vendredi 10 novembre 2017

Le Népal (du 22 au 30 octobre 2017)

Le Népal 

Voyage effectué avec un guide et un chauffeur avec deux couples: Annie, Nicole, Michel et Moi-même (René)



Comme étant un prolongement naturel de notre visite du nord de l'Inde, nous nous étions réservés 10 jours pour le Népal.

Ce petit pays de 30 millions d'habitants, enclavé entre deux géants que sont l'Inde et la Chine, est devenu, après multiples péripéties, une république démocratique en 2008. Tout comme sa politique, c'est un pays de contrastes pour: son relief ( de 70 m à 8 850 m d'altitude), ses religions majeures (80% hindouistes, 18 % bouddhistes, 2% de religions diverses), de 50 castes et ethnies, une grande biodiversité, une grande variété d'écosystèmes et sept sites classés au patrimoine mondial de l'Unesco.
C'est une société rurale traditionnelle (80% sont paysans). Seulement trois villes principales se sont développées. Son économie y est peu diversifiée. L'éducation, la santé et les infrastructures connaissent de graves lacunes. Le Népal est classé comme étant le 10ème pays le plus pauvre au monde......mais il reste un des pays les plus hospitaliers 

Dans les années 70, au cœur de la révolution hippie, Kathmandou a été un pôle d'attraction pour la jeunesse occidentale (Yoga, méditation et la ''mari''). Le mythe est maintenant révolu et depuis, la ville s'est développée d'une façon chaotique et n'est plus attirante (c'est mon point de vue).

Le tourisme actuel se résume presque exclusivement au niveau des treks. Beaucoup de  montagnards se sont transformés en guides, porteurs ou aubergistes laissant aux femmes une grande charge de travail pour maintenir leur style de vie. De plus, les touristes ont  provoqué une hausse du coût de la vie pour ces habitants locaux.
''Rien pour contribuer équitablement au développement des communautés locales tout en sauvegardant les spécificités culturelles qui cimentent leur vie collective (Wikipédia)''.

Le lendemain de notre arrivée à Kathmandou, avec une journée de retard suite à un report de notre vol (panne technique), nous partions sur l'unique route pour se rendre à Pokhara (3ème ville du Népal) point de départ de nombreux treks autour de l'Annapurna (7 hrs de route pour 198 km).


Note: Notre voyagiste, Movindia, avait sous-traité notre séjour à une petite compagnie locale qui nous a organisé notre séjour de niveau backpakers, sans tenir compte de notre âge et un minimum de luxe..... Gros changement avec l'Inde où nous avions été choyés.

Pokhara


Malheureusement, à cause de la durée des voyages entre Kathmandou et Pokhara nous n'avons pas pu la visiter ainsi que son environnement.
Le lac Phewa de 4,4 km2 qui borde la ville en fait un attrait intéressant. La ville est surtout organisée pour recevoir les touristes: petits magasins (shops) ou étals, hôtels et restaurants y sont très  nombreux.
Plusieurs sites à visiter, autour de Pokhara, étaient au programme et divers évènements ont réduit le temps disponible en ''peau de chagrin'' et de ce fait pas de visite...snif!.

Exemple du trafic sur la route de Pokhara
Les chauffeurs changent les pneus crevés ou les suspensions au risque de leur vie sur les bas côtés très très étroits.
Que de camions bariolés et d'autobus!
Le trafic toujours intense

Note: Nous conseillons fortement de prendre l'avion pour effectuer les 198 km qui sont très pénibles (mauvais états de la route, les centaines de camions et autobus locaux qui y circulent sur une route très sinueuse et ce, à travers les animaux, tracteurs et milliers de motos ou scooters).


Trek (Annapurna Panorama Trail)



Jour 1  

Pokhara (en voiture) à Nayapul et, à pied, Nayapul à Tikhe Dunga (10 km et 500 m alt.)


Le trajet entre Pokhara et Nayapul se fait en voiture ou autobus et ce, sur une route où il ne reste à peine que 50% du pavage et souvent très étroite....c'était très rock and roll.
D'ailleurs, je disais à mes compagnons: ''dans deux à trois ans, il n'y aura plus d'asphalte sur cette route''.

