LES INCONTOURNABLES DU SUD AU NORD DU PÉROU
Partie I (Lima au lac Titicaca)
Voyage sur mesure, de 21 jours pour deux couples : Annie, Nicole, Michel et René. Du 2 au 23 octobre 2019.
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Carte ''Circuits recommandés'' tirée du Guide ''Voir,du Pérou'' (2018).
Note: Notre circuit excluait: Rio Madre de Dios, Puerto Maldonado et Cajamarca (sur le circuit au nord de Lima)
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Partie I
LE PÉROU
Troisième pays de l’Amérique latine par sa superficie (1 285 220 km2). Il offre des microclimats et géographies variés : montagnes, canyons, hauts plateaux, déserts et jungle luxuriante (l’Amazonie représente la moitié de la surface du pays). Il est situé au sud de l'Équateur, de la Colombie, à l'ouest du Brésil et Bolivie et au nord du Chili.
Population
Près de 32,17 (2017) millions d’habitants dont 10 à Lima. Quelques grandes villes dont Arequipa (1 million), Trujillo (env. 900 000), Chiclayo (730 000 (2011)) et Cusco (430 000)
‘’La structure des classes est clairement identifiée, avec les peuples indigènes en bas de la pyramide et les descendants des Espagnols tout en haut. Les riches sont extrêmement riches, les pauvres très démunis et la classe moyenne émerge à peine (Voir)’’
La moitié de la population est constituée d’indigènes très démunis et, en grande majorité, parle Quescha (13 millions de locuteurs).
Au centre dans les régions (Huancavelica, Apurimac, Avacucho, etc.) 44% de la population vit dans une misère extrême.
Le catholicisme est la religion officielle (pratiquée par 90%) mais la constitution garantit la liberté du culte.
Économie
Les mines rapportent la moitié des recettes à l’exportation suivie de l’agriculture (33% de la population), de la pêche (premier exportateur mondial de la farine de poisson) et du tourisme (1,5 millions de visiteurs-an).
L’écotourisme, à peine développé, devient de plus en plus populaire et sera bientôt
une des principales destination grâce à son formidable réservoir de biodiversité (l’un des plus grand au monde).
Éducation
‘’Les jeunes sont persuadés que seul l’enseignement à l’étranger est digne de ce nom. Plus de 400 000 Péruviens âgés de 15 à 29 ans quittent ainsi le pays chaque année ‘’ (Voir)
L’éducation est gratuite et obligatoire mais profite en grande partie aux riches (écoles privées) car les écoles publiques manquent vraiment de ressources et ont du mal à fournir une formation reconnue, surtout dans les milieux ruraux.
LIMA
La plus grande ville au monde située en plein désert. Capitale, métropole et porte d’entrée du Pérou. (10 millions d’habitants). Fondée en 1535 par Francisco Pizarro, Lima demeurera la capitale sud -américaine de l’empire espagnol pendant près de deux siècles.
Cette ville est scindée en 3 quartiers dont les deux plus importants sont ‘’Centre de Lima’’ et ‘’Miraflores & San Isidro’’.
Deux jours libres pour visiter cette mégalopole c’est peu, mais assez pour en avoir un bon aperçu.
Plaza Mayor
Note: Durant leur domination en Amérique du sud, les espagnols ont érigé la plupart des villes sur le même modèle. L'église ou la cathédrale était le point central et au-devant se trouvait la place et entourant la place, les édifices principaux (palais, mairie, évêché, etc.) et au milieu de la place une statue représentant le fondateur ou personnage principal de la ville, ou bien une fontaine .
La Plaza Mayer en est un bon exemple. On y retrouve: la cathédrale, le palais présidentiel, l’hôtel de ville et l'évêché. De plus, des musées, arcades avec des magasins et restaurants. Une grande statue ainsi qu'une fontaine.
La cathédrale de Lima, reconstruite, en partie, plusieurs fois, suite à des tremblements de terre répétés. Le dernier chantier date de 1758. Les salles du chœur comptent parmi les plus belles œuvres d’art du Pérou (il faut les voir sur place car les photos sont interdites dans la cathédrale)
Sur le côté gauche, c’est la palais Arzobispal, logement de l’archevêque., avec ses deux balcons
sculptés de style mauresque.
