distincts, dans une architecture qui est une fusion des styles rajput, moghol, du Moyen Âge européen et chinois. Il est construit entièrement en granit et le marbre. L'intérieur est un ensemble complexe de balcons, tours et coupoles avec une décoration très riche à base de marbre, miroirs, ouvrages en argent, peintures murales… Depuis les terrasses supérieures du palais, on profite d'une vue splendide sur le lac et la ville d'Udaipur.
Vus depuis le Lake Palace, l'ensemble de ces palais apparaît comme une forteresse. Ils sont reliés entre eux par un labyrinthe de chowks (cours), corridors ou couloirs en zigzag (pour éviter les attaques surprises). Tout cet ensemble constitue une ville dans la ville, avec bureau de poste, banque, agence de voyage, des boutiques d'artisanat. (Wiki)

Façade d'une partie du palais (photo de Ingo Mehling)



Cheval avec une imitation de trompe d’éléphant afin de faire croire à l'ennemi qu'ils ont beaucoup d’éléphants
(ruse de guerre)

Un des tableaux montrant des scènes de guerre. Sur celui-ci on reconnait le cheval éléphant


Vue sur le lac Pichola






Cour intérieure du Palace



Le paon oiseau mythique du Rajasthan

Que de luxe!
Couloir étroit afin d'entraver plus facilement l'avance de l'assaillant.

Un des instruments indiens exposés dans le musée


Autre cour intérieure




Balade sur le lac Pichola

Le lac Pichola est un lac d'eau douce artificiel. Il a été créé en 1362 à proximité du village Picholi [1] qui lui a donné son nom. C'est un des lacs construit autour d'Udaipur par la construction de barrages pour irriguer les cultures environnantes et disposer d'eau potable. Deux îles principales, Jag Niwas et Jag Mandir situés sur le lac portent plusieurs palais transformés maintenant en hôtels de luxe.


Lake Palace


City Palace






Jack Maudir Hôtel
Vue sur le lac, de la terrasse de notre hôtel


12ème jour

Fort de Chittorgarh



Bâtie au sommet d'un immense plateau, Chittorgarh est l'une des plus grandes forteresses du Rajasthan. Sa muraille forme une enceinte de 5 km de long et 600 m de large. 
A l'extérieur du fort, le village situé en haut de la montée servait d'habitation à la garnison de 20 000 hommes chargée de défendre le fort. Toujours habité, il est agréable de s'y promener.
Palais de Rana Khumba : à droite après Ram Pol, l'avant-dernière porte marquant l'entrée du fort. Impressionnant ensemble de ruines du XVe siècle très bien restaurées. Le palais porte le nom du souverain rajpoute qui fit agrandir le palais préalablement existant. (Wiki)


''Le Mahasati : au pied de la tour de la victoire se trouve le lieux d'immolation des veuves, marqué par de grosses pierres plates. La coutume voulait qu'une bonne épouse se suicidât dans le bûcher de crémation de son défunt mari. Cette pratique appelée sati fut proscrite par la reine Victoria en 1861. Néanmoins, la coutume perdura (à petite échelle). Le Parlement indien vota une loi en 1988 pénalisant toute forme d'assistance à ce type de suicide, suite au sati d'une jeune veuve de 18 ans. Le dernier sati officiellement enregistré date de 2008''.
Le Mahasati fut également le lieu d'un jauhar 13 000 femmes en 1535. Lorsqu'un fort tombait, les femmes de la ville se suicidaient, afin de ne pas devenir un butin pour l'ennemi.



Muraille et vestiges de la ville et des temples

Vue sur le réservoir d'eau, sur  la muraille, quelques temples et la tour de la victoire. Elle fut édifiée en 1440. Sa construction prit 10 ans et elle est aujourd'hui le symbole de Chittor. Haute de 37 mètres, il est possible de gravir ses 9 étages, soient 157 marches,
Le réservoir de Gaumukh  il est alimenté par une source dont l'eau sort du mufle (gaumukh) d'une vache taillée dans le rocher.

Temple Kalika mata 



Vue sur Chittorgarh



Des ruines qui sont occupées par des singes

13ème et 14ème jours

Jaipur, la Ville Rose

Jaipur, contrairement à la plupart des peuplements humains du sous-continent indien, où le moindre village a souvent plus de 2 000 ans, Jaipur est de fondation récente : c’est l'œuvre du mahârâja Jai Singh II, un râjput de la famille des Kachhwâhâ.