À Nayapul, on se rend à l'entrée du Park de l'Annapurna en traversant deux petits villages le long de la rivière Modi et ce, en passant par l'enregistrement et un check point. Armés d'un bâton de marche acheté localement, nous étions tout feu tout flamme en direction de l'inconnu car nous n'étions pas préparés pour ce faire (manque d'informations sur le parcours et sur ce que nous devions apporter).

Une petite photo lors de notre entrée dans le parc

Paysages magnifiques, plusieurs petits villages typiques traversés et des milliers de marches assez régulières.
Arrivé à Tikhehunga après 4 hr de marche nous étions content de déposer notre sac à dos dans un guest house plus ou moins propre (la propreté népalaise ne correspondant pas à nos habitudes). Toilettes à la turque communes, douche à l'eau froide (chauffage solaire) si on a le malheur d'arriver après la plupart des randonneurs, pas de serviette ni de couverture. Heureusement, notre hôte nous a dépanné avec des serviettes, qui avaient déjà servies, et de grosses couvertures. Malgré cela, la bonne humeur était au rendez-vous..

Check-Post à Nayapul, avant notre entrée sur le sentier.

Ruches artisanales

Un couple typique népalais de l'Anapurna


En chemin vers Tikhedhunga

Petite pose auprès d'un étal d'objets artisanaux dans un petit village le long du sentier

Vue de notre Guest House sur le village Tikhedhunga

Jour 2

Tikhedhunga à Ghorepani (15 km et 1200 m alt.)

La deuxième journée est la plus dure du circuit car il faut gravir plus de 1 200m en altitude et ce, sans compter les descentes et remontées. Je peux dire qu'il y en a  qui se sont surpassés et qui ont réalisé un exploit qu'ils étaient loin de penser réussir. C'est en fait, grâce au manque d'information. Comme le disait le responsable du déménagement des Halles de Paris à Ringis: ''Si j'avais su que c'était impossible à réaliser, je ne l'aurai pas fait''. Bravo à mes partenaires!!
Nous avons traversé des forêts humides avec de nombreux rhododendrons.
Le soir, étant dans le guest house le plus élevé du village, nous avions une très belle vue sur les montagnes pour le coucher et le lever du soleil. Très impressionnant.

Forêt humide avec beaucoup de rhododendrons

Jeu de lumière sur un rhodendron

Une petite demie heure sous la pluie avec nos imperméables de fortune. Heureusement, nous étions au restaurant lorsque l'ondée a été la plus forte.  Ce fut la seule ondée de tout notre voyage en Inde et Népal 
 .
Le village de Banthanti, sur notre parcours

Ne pouvant amener un concasseur, on se débrouille comme on peut pour avoir de la pierre concassée pour le béton ou les fondations.

L'Annapurna sud (7219 m) au coucher du soleil

Le Hiunchull  (6441 m) au coucher du soleil

Notre guide et Annie en attente du lever du soleil

premier rayon sur l'Annapurna sud





Jour 3

Ghorepani à Tadapani (15 km)


Malgré les muscles endoloris, nous avons traversé d'autres forêts de rhododendrons énormes qui doivent être magnifiques au moment de la floraison.
Nous étions souvent dans des milieux humides.  Comme nous étions souvent en mode descente nous n'avons pas souffert de cette étape.
Le village de Tadapani est très beau avec vue sur l'Annapurna du sud. Le guest house où nous sommes allés avait des chambres avec salle de bain incluse et de l'eau chaude. Quel bonheur!

Bien entendu,  le lever du soleil sur l'Annapurna faisait partie du spectacle local (pour le coucher du soleil il a fallu en faire son deuil à cause des nuages).
Aire de repos le long du sentier (les porteurs ou randonneurs peuvent s'assoir tout en se soulageant du poids de leur charge.
Étals bien fournis, dans un petit village sur notre sentier

Toujours des rhododendrons
Attention aux marches glissantes!
Chaque randonneur ajoute une pierre à quelques monticules, un peu comme des ''Inukshuk''. En montagne, ils servent de repères pour des sentiers mais dans ce site c'est le seul endroit où on en retrouve.