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| La cathédrale et la fontaine centrale |
Côté sud, avec ses arcades et nombreux magasins et le musée d’art religieux
Côté nord, le palais présidentiel
Face à la cathédrale, Mucipalidad (l’hôtel de ville)
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| Le général San Martin |
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Exemple de balcon de style mauresque
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| Harmonie militaire offrant un concert dans la cour du palais présidentiel. |
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| Pourquoi pas une photo? |
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| Petite manifestation politique contenue par la police anti-émeute et ce, devant le palais présidentiel.. |
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| Une rue piétonnière parmi plusieurs qui partent de la place. |
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| Cherchez l'erreur? Ce marchant de fraises n'est pas autour de la place car il n'a pas le droit d'y être. En effet, dans la plupart des villes du Pérou, dans un certain périmètre de la vieille ville, y incluant la plaza, seuls les piétons, les petits véhicules (les taxis entre autres) y sont autorisés et la police touristique y veille...gare aux délinquants! |
Miraflorès
Fondé en 1857, Miraflorès est
aujourd’hui le quartier le plus prospère de Lima. Les nombreux commerces,
théâtres et cinémas en font l’un des plus animés de la ville, sans compter le
nombre de cafés dont il détient le record.
Surplombant le Pacifique, les
falaises de Miraflorès sont très recherchées par les Liméniens. Les parcs
linéaires, les diverses activités (skate board, parapentes, jogging, etc.) leurs permettent de jouir d'un environnement agréable.
Dans le milieu de Myraflorès il y a le parc Kennedy qui est le plus fréquenté, avec ses marchants ambulants, ses marchés d'artisanat et ses danseurs qui se produisent le dimanche dans l’amphithéâtre au centre du parc.
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| Un des jardins le long du parc longeant les falaises |
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| Base des parapentes, juste au pied de la falaise. |
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| Tours à bureaux et à appartements |
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| Vue sur le milieu des affaires (tous les matins il y a de la brume, due à l'océan Pacifique), dans le parc LARCOMAR |
Les ''lovers'' dans le parc DEL AMOUR |
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| Phare situé au bord d'une falaise, dans le parc EL FARO, survolé par un parapente avec un pilote et un client. |
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| Autre partie du parc linéaire |
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| Vue sur l'autoroute qui suit la mer et les falaises |
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| Quelquefois nous pouvions voir 3 parapentes en même temps qui survolent Myraflores |
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| Une des deux jetées |
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| Petit mail sympathique qui surplombe la falaise, dans le parc MARIA REICHE |
PARACAS
Petit port de pêche, station balnéaire et porte d’entrée de
la Réserve Nationale de Paracas et des Îles Ballestas. Située sur le Pacifique,
à 300 km
au sud de Lima, dans la région de ICA.
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Le remblai le long du port et de la plage. Beaucoup d'étals d'artisanat et de restaurants de produits de la mer
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| Vue sur le port au coucher du soleil.. On peut voir la densité des bateaux de pêche qui sont au repos |
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| Autre vue qui donne une bonne idée du nombre élevé des bateaux de pêche |
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| Il n'y a pas que les marins qui habitent sur les bateaux. Les cormorans en sont un bon exemple. |
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| Autre preuve que la plupart des péruviens sont très croyants |
Reserva Nacional de Paracas
et Islas Ballestas
À partir de Paracas, de nombreux
bateaux aménagés pour les visites, nous amènent dans les « Galápagos
péruviennes », situées dans le Parc National de Paracas baigné par le courant
froid de Humboldt, venant de l’Antarctique, et le courant chaud du Niño qui
descend de la zone équatoriale. La rencontre de ces deux courants forme une
faune marine exceptionnelle qui attire toutes sortes d’oiseaux (160 espèces) et grand nombre
d’espèces marines : vautours, flamants roses et blancs, pétrels, cormorans,
lions de mer, pingouins, manchots et d’autres producteurs de guano, dont les
gisements étaient connus des Incas qui les firent exploiter.