Le mahârâja fait appel au brahmane bengalî Vidyadhar Bhattacharya pour concevoir la cité fondée en 1727 et dont les travaux principaux — palais principaux, avenues et square central — dureront quatre ans. Située au pied des monts Ârâvalli, elle suit un plan en damier trois par trois et est entourée d’une muraille de 6 m de hauteur et de 4 m de large. L’entrée de la ville se fait par l’intermédiaire de huit portes. La Jaipur originelle comportait de larges avenues de 34 m de large, le reste des rues composant le quadrillage ayant au moins 4 m de largeur. Les boutiques connaissent aussi une taille standardisée, une rigueur étonnante dans le chaos baroque qui règne dans la plupart des villes du sous-continent.
À l’origine, la ville n’était pas du rose uniforme qu’on lui connaît actuellement, mais offrait une large palette, principalement du gris avec des rehauts de blanc. Cependant, en prévision de la visite du prince Albert, en 1876, elle fut peinte en rose dans sa totalité, le rose étant une couleur traditionnelle de bienvenue. Depuis, elle conserve cet usage et est surnommée la ville rose. (Wiki)

Elle est la capitale du Rajasthan avec 3 millions d'habitants (15 400 h/m2)


Nous avons visité: Le City Palace, Le Hawa Mahal (palais de vents), l'observatoire de Janta Mantar et le fort d'Amber.

City Palace

Le City Palace de Jaipur, composé notamment des palais Chandra Mahal et Mubarak Mahal. Les premières constructions ont été faites à l'initiative de Jai Singh II entre 1729 et 1732, époque où les murs extérieurs ont été construits. Des ajouts successifs ont été faits par la suite jusqu'au XXe siècle par divers dirigeants. Situé au nord-est de la ville, il comprend une quantité impressionnante de cours intérieures, de jardins et d'édifices.
Une partie du palais Chandra Mahal est dédiée à un musée, mais la plus grande partie demeure une résidence royale.
Parmi les ouvrages, se trouve le Diwan-i-Khas, lieu des audiences privées des maharadjas. L'édifice expose deux énormes jarres d'argent appelées Gangajelies. Fabriquées par deux orfèvres, sans aucune soudure à partir de 14 000 pièces de monnaie d'argent chacune, chaque Gangajeli pèse 345 kg pour 1,60 m de haut et 4,30 m de circonférence. Elles ont été emportées par le roi Sawâî Jai Singh II lors de son voyage en Angleterre pour le couronnement du roi Edouard VII en 1902. Chaque jarre transportait 4 100 litres d'eau sacrée du Gange, le maharadja très pieu ne pouvant commettre le péché de consommer l'eau anglaise. (Wiki)

Cour intérieure

Mubarak Mahal
L'une des deux jarres d'argent pour transporter 4 100 litres de l'eau du Gange.

Partie pour les audiences publiques

Un beau sourire pour mon objectif...en préparation pour une séance de photos

Un deuxième mannequin.

Encore un mélange de grès et de marbre blanc avec dans les fenêtres les fameux moucharabiés




Note: Pour le musée (intéressant), interdiction de photos. La partie ''palais'' ne peut pas être visitée car habitée.


Le Hawa Mahal (palais des vents)




Le palais des vents est un bâtiment construit au XVIIIᵉ siècle. Il est considéré comme l'une des merveilles de l'architecture rajput. Construit en grès rouge et rose, le palais se trouve en bordure du City Palace de Jaipur et s'étend jusqu'au harem royal.


Étant donné la situation, nous n'avons pas assez de recul pour avoir la façade en entier 


Cour intérieure 

Les deux derniers étages  ne sont qu'une façade ouverte aux vents (on apprécie la finesse de l'architecture). (Internet) 




Observatoire de Janta Mantar


L’observatoire du Jantar Mantar de Jaipur est l’ensemble le plus complet et le mieux conservé d’instruments fixes monumentaux construits en Inde dans la première moitié du XVIIIe siècle ; certains sont parmi les plus grands jamais édifiés. Destinés à des observations d’astronomie de positions à l’œil nu, ils comportent plusieurs innovations architecturales et instrumentales. 
Sous l’impulsion de son créateur, le prince Jai Singh II, l’observatoire est un lieu de rencontre de différentes cultures scientifiques et un creuset de pratiques sociales populaires en lien avec la cosmologie. (Unesco)
L'ensemble comprend 17 instruments. Certains sont d'une taille imposante ce qui permet d'obtenir une précision accrue. 

Cadran solaire de 27 m de haut. Aux équinoxes on mesure l'heure à 0,5 seconde près.



Petit samrat Yantra. qui peut donner l'heure à 20 sec près

Cadran solaire circulaire permettant de connaître exactement l'heure de midi

L'un des deux scaphés ( Deux coupes hémisphériques de marbre blanc de 5,5 mètres de diamètre chacune figurent les hémisphères célestes et sont utilisées alternativement d’heure en heure. 
      Un anneau métallique est tendu en leurs centres, l’ombre y passant permet de calculer l’azimut, le méridien, la distance du zénith, la déclinaison et la longitude du soleil… Impressionnant, même si je n’y entends rien. Mais assurément un des objets les plus beaux et des plus intrigants, tout de marbre blanc.)

Le Rashivilaya Yantra qui est composé de 12 cadrans permettant la recherche des coordonnés elliptiques. Chacun est orienté vers un signe du Zodiaque.




