mercredi 3 août 2016

GRÈCE du 12 avril au 13 mai 2016


La Grèce 

(131 967 km², 10,8 millions habitants)

 

Nicole, Annie, Michel et René


Kali mèra




Cette année notre voyage biannuel était la Grèce. Voyage planifié à la dernière minute car notre cible était le Pérou. ‘’El Nino’’ oblige : tornades, pluies abondantes, sites fermés, etc., nous avons donc changé de cap rapidement comme nous savons bien le faire.
Afin de maximiser notre visite, nous avons visités des blogs, lu des informations pertinentes et surtout nous avons retenus les sites ‘’Exceptionnel’’ et ‘’Très intéressant’’ du Guide Bleu de Hachette.
Nous n’avions fait que quelques réservations : avion pour la Crète, quelques traversiers, la voiture et les deux premières nuits d’hôtel à Athènes. Étant en dehors de la saison touristique nous avions beaucoup de choix et ce, à des prix très abordables.
Notre plan d’attaque était le suivant (excluant les jours de voyage):
-        2 jours à Athènes;
-        6 jours en Péloponnèse;
-        5 jours en Crête;
-        5 jours sur les Cyclades;
-        8 jours dans la Grèce Centrale (visitée en dernier à cause de la température…d’ailleurs nous avons été dans des villages où la neige n’était pas loin et les feuilles n’avaient pas encore atteint leur maturité).
Nous n’avions aucun apriori mais, à cause du climat économique et de la langue, nous nous attendions à percevoir de la morosité et des difficultés de communication (Nous en discuterons à la fin du blog).
Notre budget était assez serré et nous avons pu le respecter. Le peu de touristes nous a permis d’avoir des bons prix pour hôtels et locations de voitures.

ATHÈNES

Notre hôtel étant à 15 minutes de marche de l’Acropole, pendant deux jours complets, nous avons pu  arpenter sans avoir recours aux transports, le centre de la ville où se trouvent tous les sites à visiter. Nous circulions sans trop de difficulté à travers les nombreux ‘’marchands du temple’’, les ‘’rabatteurs’’ des restaurants, des taxis et des touristes.
Du temps de l’antiquité, il fallait minimiser les distances, c’est ce qui explique la concentration des points d’intérêts sur l’Acropole et autour de cette dernière.

Nous avons visité la plupart des points d’intérêts conseillés :
-        L’Acropole ainsi que son musée;
-        L’Agora grecque et son musée;
-        Les musées: Archéologique National,  art cycladique, art byzantin et grec antique;
-        Le marché central, la tour des vents, la vue du haut du Lycabette;
-        Le théâtre de Dionysos et le premier stade Panathinaïko (stade des premiers jeux olympiques modernes).
Deux journées bien remplies sous un soleil pas trop agressif et une température agréable. Tous les ingrédients pour en garder un très bon souvenir. 

La Promenade archéologique



‘’Grande fierté de la municipalité organisatrice des JO de 2004, elle représente la concrétisation d’un vieux rêve : unifier l’ensemble de la ville antique, de l’Olympiéton jusqu’au cimetière du Céramique en longeant le rocher de l’Acropole. Cette promenade, la plus longue rue piétonne d’Europe (3 km), a nécessité des travaux colossaux; le résultat est réellement spectaculaire.’’ (guide Bleu de Hachette).
En fait, c’est un musée immense à ciel ouvert tout en ayant quelques musées parmi ces ruines. Que d’histoire, de ruines et artéfacts. Nous avons vécu cette promenade comme l’on visite un musée : Au tout début on porte beaucoup d’attentions aux premiers ‘’exhibits’’ puis au fur et à mesure que l’on avance, l’attention se relâche et la fin se fait presque ‘’au pas de course’’. Comme le disaient Nicole et Annie : ‘’Dans le fond, tout se ressemble et comme nous ne sommes pas des férus d’histoire et d’archéologie, il est difficile de comprendre les subtilités et de voir les différences’’. Je peux quand même vous dire qu’elles ont été très captivées par les différentes visites.

Sur ce parcours il y tellement d'informations et de sujets à voir, qu'il n'est pas pensable de mettre des centaines de photos. Je me contenterai seulement de quelques unes et pour plus d'informations vous avez Internet.