Que de rhododendrons!



Jour 4

Tadapani à Birethani et Nayapul (13 km) et, en voiture, Pokhara

Avant de descendre vers Nayapul, visite d'une communauté Gurung vivant dans le village de Tadapani puis, du musée Gurung très pathétique. Par la suite, les quatre compères sont descendus très vite vers ''l'écurie''. On sentait qu'ils en avaient assez....pour des petits vieux de 69 ans et plus, c'était un bel exploit.


Lever de soleil sur l'Annapurna sud, vue de Tadapani.
La veille, les nuages nous ont empêchés de voir le coucher de soleil.

Le fameux Fish Tale (Machhapuchhre 6993 m) au levé du soleil 


Beau décor devant ce magnifique Annapurna 


À Tadapani, visite de la partie du village habitée par l'ethnie Gurung
(on en compote environ 500 000. Ils sont à vocation paysanne himalayenne tibétaine et, en majorité, bouddhistes tibétains. Situés autour de Pokhara dont, une centaine dans le village de Tadapani)

Vue d'ensemble de la partie Gurung (les toits sont en lauze ou ardoise locale et après le dernier séisme, les parties endommagées ont été remplacées par de la tôle...plus facile et moins onéreux) 

Tisseuse qui travaille sur une toile de coton qui sert aux porteurs ou paysans  pour arrimer des charges sur le dos.

Une ainée qui prie.
Des jeunes qui jouent aux dés





Musée montrant des pièces anciennes ou utilisées par les Gurungs locaux

Népalais ayant revêtus des habits traditionnels Gurung (les hommes portent la bande de coton servant pour la manutention)

Vraiment très basique. Cela démontre le niveau de richesse très modeste des Gurungs

Mannequin pas très séduisant 

Quelques objets utilisés dans les cuisines
Deux moyens de transport qui se croisent.

Les mulets conduits au sifflet du guide.

Ces mulets parqués près du terminal routier attendent leur chargement

Des voyageurs heureux d'arriver à la gare routière après avoir subit les centaines de virages sur un chemin de terre en très mauvais état.

Note: Calculé par notre guide avec son GPS, nous avons parcouru à pied, 53 km.





Katmandou (la-mythique-katmandou-temple-de-la-pollution) (Wiki.)



Où est le Katmandou de notre jeunesse? Dans les années '70, elle comptait, environ, 180 000 habitants alors qu'aujourd'hui il y en a plus de 1 million. Maintenant, les 7 sites protégés par l'Unesco sont encerclés par un développement urbain désordonné et pollué.

Alors que le Népal a été placé en 2014 deuxième pays le plus pollué de la planète, derrière le Bangladesh, par l’Environmental Performance Index de l’université Yale, rien ne semble devoir inverser la tendance : « La ville continue de s’étendre sans aucune planification urbaine cohérente, déplore Bhushan Tuladhar, l’expert d’ONU-Habitat. Les fleuves Bagmati et Bishnumati sont des égouts, et le débit de l’approvisionnement en eau est totalement insuffisant. La demande est désormais trois fois supérieure à l’offre : 90 millions de litres d’eau sont fournis chaque jour, alors qu’on en aurait besoin de 320 millions de litres ! » (Wiki)

En ce moment, la ville installe un nouveau réseau de distribution en eau traitée et pour ce faire, on ouvre les tranchées dans les rues pavées et par la suite, elles sont laissées en l'état....bonjour la poussière et les bouchons de circulation. 


Une journée complète dans le centre historique de Katmandou avec un guide francophone népalais qui avait une très bonne connaissance de la ville. Nous avons visité trois des 7 sites (le peu de temps oblige) faisant partie de la liste du Patrimoine Mondial de l'humanité de l'Unesco.

 Le temple de Pashupatinath

Le temple de Pashupatinath (1696) est un édifice religieux hindou sis au bord du fleuve Bagmati, à Katmandou, au Népal. Dédié à Pashupati, l'incarnation de Shiva en tant que « maître des animaux », qui est considérée officieusement comme la divinité nationale du Népal[1] ce temple est un des plus sacrés de l'hindouisme et du Népal.
Le temple et ses alentours fait partie de la liste du patrimoine mondial de l'humanité depuis 1979, réuni avec six autres ensembles de monuments sous l'appellation « vallée de Kathmandou »[2]. Lors du séisme de 2015, il est l'un des trois seuls à avoir résisté à la destruction. (Wikipedia).