Fort d'Amber


Le Fort d'Amber se trouve à Amber, ville d'une superficie de 4 km2, située à 11 km de Jaipur, La ville d'Amber a été à l'origine construite par Meenas et plus tard développée par le Raja Man Singh I.
Le fort d'Amber est connu pour ses éléments caractéristiques de l'art Hindou. Avec ses grands remparts et toute une série de portes et de chemins pavés, le fort surplombe le lac Maota principale source d'alimentation en eau du site.
Le Fort d'Amber est aussi connu sous le nom de Palais d'Amber car il englobe ce qui a été la résidence des maharajas Rajput et de leurs familles durant des siècles.
Selon le Surintendant du Département de l'Archéologie et des Musées, le palais a reçu en 2007, jusqu'à 5 000 visiteurs par jour et au total 1,4 million..
Depuis 2013, le fort a été déclaré au Patrimoine Mondial comme faisant partie du groupe des "Forts de colline du Rajasthan"(Wiki)


Tout en haut de la colline on aperçoit  une partie de la muraille qui entoure le fort
Coin nord-est


La façade principale et en arrière se trouve le palais

Les éléphants ''taxi'' en attente de clients à l'entrée, en bas du fort

Le va et vient des éléphants taxi

René et Annie très à l'aise sur leur monture




La cour d'entrée dans le fort. Elle servait pour les parades et dans les côtés on abritait les animaux et le personnel pour leur entretien 



Vue sur Jaipur

Réservoir pour alimenter le fort. Au centre de la photo, on aperçoit le jardin de la reine.
Elle y venait avec sa suite pour être au frais et certainement pour s'éloigner du palais. 

Entrée du palais
Cette partie du palais avec les milliers de miroirs qui y sont incrustés , démontre la richesse  des rois qui ne lésinaient pas sur la décoration.



Détails  d'une architecture avec des miroirs, venant de Belgique, qui y sont incrustés 

 Cour intérieure du palais


Le musée est intéressant, par contre, on y retrouve, à peu près, les mêmes objets et sujets que dans la plupart des musées que nous avions visités auparavant. (les photos y sont interdites)




15ème jour



Parc de Ranthabore 


C'est l'un des cinq parcs que compte cet État du nord-ouest de l'Inde. Il a été créé en 1980. Situé non loin de Jaipur, à 200 km sud-ouest de Delhi et à 10 km de Sawai Madhopur, il offre des paysages extraordinaires de lacs et de falaises et couvre une superficie de près de 400 km² (39 500 hectares). Il est réputé être l'un des lieux où l'on peut le mieux observer la vie sauvage en Inde.
Les 282 km² qui forment le cœur originel du parc constituaient autrefois l'ancien domaine privé de chasse des Maharajas de Jaipur, il fut l'un des premiers parcs ouverts dans le cadre du Project Tiger lancé en 1973 par le gouvernement indien, après l'interdiction de la chasse au tigre, décrétée trois ans plus tôt pour assurer la protection des félins, fortement menacés alors de disparition. Entre 2002 et 2004, le braconnage d'une vingtaine de tigres a réduit la population du parc de moitié. Une situation malgré tout enviable, comparée à celle de la réserve voisine du parc national de Sariska qui ne comptait presque plus aucun tigre sur ses 850 km². Un par un, les félins avaient été tués par des gangs professionnels. Le parc de Ranthambore est au centre d'une controverse : un nouveau programme de protection prévoit le transfert de tigres « en surplus » vers des sites comme le parc de Sariska.(Wiki)


On trouve notamment tigres. On y trouve également des hyènes, des ours, des cerfs, des chats sauvages, des crocodiles et plus de 250 espèces d´oiseaux.

En 2005, il y avait 26 tigres vivant dans Ranthambore. C'est nettement inférieur à la population de tigres de la réserve en 1982, qui s'élevait à 44. Selon des sources non gouvernementales, le nombre de tigres dans le parc national de Ranthambore était de 34 en 2008. Cela a été largement attribué à des efforts soutenus des responsables des forêts pour lutter contre le braconnage. Les villageois de la région ont été incités à rester en dehors du parc et des caméras de surveillance ont également été montées à travers la réserve. Le gouvernement indien a aussi engagé 153 millions de dollars. En 2017, il y avait environ 43 à 45 tigres adultes et 18 petits dans le parc.

Il était prévu deux ''Jungles safaris'' (soir et matin). Étant fatigués et le safaris du soir n'ayant pas soulevé beaucoup d'enthousiasme, la sortie du matin a été évitée d'autant plus que la route pour se rendre au site était en mauvais état et rendait le trajet de une heure très pénible.

Nous avons entrevu, à travers des buissons, un tigre étendu qui n'a pas dénié bouger la tête malgré les nombreux coups de klaxons et la dizaine de véhicules qui circulaient sur le chemin.