 La bibliothèque d'Hadrien
 Une vue de l'Agora Grecque
Musée de l'Agora

 Dans le musée de l'Agora, mes trois compères très intéressés par les poteries
 Peinture du dôme d'une église orthodoxe, 
comme nous allons en voir des dizaines lors de notre voyage

 Entreposage de blocs pendant la restauration (tous les sites en Grèce ont des équipes qui travaillent sur la restauration. Ces équipes sont issues des différentes écoles: Américaines, allemandes, françaises, etc.)

 Petite église orthodoxe grecque
Mosaïque dans le haut du porche d'entrée 
Quelques colonnes de L'Olympiéion

Monument de Philopappos en haut de la colline des Muses
 Entrée du musée de l'Acropole (pas de photos à l'intérieur) 
Musée très intéressant

Note: Pour les férus d'histoire et d’archéologie, Athènes est un paradis.






L’Acropole


Sur ce rocher, qui domine la ville de plus de 70 m de hauteur, il y a l’un des ensembles architecturaux les plus remarquables de l’histoire. (Il est inscrit au Patrimoine de l’humanité) ‘’dans ce symbole d’Athènes, réalisé et décoré par les plus grands artistes grecs du temps de Périclès, s’exprime toute la puissance d’une cité à son apogée.’’ Wikipédia
On y retrouve, entre-autres, le Parthénon, les temples des diverses Athéna (Nike, Erganè, Polias), l’Érechthéion et le portique des Caryatides. Au pied du rocher il y a L’Odéon d’Hérode et le Théâtre de Dionysos…. Bien des ruines et des travaux de réhabilitation. Malheureusement, Les grues et échafaudages gâchent le magnifique cadre mais, l’on comprend très bien qu’ils sont nécessaires pour combattre la pollution et pour la conservation du site pour les générations futures.

Vue panoramique de l'Acropole (Internet) avant les gros travaux de restauration

 
Vue de la colline des muses (en bas on voit le devant du théâtre de Dionysos)
 
La Porte Beulé avec en arrière Propylées 
(impossible de prendre des photos sans personne en avant)


L’Érechthéion (Internet)
Les cariatides à l'entrée de l'Érechthéion

Fondations du Parthénon


Les travaux de restauration sont gigantesques et on  ne peut pas visiter
 l'intérieur du Parthénon (seulement des personnes autorisées y ont accès)

On voit bien les pierres restaurées sur le Parthénon
Des pierres qui attendent leur mise en place
  
Odéon d'Hérode Atticus, sur le flanc sud ouest de l'Acropole
(toujours utilisé pour des spectacles)
 
Théâtre de Dionysos sur le flanc sud est de l'Acropole
(au fond, au centre, le musée de l'Acropole)



Le Stade Panathinaïko ou Kallimarmaro

Il a accueilli les premiers jeux olympiques de l’histoire moderne en 1896. Aux J.O. de 2004, il a été utilisé pour les épreuves de tir à l’arc  ainsi que pour l’arrivée du marathon.
C’est une copie conforme du stade antique (IIème s. apr. J.C.). On dit, que la construction des gradins de marbre, pouvant accommoder 50 000 spectateurs, avait épuisé les carrières de marbre du mont Pentélique, immense montagne qui domine la région d’Athènes et qui a fourni presque tout le marbre pour les constructions sur l’Acropole.
Son marbre  a une teinte ambrée tout à fait exceptionnelle, surtout au soleil couchant (guide bleu)






Le Lycabette


Nous n’avons pas pris le funiculaire ou bien monté à la course, comme le font plusieurs athéniens en forme. Nous nous sommes rendu au parking le plus proche du sommet quoiqu’il restait encore beaucoup de marches afin d’atteindre le ‘’point de vue’’ sur Athènes et ses environs. Nous n’étions pas les seuls à attendre le coucher du soleil puis voir l’Acropole se revêtir de son manteau de lumières, pour la nuit. Il y a un restaurant et la place disponible pour les touristes et photographes est vraiment exiguë. 