Depuis le bateau nous avons vu un
énigmatique géoglyphe, représentant un candélabre aussi nommé
‘’Tres Cruces’’ ou ‘’Tridente’’. Il est tracé sur le flanc d’une colline, dans
un rocher de couleur crème.
Guano
Durant des siècles, cette zone insulaire va accumuler tout naturellement de grandes quantités de guano sur son sol. Au xixe siècle, l’économie du Pérou en tirera profit, avec des extractions jusqu’à 30 mètres de profondeur, en exportant le guano comme engrais vers l’Europe et l’Amérique du nord. Depuis le milieu du xxe siècle, l'extraction y est réglementée, procédant par campagnes de ramassages organisées. On y estime, actuellement, une production de plus ou moins 1000 tonnes de guano annuels prélevés tous les 7 ans. En dehors de cette période, un gardien contrôle la réserve. (Wiki)
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| Notre véhicule flottants, au port de Paracas, prêt pour le départ vers les îles Ballestas. |
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| Géoglyphe (Candélabre-Tres Cruses) tracé dans le rocher (tranchées de 50 cm de profond) sur le flanc de la colline (180 m de haut par 70 m de large). On ne connait pas l'époque de la réalisation mais on retrouvé à proximité des poteries datant de 200 ans avant J.C. Le sel de la mer et les vents ont cristallisé les formes par contre, les grosses pluies (inhabituelles) du début de l'année ont eu un impact négatif important sur le site. |
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| Trace de guanos importante |
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| Installations pour l'exploitation du guano. |
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| Installation servant à l'exploitation du guano. |
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| Des ''Fous Variés'' |
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| Installation pour l'exploitation du parc |
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| Les îles vues de loin |
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| Cette photo montre la densité et le nombre important d'oiseaux |
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| Sur l dessus il y a une grande quantité d’oiseaux |

Oasis de Huacachina
Situé à
5 km
de la ville de Huacachica, en plein désert, autour du petit lac central, se sont développés des hôtels, restaurants et petits magasins de produits artisanaux pour les touristes. En plus de la particularité de l'endroit s'est développé deux principales activités soit la pratique du surf des sables et le Dune-Buggy.
Avec ces derniers, plaisirs et
sensations fortes sont au rendez-vous ainsi que la fraîcheur du désert au
moment du coucher du soleil. Parlez-en à Annie et Nicole!
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L'oasis vue du haut de la dune la surplombant. Sur la droite il y a le petit lac
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| Les bolides près pour le départ |
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| Des femmes pas très impressionnées |
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| Un buggy arrêté pour que ses passager descendent en surf la pente de la dune |
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| En attente du coucher de soleil. Tout le monde est bien habillé parce qu'il fait froid, sauf……... |
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| les deux ci-dessus qui pensaient qu'un désert c'était très chaud…...mais qui sont gelées! |
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| Beaucoup de bolides se sont donnés rendez-vous pour le spectacle du coucher de soleil |
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| Vue sur le désert de sable |
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| Vue du le village Huacachina situé à 5 km |
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| Dans la journée des surfeur des sables font du surf sur les pentes abruptes des dunes. |
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| Pourquoi ne pas se détendre en faisant du pédalo? |
La boisson ''Pisco''
Le Pisco est revendiqué par le Pérou comme leur boisson nationale. C'est une eau-de-vie. Le Pisco est le résultat de la distillation du jus de raisins de musca vinifiés.
Les raisins sont foulés au pied pour ne pas écraser les pépins (amères). Par la suite le jus est mis dans des jarres (piscos) pour la vinification, puis distillé. L'alcool obtenu qui titre
60° est coupé avec de l'eau déminéralisée afin d'abaisser le degré alcoolique vers
40°, plus propice à la consommation. Par la suite il sera vieilli dans des piscos (au Pérou).