Oui il y a des tigres (l'empreinte d'une tigresse en fait foi) et les guides qui nous accompagnent savent où ils sont mais cela ne veut pas dire qu'ils daignent se montrer.



Face au soleil couchant en attendant le fameux animal

Un cervidé mâle surveillant son troupeau près d'un abreuvoir aménagé dans le parc. 
Un beau cerf mâle 
Un groupe de chitals


Deux guides en attente du tigre qui n'en a rien à faire et qui continue sa farniente.


16ème jour


Le Parc national de Keoladeo Ghana Park


Le Parc national de Keoladeo, représente un site d’hivernage remarquable par sa diversité d’oiseaux d’eau migrateurs du Paléarctique qui est également renommé pour sa grande concentration d’oiseaux reproducteurs non migrateurs. Oasis verte pour la vie faunique au milieu d’un paysage densément peuplé et dominé par l’homme, cette mosaïque de prairies, forêts, marécages boisés et zones humides couvre une superficie de 2.873 ha et compte 375 espèces d’oiseaux, ainsi qu’une multitude d’autres formes de vie très diversifiées. Ce « paradis des oiseaux » s’est développé dans une dépression humide naturelle, qui avait été aménagée en réserve de chasse au canard, à la fin du XIXe siècle. Le site a été déclaré parc national en 1982 et la chasse n’y est plus pratiquée. Sa survie est aujourd’hui tributaire d’une alimentation en eau régulée à partir d’un réservoir situé à l’extérieur du périmètre du parc. Un réseau judicieusement conçu de digues et de canaux préserve différents niveaux d’eau dans le parc pour fournir une zone adaptée à une avifaune très variée.Bharatpur et le parc Keoladeo Ghana Park. (Internet).

La visite a été assez courte et le nombre d'oiseaux observés minime. Certainement que  pendant les périodes de migration, l'observation doit y être plus intéressante.
À mon avis ce n'est pas un incontournable, à moins d'être un ornithologue.

Difficile à voir ces deux chouettes!


Perruche apportant la becquée!

C'était la première fois que je voyais des grues antigones!

Ce cormoran ne fait pas tache dans le décor.


Oh! une grue antigone seule!

Un héron bleu avec un bec court 

Le mâle fait le beau!



17ème jour

Agra

Agra est une ville située dans l'État de l'Uttar Pradesh en Inde, chef-lieu de l'une des 18 divisions territoriales de cet État et du District d'Agra. Parmi ses nombreux monuments, elle compte notamment le Taj Mahal, le Fort rouge et, à proximité, Fatehpur-Sikri, tous trois inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Elle compte plus de 1,6 millions d'habitants.


Fort Rouge

Le fort d'Agra est un fort recouvrant une surface de 38 hectares, c'est le plus grand fort de l'Inde. Il a été classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1983. Les murs d'enceinte, en grès rouge, sont hauts de 21 mètres et longs de 2,5 km.

L’enceinte compte quatre portes, les plus remarquables étant la porte de Delhi et la porte de Lahore (ou porte Amar Singh). La porte de Delhi, située à l’ouest du fort, est considérée comme un chef-d’œuvre de l’époque d’Akbar. Construite en 1568 afin d’améliorer la sécurité, elle est la plus grande des quatre portes.
Le site est un précieux témoignage de l’architecture indienne. Beaucoup de bâtiments ont été détruits par les Britanniques entre 1803 et 1862 pour ériger des barricades. Seulement une trentaine de constructions mogholes subsistent dans la partie sud-est de la place forte.





Porte de Amar Singh

Porte de Delhi

Vue sur l'extérieur, d'un balcon (Wiki)

Une des deux mosquée (en marbre blanc)

Une partie du mur d'enceinte. 




Côté nord du fort. On aperçoit au fond le Tag Mahal.



une des deux mosquées en marble blanc


Intérieur de la mosquée







Hall des audiences privées 


Une partie du mur d'enceinte.

Écuries

Les deux colonnes entourant la troisième porte



Fatehpur-Sikri

Akbar monte sur le trône à l'âge de 14 ans, après la disparition prématurée de son père, en 1556. Aussitôt que son pouvoir est assuré, il se consacre à la fondation de sa capitale à Agra et à l'aménagement de son Fort Rouge. Cependant, comme souvent pour les dirigeants de l'Inde, Akbar désire construire pour capitale une ville nouvelle et porte son choix sur un site près d'Agra.
L'empereur, sans héritier, avait l'habitude de se rendre dans le village de Sikri où vivait un ermite soufi Salim Chishti (1480-1572) dont il recherchait les bénédictions. Les visites d'Akbar portèrent leur fruit car il eut bientôt trois fils. Pour rendre grâce, il décida d'édifier sa nouvelle capitale sur le site.
Fatehpur-Sikri fut abandonnée en 1585 au profit de Lahore et ne fut plus jamais réoccupée, sauf durant trois mois par Jahângîr, en 1619, lorsque la peste faisait rage à Agra. Elle reste la plus préservée des villes fantômes de l'Inde.(Wiki)

Après 15 années, le fort fut abandonné suite à un manque d'eau et aussi à des problèmes logistiques. (Plusieurs historiens ne s'entendent pas sur la raison exacte).
Parfaitement conservée depuis son abandon, elle est un témoignage remarquable de l'architecture indienne du XVI siècle. Elle fait partie du patrimoine mondial de l'Inde.