Vue sur le stade Penathénaique (au coucher de soleil)

Coucher du soleil sur Athènes vue du mont



 Le Parthénon et Érechtéion, sur l'Acropole, vue du mont




La ville d'Athènes



On peut pas dire que nous connaissons Athènes puisque nous nous sommes cantonné à l'intérieur des centres d'intérêts archéologique.
Le peu que j'ai vue ne m'a pas impressionné. De mon point de vue, elle est propre surtout dans les endroits touristiques mais les nombreux tags aussi bien sur les murs, panneaux  de signalisation, les véhicules de transport en commun, etc. m’ont gênés. 
Nous n’avons pas senti de pression ni d’agressivité. De plus, il était facile d’avoir des informations car beaucoup d’athéniens comprennent et parlent l’Anglais.
(Ci-dessous seulement quelques photos sur ce qui m'a le plus marqué de ce que j'ai vu en dehors des cites archéologiques)


 Au pied de l'Acropole, une des nombreuses petites rues avec cafés et restaurants,
fréquentés par les jeunes grecs qui y sirotent leur café accompagné d'un verre d'eau.
 (Si vous y voyez des gens avec de la bière, 
il y a de fortes probabilités que ce soient des touristes) 
 Le parlement

 La relève de la garde du monument du soldat inconnu.
Ces Evzones font un ballet très typique au bruit de leurs sabots cloutés ornés d'un pompon 
(voir films sur You Tube).


Les  tags

Quelques exemples que nous avons relevés lors de nos déplacements pédestres:








C’est en cela que je me permets de parler de « cité visuelle », c’est parce qu’Athènes est une ville-dessinée, en ce sens que « le geste de dessiner tient […] d’une opération magique qui « rend visible » avant même tout contenu métaphorique de la représentation. […] Le dessin est plutôt la trace d’un débordement ». Athènes déborde de vitalité civique, elle déborde par la surabondance visuelle qui compose ses murs. Serge Tisseron ajoute que l’acte du tracé, du dessin, réside dans le retour « d’un quelconque refoulé linguistique[1] ». Lorsque la langue est nouée, lorsqu’on offre à une population qu’un novlangue administratif désuet, l’expression colonise l’espace qui lui reste. (extrait de Athènes, cité visuelle Par Adrien Genoudet - 13 septembre 2012)

Note: En lisant L'article, en référence, je me rends compte que n'avait pas bien compris les messages des tagueurs et que les moments difficiles qu'ils vivent les incitent à communiquer par le dessin (tag ou graffiti).


LA PÉLOPONNÈSE




Cinq jours complets à circuler dans cette presqu’île rattachée au continent par l’isthme de Corinthe. Il y a beaucoup de points d’intérêt. Outre les sites historiques, les paysages, la mer omniprésente, les cultures d’olives, d’oranges et citrons, etc. et que dire des odeurs fabuleuses émanent des orangers.
Sur les côtes très découpées, de nombreux petits ports de pêche  sympathiques et bien entretenus. À l’intérieur, les villages très propres avec des gens affables et toujours prêts à nous renseigner. On était loin de l’état morose auquel nous nous attendions.
Un environnement agréable et Michel qui nous renseignait sur les légendes et l’histoire de la Grèce Antique, nous ont permis de mieux comprendre et apprécier les sites visités tels que Mycènes, Olympie, Épidaure et Corinthe qui, ‘’offrent un résumé éblouissant de l’histoire de l’Antiquité, depuis l’époque mycénienne jusqu’aux temps romains’’ (guide bleu).
En plus des sites cités plus haut, nous avons visité Mistra, Nauplie, les villages perchés d’Arcadie, Messène, Magne et fait un arrêt au canal de Corinthe.
Belle et très intéressante région.

Site antique de Corinthe

Le site antique, champ de ruines que dominent les colonnes d’un des plus anciens temples de Grèce, le temple d’Apollon (550-525). Une partie du temple est toujours debout malgré les séismes et le temps. Certains disent que son architecte  a fait montre de prudence extrême, peut-être trop! Toujours est-il que certaines colonnes sont encore debout. L’agora (200 m x 100 m) immense, est le témoignage de la richesse de la cité à son époque. Elle n’est plus qu’un amoncellement de pierres parmi les hautes herbes.
Peu de touristes (c'est tant mieux) et ruines peu impressionnantes.