Le terme pisco pourrait avoir deux origines. Une première origine pourrait être le premier port d'exportation,
Pisco, à 200
km au sud de
Lima. Ce nom provient lui-même du
quechua pisqu (pisku, phishgo, pichiu) qui désigne les oiseaux qui abondent dans la zone des vallées de
Pisco,
Ica et
Nazca. Une seconde origine pourrait être liée à la vallée de
Pisco où habitaient, il y a plus de deux mille ans, les
Paracas, renommés par leur céramique et dont les potiers étaient, à l'époque de l'
Empire inca, appelés piskos. Depuis cette époque, les poteries servant à stocker des boissons, y compris alcoolisées, sont aussi appelées piskos. La première liqueur de raisin produite au Pérou a été stockée dans des piskos, et cet alcool aurait ainsi acquis le nom de son emballage. (Wiki)
Généralement le Pisco est bu sous forme de cocktail. Le plus connu est le ''Pisco sour''.
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| Quelques piskos servant à la vinification. |
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| Condenseur lors de la distillation (production artisanale) |
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| Cuves de vinification |
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L'exploitation que nous avons visitée était vraiment artisanale. À gauche, ce sont deux cuves pour la réception des grappes.
La production annuelle au Pérou est 6,7 millions de litres (2009) et de ce fait, je crois qu'il n'y a pas que des producteurs artisans.
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| À peine avoir quitté le désert de sable, nous étions dans les vignes. |
Lignes de Nasca
‘’Les remarquables lignes de Nazca ont été épargnées par le
temps grâce au climat aride du littoral Péruvien. Ces géoglyphes disséminés sur
le haut plateau entre Nazca et Palpa forment un ensemble comptant 10 000
lignes et plus de 70 figures humaines ou d’animaux stylisés découvertes du ciel
pour la première fois en 1927. Tracées env. 500 ans av.J.C., elles ont été inscrites
au patrimoine mondial par l’Unesco en 1994.
Centre cérémonial ou piste d’atterrissage pour vaisseaux
spatiaux? Les lignes de Nazca demeurent l’un des plus grands mystères
archéologique au monde’’ (Voir).
Sur la route de Nazca, il y a une tour d’observation (une
deuxième sera bientôt en fonction) qui permet de visualiser 3 dessins (lézard,
arbre et mains). Vu du ciel, ce n’est pas évidant de bien zoomer car les
lignes ne sont pas bien visibles, surtout lorsque l’avion dans lequel j’étais, a
survolé plus haut que prévu. Pourtant j’avais payé pour un survol en basse altitude…J’étais
en pétard!
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| Un de la vingtaine d'avions qui survolent le site des lignes |
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| L'arbre vu du mirador |
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| La baleine |
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| Le singe |
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| Colibri |
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| L'Araignée |
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| Le Condor |
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| Les trois dessins près du mirador (Lézard, arbre et main) |
CIMETIÈRE PRÈ-INCA DE CHAUCHILLA
Situé à une vingtaine de kilomètres de la ville de Nasca, en plein désert, le cimetière semble dans le ''milieu de nulle part''.
Datant de l’an 1000 et appartenant à la culture Inca-Chinc,
le cimetière renferme des momies remarquablement bien conservées par le climat
aride. Paysage lunaire (avec un vent à ‘’écorner les bœufs’’ le jour de notre
visite) dans lequel il a été aménagé un sentier au milieu des fragments de
poterie, d’os et de lambeaux de tissus (conservation impressionnante). Très peu
visité et loin des circuits touristiques de masse.
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| Photo prise dans le petit musée à l'entrée du site |
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| Le sentier est bordé de pierres blanches et chaque sépulcre est abrité du soleil |
AREQUIPA (la Ville Blanche)
Majestueusement encadrée par les volcans Misti et Chachani,
Arequipa est surnommée "la ville blanche" du fait de ses maisons et
bâtiments coloniaux d’un blanc étincelant, construites en sillar volcanique très
claire. Ville coloniale fondée en 1540 par les conquistadors espagnols.
Elle est à 2 335 m d'altitude et a env. 1 300 000 habitants, ce qui en fait la deuxième ville la plus peuplée au Pérou.