Entrée, Buland Darwaza, au complexe Fatehpur Sikri, 54m de haut (Wiki)
















18ème jour

Taj Mahal


Le Tāj Mahal est situé au bord de la rivière Yamuna. C'est un mausolée  de marbre blanc construit par l'empereur moghol musulman Shâh Jehan en mémoire de son épouse Arjumand Bânu Begam, aussi connue sous le nom de Mumtaz Mahal, qui signifie en Persan « la lumière du palais ». Elle meurt le 17 juin 1631 en donnant naissance à leur quatorzième enfant alors qu'elle allait à la campagne. Elle trouve une première sépulture sur place dans le jardin Zainabad à Burhanpur. La construction du mausolée commence en 1631 et est achevée dans sa plus grande partie en 1648. Son époux, mort le 31 janvier 1666, est inhumé auprès d'elle.
Il est construit en utilisant des matériaux provenant de diverses régions de l'Inde et du reste de l'Asie. Plus de 1 000 éléphants sont employés pour transporter les matériaux de construction durant l'édification.

La chambre funéraire centrale est une pièce octogonale contenant les deux cénotaphes en marbre translucide de l'empereur et de l'impératrice, couverts d'inscriptions en caractères arabes finement ciselés, entrelacés d'incrustations de fleurs en mosaïque constituées de pierres précieuses (lapis-lazuli, agate, jaspe, cornaline, onyx ). Entourés initialement d'une grille en or massif, cette dernière a été remplacée par des claustra de marbre (appelés Jali) incrustés de pierres précieuses. La crypte souterraine abrite les corps enveloppés de linceul du couple qui sont orientés vers le nord et couchés sur le côté droit, tournés ainsi vers La Mecque. Cette chambre funéraire est entourée de quatre pièces octogonales à deux étages qui communiquent avec elle par des corridors[13].
Joyau le plus parfait de l'art musulman en Inde, il est l'un des chefs-d'œuvre universellement admirés du patrimoine de l'humanité. Le complexe du Taj Mahal est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1983 et est l'une des sept nouvelles merveilles du monde dans un classement de 2007[14].(Wiki)


Vue sur la rivière Yamuna et le Tag Mahal (Internet)


Le soir au coucher du soleil. Photo prise de l'autre côté de la rivière Yamuna. 

Nous n'étions pas les seuls à 6hr du matin.

Au lever du soleil. On peut constater la parfaite symétrie sur les quatre faces avec les phots prise en avant et en arrière.
Difficile de ne pas être impressionné par la beauté du travail 

Pas un cm2 n'a pas été sculpté!
La mosquée à gauche du Tag Mahal

Porche de l'entrée principale avec les galeries de l'enceinte


Les photos étant interdites à l'intérieur, j'ai importé quelques images à partir de Wiki.




Les cénotaphes de Shâh et Mumtaz Mahal


Inquiétudes: 

Fondations: Pour le professeur Ram Nath, « Le Taj se situe sur les bords de la rivière Yamuna, qui est tarie. Cette situation n’a jamais été prévue par ses constructeurs. La rivière fait partie de sa conception architecturale et si la rivière meurt, le Taj ne peut pas survivre ».
Brunissement du marbre: Alors que l’action de l’acide sulfurique était soupçonnée, les chercheurs ont surtout retrouvé sur place la présence de particules fines de carbone issues de la combustion de déchets et de carburant. Ils distinguent dedans un carbone noir et un carbone brun. Ce dernier est issu de matières organiques et absorbe davantage la lumière dans la région des ultraviolets. Il est à l’origine du nuage brun d‘Asie, une nappe de pollution de trois kilomètres d’épaisseur qui recouvre un territoire grand comme les États-Unis de janvier à mars, voire parfois encore plus longtemps. C'est ensuite le retour de la pluie qui aide chaque année à nettoyer l’air de ces polluants et à soulager l’atmosphère de cette pollution tenace. Avec à présent toutes les clés scientifiques en main, il n’y a plus qu’à espérer que les autorités indiennes sauront prendre les bonnes mesures pour sauvegarder le patrimoine et, au passage, améliorer la santé de ses citoyens.
              Publié par Martin Koppe, le 13 janvier 2015





19ème jour (Varanasi)