Cité Antique reconstituée (thierry.jamard.over-blog)



 Temple d'Apollon





Détroit de Corinthe        

Depuis le VIe siècle av. J.-C., le passage du détroit était facilité grâce à une voie dallée munie d'ornières de guidage, sur laquelle des chariots transportaient les bateaux. Le système appelé diolkos est parfois considéré comme le premier transport guidé connu.

La première tentative de construction d'un canal à cet endroit est attribuée à Néron en 67, qui inaugura les travaux avec une pelle en or. Elle mobilisa 6 000 prisonniers juifs envoyés par Vespasien. L'année suivante, à la mort de Néron, son successeur Galba abandonna le projet, jugé trop onéreux. (Wikipédia)

Par la suite plusieurs tentatives ont eu lieu mais à cause de la dureté de la roche, il a fallu attendre la dynamite (TNT).

Le canal existant a été construit entre 1882 et 1893, à l'initiative des Français. Étant donné ses dimensions (6343 m de long, 50 m de haut, 25 m de large et 8 m de profond), il ne permet le passage que de bateaux à tonnages petits ou moyens et souvent ces derniers doivent être remorqués (comme sur la photo ci-dessous).



Lors de notre visite, nous n’avons pas eu la chance de voir un bateau emprunter le canal,
d’où la photo provenant de la toile Internet.

Note : à l’entrée du canal l’on aperçoit un petit pont au niveau de l’eau. C’est un pont qui s’enfonce dans l’eau pour le passage des bateaux et qui est utilisé par les piétons, les deux-roues et automobiles.

Mycènes

Les fouilles entreprises à partir de 1860 ont montrées que le site est occupé depuis la période néolithique (4000 – 3000 av. J.C.). Par la suite les Mycéniens construisent une ville (vers 1400 av. J.C .) avec des fortifications. Cette dernière fut détruite par les guerres et incendies. Des fouilles sont toujours en cours et le musée sur le site montre de nombreux artéfacts démontrant la qualité de la vie et des connaissances qu’avaient les Mycéniens à cette époque.

 Ancienne Mycènes reconstitué


 Vue d'ensemble du site

Des oliviers à perte de vue.
 (dans la région il y plein d'oliviers et d'orangers avec des parfums très forts et agréables)
  

 Principale porte de Mycènes
Les deux fauves protégeant la ville

Fondation de la maison de la rampe

 Mur de retenue


 Site des fouilles

 Cercle royal des tombes
 Entrée de la tombe de Clytemnestre
Annie très absorbée par les artéfacts dans le musée attenant au site.


Le trésor D’Atrée (XIII s. av. J.-C.)


Le plus beau et le plus grand tombeau à l'ouest de Athènes et c'est aussi l'un des monuments les plus importants de l'âge de bronze, le plus bel exemple de tombe à coupole. Étant donné la qualité et les décorations, il devait abriter la dépouille d'un personnage important.

 Imposant dromos (couloir) taillé, en partie dans la roche

 Porte d'entrée. le linteau est composé de deux monolithes dont l'un deux pèse 120 tonnes

 
 Salle  circulaire (dia. 14,20 m) avec sa voûte conique
 Un étroit couloir conduit à une salle annexe creusée dans le roc


Nauplie


Ville portuaire très agréable et bien vivante (surtout la vieille ville). Dominée par la citadelle d’Acronauplie et la forteresse Palamède. Cette dernière, construite de 1711 à 1714, était supposée imprenable mais les occupants en furent délogés en 1715 par les turcs et reprise par les grecs en 1822. Elle a servi de prison jusqu’en 1970.

 Place Syntagmatos  (Internet)
  
Centre ville vue  de la forteresse
 Plage de Nauplie

Ilot Bourdzi (au XIX s. il servi de résidence au bourreau de Nauplie)
 Vue sur la forteresse Palamède
 Sur la forteresse

 Une des nombreuses geôle (confort zéro)
 Le haut de la forteresse

Olympie


La date officielle retenue pour la naissance des jeux d’Olympie est 776 av. J.C. La première année il n'y a eu qu'une épreuve, soit, une course de 192,27 m (la longueur du stade).