Les points principaux d’intérêts sont :
- Marché San Camillo dont la structure métallique fut
dessinée par Gustave Eiffel;
- Plaza de Arma avec la Cathédrale et l’église des
Jésuites, renommée pour sa façade ciselée et son maître Santa Catalina .
- Le splendide monastère Santa Catalina, magnifique
monument du 16ème siècle de style andalou. Il est si vaste qu’il est semblable
à une ville, avec ses rues, ses jardins, ses cloîtres et ses parcs.
- Musée de la cathédrale avec plus de 520 pièces
représentant des ornements religieux et des peintures religieuse de l’époque
républicaine.
Ville agréable ayant laissé un très bon souvenir à mes deux
accompagnatrices.
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| Une des carrières de sillar près de Arequipa (roche volcanique blanche utilisée pour la majorité des constructions à Arequipa) (photo prise sur Internet) |
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| La Cathédrale qui a résisté à plusieurs séismes. Elle est en sillar blanc et possède un musée. |
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Place d'armes avec vue sur la cathédrale.
Autre vue de la Place d'armes
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| L'église St-Augustin (1575) en sillar blanc |
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| Nef de l'église San Augustin |
Marché San Camillo
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| Structure métallique dessinée par Gustave Eiffel. |
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| Pourquoi pas un peu de feuilles de coca pour minimiser les effets de l'altitude? |
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| Fronton en pissac, de la banque |
Que c'est tentant! |
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Monastère Santa Catalina
Le couvent Santa Catalina, fondé par Doña María de Guzmán, a été construit en 1579. Sa surface est de 20 462 m2. Il hébergeait 450 religieuses en clôture, qui n’avaient aucun contact avec le monde extérieur jusqu’en 1970. Le couvent est si vaste qu’il est semblable à une petite ville avec ses rues, ses jardins, ses
cloîtres et ses parcs.
Le couvent est au centre de la ville d’Arequipa, classée au patrimoine mondial. Il a conservé son architecture originale du XVIe siècle. (Wiki.)
Dans les familles à l'époque coloniale, le cadet de la famille entrait au service de l’Église. Le monastère de Santa Catalina acceptait principalement des femmes de riches familles d'ascendance espagnole, la dot d'entrée étant élevée (les sœurs les plus pauvres pouvaient entrer sans payer de dot). Les sœurs aisées entrant au couvent avait une cellule (une chambre) privée, et pouvait venir avec jusqu'à 4 serviteurs ou esclaves. On peut voir dans certaines cellules la pièce de la soeur et aussi la ou les chambres des serviteurs.
En 1871, le pape Pie IX envoya Sœur Josefa Cadena, O.P., religieuse stricte de la République dominicaine, pour réformer le monastère. Elle renvoya les riches en Europe et libéra tous les serviteurs et esclaves, leur donnant le choix de rester nonnes ou de partir.(Wiki)
Depuis la visite du pape Jean Paul II en 1985 les sœurs ont le droit de parler et de sortir.
En avril 2019, environ 25 sœurs y résidaient encore, âgées de 18 à 90 ans.
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| Plafond de la chapelle |
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| Salle Profondis, pour veiller les morts. |
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| Cloître |
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| Cloître des orangers. Autour ce sont les cellules des religieuses professes (après avoir prononcé les vœux) |
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| Peinture dans la chapelle des novices |
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| Cellule |
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| Lavoir |
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| Parloir du côté visiteurs |
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| Salle des petits ouvrages. C'est dans cette salle que les religieuses recevaient des visites importantes à condition d'en avoir reçu l'autorisation par l'évêque. |
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Autre cellule.
Note: Les cellules sont différentes en fonction du rang et de la richesse de la religieuse. |
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| Entrée du noviciat |
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| Une cuisine avec un four à bois. Il y en a plusieurs dans le monastère. |
Vallée de Colca
En route pour Chivay
Eaux thermales de Chivay
Chivay n'est pas une ville très attrayante mais elle est la porte d'entrée au Canyon de Colca. Par contre, elle a des sources thermales d'eau chaude (38 C) sulfureuse provenant de la montagne. Pourquoi ne pas en profiter en attendant le souper?