Sanctuaire de Sarnath



Sarnath est une cité bouddhiste se trouvant à une dizaine de kilomètres au nord de Varanasi. C'est le lieu du premier sermon du Bouddha et est, de ce fait, l'un des quatre lieux saints du Bouddhisme .
Au 3ème siècle, c'était devenu un centre artistique important. Au 7ème siècle on y compta 30 monastères et 3 000 moines.
Le site, composé de ruines de bâtiments, comporte aussi un intéressant musée qui expose des sculptures, prélevées sur le site lors des fouilles. Tous les bâtiments anciens de Sarnath ont été saccagés par les musulmans. Parmi les ruines notables, on compte :
  • le Dhamek Stupa, dont la structure originelle date du IIe siècle et IIIe siècle. Le bâtiment cylindrique a été remanié et agrandi au VIIe siècle. Fait de briques, il mesure encore aujourd'hui quelque 35 mètres de hauteur pour une trentaine de mètres de diamètre. Il est décoré de frises et creusé de niches. Sa base est toutefois construite en pierres et sa cohésion est assurée par des crampons de fer.
  • le Dharmarajika Stupa est l'un des rares stapas datant de l'époque d'Ashoka, seules restent ses fondations après son pillage par Jagat Singh.
  • les ruines du Mulagandhakuti Vihara indiquent la place où le Bouddha passa sa première mousson tandis qu'à l'est on trouve le bâtiment moderne du même nom, décoré de fresques du peintre japonais Kosetsu Nosu.
  • le Chaukhandi Stupa, érigé d'après la tradition à l'endroit de la rencontre du Bouddha et des Bhadravargiya, et sur lequel Akbar fit élever une tour octogonale en mémoire de son père Humayun.
  • le pilier d'Ashoka brisé depuis longtemps reste cependant dressé. Le chapiteau aux lions, aujourd'hui emblème du pays, n'a pas souffert de sa chute d'une quinzaine de mètres. Il est exposé dans le musée archéologique.
De plus, on trouve sur le site :
Vue du temple bouddhiste principal

Naissance de Bouddha 

Moulins à prières et entrée sur un site de prières

fondations d'un temple qui ont été retaurées


Le stupa Dhamek
Un des sites des fouilles qui sont toujours en cours.





Varnasi (Bénarès)


Vue sur la plupart de ghats (Internet)



Varanasi, anciennement Bénarès, est une ville de l'État indien de l'Uttar Pradesh. Située sur la rive gauche du Gange, la ville est considérée comme l'une des villes les plus anciennes habitées du monde. 
Bien que la tradition la fasse remonter à 3000 ans avant notre ère, la ville de Varanasi a été probablement fondée au 7ème siècle av. J.-C. ce qui en fait l'un des centres urbains continuellement occupés les plus anciens. Antique centre d'études religieuses, c'est dans sa périphérie, à Sarnha que le Bouddha  fait son premier sermon après l'Illumination. La ville est citée dans les épopées hindoues.
Symbole emblématique de l'Hindouisme, elle est pillée ou détruite plusieurs fois par les musulmans, la première fois en 1033 et plusieurs fois par la suite. Les matériaux des temples détruits étant réutilisés pour construire des mosquées. Puis, la ville passe sous contrôle britannique en 1775.
Cette histoire mouvementée explique les tensions constantes entre les communautés dans la ville et la rareté de monuments anciens. La plupart des temples de Bénarès datent du XVIIe et XVIIIe siècles. Cependant elle garde de façon permanente son caractère sacré et sa position de ville majeure de l'hindouisme. (Wiki)
Dédiée principalement à Shiva, elle est la cité qui accueille le plus de pèlerins (env. 15 000 par jour) en Inde, et, fait partie des sept villes sacrées de l'hindouisme.
La ville compte env. 1,2 millions d'habitants.  


Pour la plupart des visiteurs, c'est la ville la plus curieuse et la plus déstabilisante culturellement parlant. Densité de monde dans la vieille ville, le flot constant de pèlerins, les activités sur le bord des ghats, la malpropreté dérangeante, l'agressivité des nombreux mendiants ou vendeurs, ...On vit vraiment un dépaysement complet, mais....oh combien curieux et enrichissant!

C'est vraiment un incontournable.

Nous sommes arrivés le 19 octobre, le jour de la fête de Divali (fête des lumières) et notre hôtel était situé près des ghats et à la limite de la vieille ville. Il y avait un nombre important de pélerins (aux environs de 500 000) . Vous pouvez deviner l'ambiance dans les rues: feux d'artifice et pétards (même dans les couloirs de l'hôtel) toute la nuit.   Je peux vous dire que la nuit a été mouvementée.