‘’Le lieu de culte primitif d’Olympie est un bois sacré, l’Altis, au pied du mont Kronion, dédié au dieu Cronos. Le périmètre des temples occupe cet emplacement, qu’une enceinte peu élevée séparait des infrastructures sportives, des bâtiments officiels et des logements.’’(guide Bleu  de Hachette).


Pour nous, les jeux olympiques sont un évènement qui nous interpelle et de venir aux sources était un moment très émotifs. 
Quoiqu'il ne reste que de ruines suite à deux séismes et de nombreuses crues de l'Alphée et du Kladeos, la restauration toujours en cours nous permet de bien visualiser l'ampleur et l'organisation du site. 
Très belle visite et le musée est très instructif.
 (Dommage, les photos ne rendent pas hommage au site)



Temple de Zeus

 Stade





Léodination
 Les thermes

 La Palestre
 Léonidaion





Portique d'Écho
 Philippèion



Épidaure


Plan du sanctuaire d'Épidaure : 1. Théâtre ; 2. Cimetière ; 3. Xénon (accueil et logement des pèlerins) ; 4. Bains ; 5. Gymnase ou salles de restauration (Hestiatorion) ; 6. Odéon romain ; 7. Propylée du gymnase ; 11. Stade ; 14. Autel d'Apollon ; 15. Habitation des prêtres ; 16. Temple d'Asclépios ; 17. Tholos ; 18. Abaton ou enkoimétèrion (portique d'incubation) ; 29. Temple de Thémis ou d'Aphrodite ; 31. Propylée monumental ; 33. Citerne : 37. Portique de Kotys ; 45. Temple d'Asclépios et d'Apollon des Égyptiens  ; 36. Basilique chrétienne ; 46. Villa romaine.
‘’Même les esprits les moins sensibles à l’histoire ancienne et au charme des vieilles pierres ne résisteront pas à la désarmante beauté d’Épidaure, qui compte parmi les lieux les plus séduisants de Grèce. Le site archéologique figurant au Patrimoine mondial de l’humanité, s’inscrit dans un vallon planté de grands pins, oasis de paix et de verdure perdue au cœur des montagnes arides de l’Argolie. ’’ (Guide Bleu de Hachette).


De nombreux malades affluèrent pendant près d’un millénaire au sanctuaire d’Asclépios, dieu de la médecine.
Le théâtre, presque intact, constitue l’une des toutes premières curiosités archéologique de la Péloponnèse.
Les nombreuses inondations, les tremblements de terre et la pollution sont les éléments qui ont et ont eu des effets de dégradation très importants, ce qui nécessite de très importants travaux de restauration.
Le théâtre est maintenant utilisé pour des spectacles. 


 La théâtre de 12000 places (Éphèse en Turquie en a 25000)

Maquette du Tholos
Restauration du Tholos dans le sanctuaire
Stade
Musée
Musée


Messène (Messini)

À notre grande surprise, nous n’étions que quelques touristes sur le site. Il est vrai que Messène ne comporte pas de vestiges spectaculaires. ‘’Elle séduit par la poésie de ruines dominées par un petit village blotti sur les pentes du mont Ithomi; vergers, champs et ruisseaux se mêlent aux vieilles pierres éparpillées sur la grande plaine’’.
Note : le restaurant dominant le site a été, pour nous, un coup de cœur. Nous étions les seuls touristes sous une magnifique venelle avec des gens charmants et des grillades succulentes. C’est tout juste si ils ne nous ont pas embrassés en partant tellement le contact et les échanges ont été agréables.


 (Quand on visite au soleil couchant on voit l'ombre du photographe))
 Théâtre (au loin on peut apercevoir notre restaurant)






 Stade


 Muraille protégeant le site de Messene de 4m max.
pour que les défenseurs puissent utiliser leurs lances longues
 Une des porte

Mistra (Mystras)


''De bon matin, lorsqu'un clair soleil de printemps éclaire la ville fantôme fleurie d'anémones sauvages, les ruines de Mistra, inscrites au Patrimoine mondial de l'Unesco, offrent un spectacle relevant du peu ravissement'' (guide Bleu)
En 1249, Guillaume II Villehardouin fit construire un forteresse en haut de la colline pour protéger la région.
C'est 1308 que le développement prit son essor et de nombreux bâtiments et églises sont érigés. En 1348, la cité accède au rang de capitale de la Morée. Ayant changé de dynasties (Turcs, Ottomans, Vénitiens, Albanais) plusieurs fois, tout en restant florissante, elle fut presque abandonnée à partir de 1834. À l’exception d'une poignée de religieuses, le site est totalement déserté depuis le début des années 1950. Le bourg moderne se tient au pied de la butte.