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| Le trio infernal en train de mijoter |
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| Les casiers |
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| Environnement agréable. |
Il y a plusieurs bassins |
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Canyon de Colca
Le canyon de Colca, qui s'étend sur 100 km a une profondeur maximum de 3 400 m. Il se situe au nord d'Arequipa. Il était autrefois considéré comme le canyon le plus profond du monde. Toutefois, il a été démontré depuis, qu'un canyon voisin, le Canyon de Cotahuasi, était encore plus profond (3 535 m). Son point culminant est à 4 350 m d'altitude et on trouve la rivière de Colca dans la vallée.
Note: C'est majestueux mais moins spectaculaire que le Grand Canyon (USA) qui est plus étroit.
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| Cactus de barbarie qui bordent le canyon |
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| La croix du condor, lieu d'observation des condors, dans le canyon de Colca |
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| Il y en avait du monde! |
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| Un condor en plein vol |
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Un couple de condors au repos. Oiseau sacré chez les Incas. Le plus grand oiseau volant au monde. près de 1 m de haut et 3 m d'envergure. Il peut voler des heures sans recourir à ses ailes, en exploitant les courants ascendants. À cause de la disparition continue de son habitacle et des pesticides à usage agricole, son espèce est en danger. Il est inscrit sur la liste des espèces menacées
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| Canyon, au point d'observation des condors |
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| Monts enneigés au bord du canyon |
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| Malgré l'aridité de l'environnement quelques fermiers y élèvent des bovidés. |
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| Dans le fond du canyon (aux endroits moins étroits et profonds) il y a des villages et beaucoup de cultures en terrasse. |
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| Village dans le canyon (vraiment minéral comme le dit souvent Michel) |
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| Autre vue de cultures en terrasse. |
Village de Yanque
Situé près de la route conduisant au mirador pour observer les condors, s'y arrêter n'est pas une perte de temps. Son église de l'immaculé conception affiche une façade de style métis et renferme une croix processionnelle en argent du XVIe siècle.
Lors de notre visite il y avait un groupe folklorique en action.
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| Quelques jolies andines avec leurs camélidés pour des photos. |
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| Danseurs folklorique du village |
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| Remarquez le masque porté par le danseur! Tous les danseurs portent un masque dans le but d'éviter d'embrasser la partenaire. |
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L'église de yanke.
Le clocher est maintenu par des renforts après avoir été fragilisé par un tremblement de terre en 1991.
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| Nef de l'église |
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| Un des autels (à remarquer l'habillement des vierges...comme des poupées) |
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| Dès que les touristes sont là, il y a des artisans qui nous montrent leurs travail. |
Puno
Après 5 h de route dans l'altiplano nous arrivions à Puno, capitale du folklore péruvien et point d'accès au lac Titicaca.
C’est le carrefour des cultures aymara et quechua auxquelles
se mêle l’influence coloniale, ce qui donne une grande diversité de fêtes
folkloriques qui d’après les spécialistes sont les plus belles du pays. Plus de
300 danses ont été répertoriées dans la région.
L’évènement majeur de Puno est la ''Fiesta de la Virgen de la
Candeleria'' . Durant 18 jours, des troupes de danseurs pouvant atteindre plus
d’une centaine de participants s’y disputent la vedette.
C’est de là que tous les bateaux partent sur le lac
Titicaca.
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| Cathédrale de Puno |
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| Une rue dans Puno |
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| Affiche dans Puno |
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| Ville peu attirante. La plupart des contructions sont en briques rouges sans revêtement comme le plâtre ou crépis. |
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| Rue piétonne se rendant à la place d'armes qui était en pleine rénovation |
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| Cour à bois le long de la route principale |
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| Une partie du port (lieu de départ des bateaux pour le lac) avec les bateaux à touristes qui sillonnent le lac Titicaca |
Lac Titicaca et ses îles (3812 m)
C’est deuxième lac d’Amérique du Sud (8 300 km2, 194 km de long et 80 km au plus large) et le
plus haut lac navigable au monde.
Les habitants des nombreuses îles ont conservé un mode de
vie traditionnel fondé sur la pêche, l’agriculture et le tissage.