Le temple de Kashi Vishwanah (Temple d'or)


Le temple d'or (Internet)
Les 880 kg qui recouvrent les dômes, ont été donnés en 1835, par le Maharaja Ranjit Singh.
Le temple de Kashi Vishwanath, dédié à Shiva, est l'un des plus célèbres temples hindouistes, ou mandirs. Bâti sur la rive ouest du Gange, le fleuve sacré, ce temple fait partie des douze jyotirlinga, les plus sacrés des temples dédiés à Shiva. Ce dernier, qui en est la divinité principale, est aussi connu sous le nom de Vishwanath, qui signifie "Maître de l'Univers". La ville de Varanasi porte également le nom de "Kashi", c'est la raison pour laquelle le temple est communément appelé "le temple de Kashi Vishwanath". (Wiki)
C'est un temple qui a été rebâti plusieurs fois grâce aux dons, en grande partie, provenant de rois ou maharadjas. 
Après le bain dans le Gange, la plupart des fidèles viennent se recueillir ou faire des offrandes dans le temple.
Seuls les hindouistes y ont accès et c'est l'armée qui en assure, en permanence, la sécurité et le contrôle. Quelques visiteurs réussissent à y entrer prétextant qu'ils vont y faire des offrandes.

Le passeport est obligatoire pour accéder aux rues qui l'entourent. 


Les Ghats



U
n ghat est un ensemble de marches ou de gradins qui recouvrent les rives des cours d'eau ou les berges des bassins. Ils permettent de descendre au contact de l'eau, le plus souvent d'un fleuve sacré. C'est un lieu de baignade important pour les ablutions rituelles des hindous, ainsi qu'un lieu d'offrandes. À Varanasi, on en compte 88 dont deux pour la crémation. La plupart portent le nom du bienfaiteur qui l'a fait construire.


Ghats principaux de Varanasi (Internet)


Le Ghat Dashashwamedh est le ghat le plus connu.

Il est 5hr le matin et des centaines de pèlerins font leurs ablutions et prières. Ici ils sont au ghat Dashashwamedh. 


De nombreuses barques attendent les touristes pour les amener le long des ghats et voir les hindouistes prendre leur bain rituel.



Pourquoi pas un selfie?


La nuit a vraiment été dure!




Un des deux Ghats de crémation 

Deuxième Ghat de crémation.
Reste des crémations (bois, brancards pour le transport des morts, linceuls, etc.).
Les cendres sont envoyées dans le Gange (150 crémations par jour). 
On dit...que l'homme le plus riche de Varanasi est celui qui fait le commerce du nécessaire
pour les crémations (Bois, brancards, linceuls, etc.)

Le vieux Varanasi


Le matin, aux environs de 6 hr, après être  descendus de notre barque, nous sommes allés dans le vieux Varanasi. Pour moi, cela a été la pire expérience du voyage. Rues très étroites, jonchées de détritus, de bouses et urines de vaches et avec de nombreuses personnes qui dorment dans des petites niches, de petits commerçants de babioles et tout cela avec des odeurs désagréables.
Il était peut-être trop tôt et le nettoyage des rues n'avait pas encore été fait? toujours est-il quec'était vraiment le summum de la saleté et j'étais heureux de sortir de cette ambiance.   









  



Cérémonie du Ganga Aarti





Le Ganga Ārtī est un rituel hindou dans lequel la lumière de mèches imbibées de ghī ou de camphre est offerte à la déesse Gange. Le Ganga Ārtī est exécuté chaque soir face au fleuve. Les bénédictions de la divinité ainsi célébrée se répandent alors sur ses fidèles, qui accompagnent le rituel de chants ārtī. (Wiki)

C'est un moment de communion pour les hindous qui voient une représentation du paradis en cette cérémonie. Pour nous, il est difficile de comprendre tous les codes mais la ferveur mystique des personnes présentes démontre bien l'attachement profond que les hindous ont envers leur religion. (on retrouve cette ferveur à Lourdes pour les catholiques)
Lorsque nous y sommes allé, la cérémonie se faisait sur le gath Dasasvamedhade ainsi que sur le gath voisin et ce, à la nuit tombante. Les 7 jeunes prêtres brahmaniques, en blanc, officiaient sous la forme de chorégraphie face au Gange, au son de mantras et bhajans (chants religieux), le tout accompagnés par un chanteur avec son harmonium indien, des tambourins et de nombreuses clochettes animées par des fidèles.
Il y avait foule et beaucoup de touristes et fidèles assis sur le ghat ou bien sur des petits bateaux ou barques, sur le Gange.

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Photo prise de la première marche du ghat

Au début de la cérémonie les 7 prêtres (Brahmanes) sont ensembles et le maître de cérémonie fait la présentation

On comprend pourquoi les prêtres sont jeunes car les différents chandeliers utilisés pendant la cérémonie, qui dure env. 45 minutes, doivent être très lourds. 

Cette photo, issue de Internet, donne une belle vision de l'emplacement des prêtres (Brahmanes).
Je ne pouvais pas prendre de photo dans cet angle, à cause de ma position et de la foule

Note: Si vous êtes intéressé par cette cérémonie, sur Utube  il y a quelques extraits de films.






Le Gange





Ce fleuve mythique, sacré,  adulé par les hindouistes et l'un des plus  pollué au monde, comment se comporte-il? 