Un des nombreux étals qui encerclent le site du temple
Vue d'une partie du site, avec, en premier plan, quelques sanctuaires de Shiva, construit au fil du temps. Ensuite, la rivière Bagmati qui plus loin se jette dans le Gange, puis le gath de crémation et enfin une partie du temple.



Place de l'entrée

Des pèlerins faisant des prières animées par des prêtres hindouistes 

Coin pour les prières  


Petit groupe de femmes pèlerins se préparant pour une photo de groupe devant l'entrée du temple.
Malheureusement, les non hindouistes ne peuvent entrer dans le temple, par contre l'activité dans les alentours, de plus de 250 hectares, est très intéressante.

Un des centaines d'ascètes vivant dans les nombreux sanctuaires de Shiva.

Vue sur deux gaths pour la crémation C'est un lieu de crémation aussi important pour les népalais que Varanasi (Bénarès) pour les indiens.

Lorsque le corps est brûlé, les cendres ainsi que le bois sont jetés dans le Bagmati.
En aval, le bois non complètement consumé est récupéré pour être vendu par la suite pour diverses utilisations.
On nous dit, que le fournisseur du bois et autres accessoires, pour la crémation est l'un des plus riches du Népal.
Avant de finaliser la préparation pour la crémation, la famille a amené le corps du défunt sur le bord de la rivière et chacaun met de l'eau sacré de la rivière dans la bouche du mort pour le purifier 

Tout est prêt pour mettre le corps sur le bûcher

La famille ayant préparé le corps pour la crémation




Le temple et ses alentours ressemblent à Varanasi dans sa symbolique et son utilisation. Le long du fleuve on y pratique quotidiennement la crémation selon le rite hindou. Plus le mort est riche plus près du temple il est incinéré. On retrouve aussi beaucoup d'animaux autour du temple. Les nombreux sanctuaires dédiés à Shiva érigés au fil des siècles servent d'abris aux ascètes hindous.



Le stupa Bouddhanath


Construit au XIV siècle, il est l'un des plus grands stupa au monde.
Suite au tremblement de terre du 25 avril 2015, le sommet (harmica) a dû être rénové.

Il a pris la place d'un stupa plus ancien attesté à l'époque licchavi. La base du stûpa se compose de trois terrasses, représentant un mandala géant que les fidèles peuvent parcourir. On peut y voir 108 niches contenant chacune une statue de bouddha. Cette base représentent la terre, la coupole l'eau, la tour surmontant la coupole le feu, la couronne l'air et le pinnacle l'éther. La base de la tour, carrée, constitue une harmika qui porte les yeux du Bouddha ; la partie supérieure en forme de pyramide allongée se compose de 13 degrés qui représentent le chemin vers l'éveil.

L'afflux de nombreux réfugiés tibétains du Tibet (en Chine) à Bodnath (plus de 10 000 Tibétains ont rejoint cette région depuis la fuite du 14e Dalaï lama en 1959) a entraîné la construction d'une cinquantaine de gompas (monastères). Ils témoignent de l'importance religieuse de ce site, étroitement lié à la fondation de Lhassa car il se trouve sur l'ancienne route commerciale reliant cette ville à la vallée de Katmandou.

Stupa sans son harmica, après le séisme de 2015
 On distingue bien les trois terrasses (Mandalas) et les milliers de drapeaux de prière.
Contrairement à la plupart des lieux de cultes des autres religions, le stupa, qui contient généralement des reliques de Bouddha ou d'un saint homme est plein à l'intérieur et constitue un lieu ou les dévotions s'effectuent par le biais d'une circumambulation dans le sens solaire (pradakshina) autour du monument en récitant des mantra et en faisant tourner un moulin à prière.

Au dessus des yeux il y a le Chatra avec 13 Chatravelis qui symbolisent le chemin de l'éveil ou l'ombrelle de Bouddha

Les deux yeux qui symbolisent la présence de Bouddha.