Les textiles constituent leur principale source de revenus.
Les prix sont fixes, et le produit de leur vente est mis en commun puis
redistribué entre les habitants.
Lors de notre séjour nous avons visité trois îles.
Îles Uros
Les
Uros se considèrent comme étant le peuple le plus ancien de
la terre. La légende raconte ‘’qu’ils existaient déjà avant le soleil et ne
pouvaient se noyer ou être frappés par la foudre’’La
plus grande des îles flottantes aurait été échafaudée il y a cent soixante ans.
On y trouve une salle communale et une école.
Les
Uros utilisent le roseau (totora) comme support des îles flottantes, pour
s’alimenter, ou entretenir les feux disposés sur des roches plates, ainsi que
pour construire leurs maisons, les bateaux et pour créer des objets artisanaux.
La plupart d’entre eux vivent de la pêche et du tourisme.
Il y a env. 40 îles flottantes. Elles sont construites sur un socle de racines aquatiques. Chaque semaine, l'ajout de roseaux vient compenser la dégradation des couches inférieures.
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| La chef du village nous montre comment on procède pour créer une nouvelle île flottante. C'est à partir des racines aquatiques qui sont coupées en un bloc puis assemblées par des joncs ou de la corde. |
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| Cette uros nous a présenté sa maison et par la suite a essayé de nous vendre quelques travaux (tissage ou objets en roseaux) qu'elle réalise. |
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| La toiture est en roseau avec une toile de polyester entre deux couches (on se modernise). D'ailleurs ils se servent des panneaux solaires afin d'éviter la bougie et ainsi il diminuent le danger d'incendies |
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| Vue sur plusieurs îles flottantes |
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| Notre guide qui nous présente l'histoire, la vie et l'environnement des Îles Uros et ce, avec la chef du village qui ne parlait que le dialecte local (Notre guide connaissait les dialectes locaux, le quechua, l'anglais et bien entendu, l'espagnol. |
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| Vue sur le côté touristique (on se demande si les îles qui sont visitées sont bien habitées 24/24???) |
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| Chant d'au revoir par les femmes de l'île visitée par notre groupe (env. une vingtaine de touristes) |
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| La capitale des îles Uros, Hanan Pacha |
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| Transfert en Caballitos de totora, de l'île visitée à la capitale Hanan Pacha. Ces embarcations , dites ''Chevaux de roseau'' sont typiques de la région et sont mues par des rameuses. |
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| Des Uros en quête de roseaux |
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| Heureusement qu'il n'y a pas de grosses vagues. |
Île Amantani
L'île d’Amantaní
de forme circulaire, ayant une superficie de 9,28 km2 et une population de
3 663 habitants répartis en 800 familles.
L'île dispose de deux pics, le Pachatata (la
"terre de père") et le Pachamama (la "terre mère"), avec
des ruines Inca et Tiwanaku (temple) sur leur sommet. Les collines sont en terrasses
principalement travaillées à la main et plantées de blé, de quinoa, de pommes
de terre et d'autres légumes.
La plupart des habitants vivent dans des
maisons de pisé. Il y a un petit centre de santé et une école. Certaines
familles proposent des repas et l'hébergement pour les touristes. L'île n'a pas
de voitures et, maintenant, l’électricité est fournie grâce à des panneaux solaires.
C’est sur cette île que nous avons été hébergé
par une famille.