''On estime que chaque jour le Gange reçoit les restes de quelque 475 cadavres humains ainsi que de 1 800 tonnes de bois utilisées pour les crémations, auxquels s'ajoutent les 10 000 carcasses d'animaux qui y sont abandonnées, ce qui est une importante cause de pollution. Diverses méthodes ont été envisagées pour aider à sa dépollution, comme l'installation de stations d’épuration et leur raccordement à des centaines de kilomètres d’égouts, la construction de milliers de toilettes publiques et de crématoires électriques - comme ceux de Varanasi - mais ils ne sont guère utilisés sauf par les indigents. Il a y eu des lâchers de milliers de tortues nécrophages pour que celles-ci puissent dévorer les cadavres insuffisamment brûlés, mais les reptiles ont été capturés et consommés par les riverains pauvres.
Dans la croyance hindoue, mourir dans le Gange – et en particulier à Varanasi, sur la rive gauche du Gange – permet d’en finir avec le cycle des réincarnations et d’atteindre la moksha (l’équivalent du nirvana pour les bouddhistes). Les Indiens y viennent donc mourir en masse.
En 1985, le Gange a été proclamé « héritage national » et une Autorité centrale du Gange fondée. Les premières analyses qui ont été effectuées l'année suivante dans un affluent où se déversent les égouts de Varanasi et qui se jette lui-même dans le fleuve en aval de la ville ont révélé un taux de coliformes fécaux de 1,5 million d'unités par décilitre, le maximum autorisé étant de 500 unités.
La capitale NewDelhi déverse quotidiennement dans la Yamuna 250 000 mètres cubes d'eaux usées domestiques et 20 000 mètres cubes d'eaux usées industrielles qui finiront par se déverser dans le Gange. La ville avait pourtant été dotée dès 1937 d'une première station d’épuration.
Le Gange possède cependant des capacités d'auto-épuration (ou auto-dépollution) conséquentes, c'est-à-dire que par l'action des bactéries et le transfert d'oxygène depuis l'atmosphère par la surface du fleuve, une grande partie de la pollution organique peut être éliminée en quelques kilomètres. Cette auto-épuration n'empêche pas que sa qualité soit très dégradée par ces rejets.
Selon Maxisciences, le Gange est le fleuve le plus pollué du monde'' (Wiki.)


Pendant la mousson, le niveau de l'eau atteint le pied des bâtiments et en même temps, fait le nettoyage de tout ce qui traîne sur les bords et les ghats. 


Pourquoi ne pas mettre plus de savon pour nettoyer le linge et en même temps le Gange?

Un cadavre parmi les 475 restes des incinérations journalières, les 10 000 carcasses d'animaux et les nombreux corps des Brahmanes, des gens morts suite à des piqûres de serpent, des gens malades de la varicelle (cette maladie étant l'incarnation d'une divinité.) les femmes enceintes et les enfants ne peuvent pas être incinérés et sont donc jetés dans le cours d'eau tel quel  et ce, chaque jour.   

L'Inde a de grands devoirs à faire et leur attachement aux religions ainsi qu'à leurs coutumes sera toujours un frein énorme à leur développement.
Ce n'est pas pour rien que tous les voyageurs occidentaux qui sont allés en Inde disent que leur premier séjour fut un choc culturel. Pour causes: la pauvreté très omniprésente, les infrastructures en devenir, le religion omniprésente, les tabous et les castes. Tout cela font un pays  dont une grande partie reste encore au moyen âge.






Résumé





Dans l'ensemble, ce fut un beau voyage, bien organisé  avec un guide à la hauteur de sa mission.  Les hôtels étaient confortables et propres.  la nourriture, simple, bonne, mais cependant, pas assez variée.
Les distances entre chaque ville sont grandes donc nous avons dû parcourir des km et des km  pendant plusieurs heures avant d'atteindre nos différentes destinations.
Ça n'a pas été un voyage de tout repos, mais ce fut un voyage au coeur d'une splendeur perdue dont nous avons pu apprécier les vestiges.
Les régions visitées sont pleines de richesses culturelles, de couleurs. Par contre, dès que l'on sort des circuits touristiques, c'est la malpropreté qui règne, la pauvreté qui frappe et dans ces cas là, nous sommes dans un autre monde ce, qui est contradictoire dans un pays qui est la 7ème puissance mondiale.
Les Indiens que nous avons côtoyés étaient vraiment sympathiques et serviables. Nous n'avons pas eu de mauvaise expérience.
Le niveau de croyance et le nombre inimaginable de dieux, déesses et la ferveur rencontrée dans les lieux religieux ainsi que les contraintes nombreuses que l'hindouisme exige doit rendre le développement humain et industriel bien difficile.
L'État du réseau routier a rendu nos déplacements fatigants et souvent dangereux. Chapeau à notre chauffeur mais heureusement que nous n'étions pas cardiaques!





FIN



























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