Les nombreux magasins, restaurants, ateliers et quelques monastères bouddhistes encerclent le stupa. Tout est calme et propre.On y ressent bien le recueillement. 


Autre vue de l'environnement du stupa.

Gros moulin à prière à l'entrée du monastère Maitreya

Le dome symbolise un bol à aumônes renversé 

Minis stupas

Les nombreux drapeaux à prière autour du stupa

Quelques uns des centaines de moulins à prière.

La rue bordant le site du stupa, c'est l'enfer....pas d'asphalte (poussière quand la chaussée est sèche), bruit incessant..... quel contraste!

Le Temple  Swambhunath (temple des singes)


Temple situé sur une colline à l'ouest de Katmandou est un des plus anciens et le plus saint des sites bouddhistes de la région. Il surplombe la ville.
Swayambhunath, est parmi les plus anciens sites religieux du Népal. Selon le Gopālarājavaṃśāvalī Swayambhunath a été fondé par l'arrière-grand-père du Roi Mānadeva (464-505), King Vṛsadeva, vers le commencement du Ve siècle. Ceci semble être confirmé par une inscription endommagée sur une pierre trouvée sur le site[1]. L'histoire du site lui-même remonte apparemment à longtemps avant l'arrivée de bouddhisme dans la vallée de Katmandou.
Bien que le site soit considéré comme bouddhiste, le lieu est révéré par les bouddhistes et les hindous. De nombreux rois hindous sont connus pour avoir rendu hommage au temple y compris le roi le plus puissant de Kantipur, Pratap Malla.

Chaque matin avant l'aube, les centaines de pèlerins montent les 365 marches du côté est qui mènent en haut de la colline, passant le Vajra doré (Tibétain : Dorje) et deux lions gardant l'entrée, et commence une série de circumambulations dans le sens des aiguilles d'une montre autour du stupa.

Dans les années 70 il était isolé de la ville par une grande forêt et, développement oblige, il est maintenant encerclé par un urbanisme échevelé.



Après le séisme plusieurs édifices étaient à rebâtir. Lors de notre visite ils étaient en construction.

Un temple de Bouddha sur le site

Quelques uns des singes sur le site, quelques fois agressifs ou chapardeurs

Près du stupa on retrouve des étals qui seraient bien mieux situés s'ils étaient plus éloignés. 

Autel de Bouddha face au stupa

On voit bien des parties du site en reconstruction suite au séisme de 2015




- Katmandou Dubar Square et Patan Dubar Square


Dubar Square constitue le cœur du vieux Katmandou. Il fait partie des sites à ne pas manquer. On y trouve de nombreux temples dont Kathamandap, le plus vieil édifice de la vallée de Katmandou.
Par contre, il a beaucoup souffert lors du séisme de 2015 et plusieurs édifices se sont écroulés. Il est quand même un point d'intérêt pour son environnement.
Patan Dubar Square a été moins touché par le séisme et est une priorité en ce moment.
Malheureusement, pour diverses raisons, nous n'avons pas eu le temps de le visiter.....peut-être une autre fois!!!




Ce séjour au Népal n'a pas été des plus réussi: trop de temps dans les transports, véhicules plus ou moins confortables, guide pour le trek plus ou moins francophone, manque d'informations sur le trek, recul d'une journée du vol de Dehli à Katmandou, manqué plusieurs sites au programme (Patan, Bhaktapur, Bodnath, environs de Pokhara, les deux Dubar Square, etc.) et les hôtels malpropres.

Points positifs: l'amabilité des gens rencontrés, la prouesse ''trekienne'', les nombreux petits villages sympathiques, les paysages magnifiques et la majesté de la chaine himalayenne. 

Je ne pense pas voir le jour où le Népal va s'en sortir par lui même. Trop de contraintes l'en empêche: corruption, partis politiques qui se déchirent, pas d'argent, personnes incompétentes au pouvoir (par ex: le président et le premier ministre actuels n'ont pas fini leur secondaire et ne savent pas comment diriger), la multitude de croyances ainsi que les contraintes religieuses.  C'est vraiment dommage!





FIN









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