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| Les futurs hôtes attendent ceux qui vont être désignés par le guide |
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| Nos hôtes Sébastian et Maria |
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| En route vers notre gîte (quelle barbe! il faut monter.) |
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| He non! ce n'est pas encore dans cet îlot, il faut encore monter…. |
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| Pas mal notre gîte avec vue, sur le lac, sans obstacle ! |
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| La vue! |
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| En route vers la place du village. |
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| La voilà! avec un Inca au centre (en réalité, seulement l'empereur s'appelle Inca…..c'est l'Inca) |
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| Au loin la chaîne des Andes avec ses volcans situés en Bolivie. |
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| Le temple Pacha mama. On dit, qu'il faut en faire 3 fois le tour puis faire un vœu qui sera réalisé dans un futur proche!!! je l'ai fait mais…. il tarde à se réaliser. |
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| Au pied du temple et au coucher de soleil. Cette gentille tricoteuse a bien accepté d'être prise en photo. |
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| Coucher de soleil sur le lac Titicaca |
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| Vue au loin sur la Cordillère : une petite éruption. |
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| Comme il n'y a pas de véhicule moteur, il est bon d'avoir de l'aide pour les transports |
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| De très bonne heure, les hommes et femmes partent dans les parcelles avec tous leurs outils |
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| Comme je le disais précédemment, les femmes aussi se lèvent de bonne heure. |
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| École et centre social pour le village. |
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Quoi qu’étant autonome et peu versés sur les technologie modernes, ils ont des batteries de panneaux solaires.
Chaque maison a son propre panneau. Ne pas oublier que les habitants vivent en communauté et presque tout est partagé. |
Île Taquile
Île vallonnée et mesurant 5,5 sur
1,6 km,
avec une superficie de 5,72 km2. Taquile compte environ 2 200 habitants. L’île est
entièrement recouverte de terrasses et les villages se répartissent entre la
côte et le plateau central.
Le point culminant de l’île se situe à 4 050 mètres
au-dessus du niveau de la mer, et son village principal est à 3 950 mètres
d’altitude. On trouve des ruines pré-Incas sur la partie la plus haute de
l’île, ainsi que des terrasses agricoles sur les coteaux.
La vie à Taquile est encore largement épargnée par la
modernité du continent. Il n’y a pas de voiture sur l’île, ni d’hôtel, et seuls
quelques petits magasins vendent des produits de base. La plupart des familles
utilisent des bougies ou des lampes de poche alimentées par des piles ou à la
main.
On y a aussi développé un nouveau mode de tourisme contrôlé
directement par la communauté, qui propose logement, transport et restauration
aux touristes.
La culture est très animée à Taquile, ce qui se reflète
entre autres dans les costumes traditionnels, qui sont portés par tous.
D’ailleurs, les habitants ont un code vestimentaire très strict lié au statut
social et situation familiale.
Note : Taquile est surtout connue pour son artisanat de haute qualité, non seulement au Pérou, mais aussi dans le monde.
« Taquile et son art textile » ont été inscrits sur la liste
représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par
l'Unesco en
2008 (originellement proclamé en 2005). Le tricot est réservé aux hommes, dès
l’âge de huit ans. Les femmes, quant à elles, s’occupent du tissage.(Wiki.)
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| Petits abris pour protéger des vagues. |
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| Une vue de l'île. Au milieu, l'on voit la prise d'eau afin de la distribuer aux habitants (ceci ne peut se faire que depuis l'installation des panneaux solaires) |
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| Quelques marchands installés sur le quai principal |
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| Porte d'entrée au village (rappel des portes d'entrées dans les sites Incas.) |
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| Depuis peu (années 2000) les sentiers principaux sont dallés et des personnes s'assurent de leur propreté. |
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| Place d'armes du village Huillanopampa (3940 m) autour de laquelle on trouve quelques dépanneurs et des salles d'exposition de la coopérative pour les produits locaux . |
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| La cantuta, fleur sacrée de l'Inca et fleur emblématique du Pérou. On en voit aussi de couleur jaune. |
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| Diner en groupe avec vue sur le lac...que du bonheur! (truites, patates, quinoa...que du local) |
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| Ce villageois, avec notre guide, nous présente les codes vestimentaires très strict des habitants de l'île. Ce dernier est lié au statut social et à la situation familiale. |
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| Le même villageois nous montre comment on fabrique localement des shampoing à partir d'une plante locale. |
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| Une jeune fille à l'ouvrage (rares sont les femmes qui sont inoccupées, comme la jeune fille) |
Fin de la partie I
Note: Voir la partie II, en revenant en haut de la partie I et, à droite vous avez les ''Archives du Blog'' Vous tapez sur Pérou partie II et ainsi vous pouvez continuer le voyage.
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