Nous avons parcouru le site, presque seuls. De nombreuse marches parmi une végétation abondantes. Tous les les édifices étaient accessibles à l'exception du couvent. Seulement un peu de surveillance. Par contre dans les églises de nombreuses fresques et peintures bien conservées ou bien restaurées.
Visite physique (il faut monter et descendre souvent) mais très intéressante.

Vue d'une partie de la ville haute avec le fort au sommet et en avant, le monastère de la Peribleptos

Une des fresques de la Peribleptos (Internet)
 Monastère de Vrontochion











 Curiosité: Un église catholique romaine parmi la multitude d'églises Orthodoxes

 Vue du palais que nous n'avons pas visité car fermé pour rénovations.
 La forteresse
La forteresse
Couvent


Le Magne messénien, l'habitat maïnote

''Les maisons fortifiées et les hautes tours accrochées aux flancs des montagnes témoignent des terribles luttes de sang qui agitèrent le Magne pendant des siècles. Leur pierre grise et leur absence presque totale de décoration rendent les paysages de la péninsule encore plus austères'' (guide bleu)

Il est vrai que le paysage très minéral et ponctué de plantation d'oliviers et parmi ce décor des tours insolites entourées de maisons très austères rend le tout mystérieux.

Lors d'un arrêt dans un des villages nous avons demandé au propriétaire d'une petite fabrique d'huile d'olive de nous expliquer la fabrication. C'est avec beaucoup de gentillesse qu'il nous amené dans sa petite usine et nous expliqué, en ''grecglais'', le processus et par la suite nous offert de déguster ses produits.








 Pressoir d'olives
 Partie du filtrage du produit pressé
Les huiles d'olives pour la dégustation


ÎLE DE CRÈTE (du 21 au 27 avril)  (8336 km², 621 340 hab.)




Nous avons pris l’avion à partir d’Athènes pour se rendre à Chania.
Le programme prévu a été respecté :
Deux jours dans la partie ouest, deux jours dans la partie est et une journée au centre de l’île. Une bonne voiture et nous voilà en affaire.
Après avoir visité de nombreux sites Archéologiques à Athènes et en Péloponnèse, nous avons évité les vieilles pierres afin de se limiter à la nature, aux villages et villes.
Dans l’ensemble, nous gardons un bon souvenir de cette île grâce à l’environnement, les gens et le rythme de vie. Des gens pas pressés, bon enfant et une ambiance sécuritaire. Par exemple, devant laisser notre voiture au port d’Héraklion et  la compagnie qui nous l’avait louée, n’ayant pas de bureau au port, nous demandé de laisser le véhicule dans le parking du port et de laisser la clé sous le tapis côté conducteur.

Région Ouest


À partir de Chania (La Canée) nous avons visité la côte ouest ainsi que celle du sud ouest :  Platanos, Paleochora, la Lagune du Balos, Réthymnon et La Canée. Malheureusement, le parc des Gorges de Samaria était encore fermé lors de notre séjour. (D’après plusieurs guides, c’est un incontournable)
 

 Village de Kandanos

 Mes trois compères buvant le café crétois (ils ne l'on pas aimé)
 Église du village




 Boulangerie du village

Panoramas du centre ouest





Paysages de l'ouest de la Crète








La Canée (Chania)

La Canée est une ville de Crète occidentale, dans le district régional du même nom, en Grèce. C'est la seconde ville de l'île, avec environ 55 000 habitants. Wikipédia
C'est une ville portuaire et comme la plupart de ces villes, en Grèce, elle est très animée et touristique.
Nous y avons couché trois nuits afin de parcourir la région ouest de l'île. Il ya quatre musée recommandés par les guides. Nous avons préféré y musarder tous les soirs plutôt que de revoir encore des artéfacts. Nous en avions ''notre voyage'' comme on le dit au Québec.


 



 
Marché couvert
 Église sur la place centrale

 Une des dizaines de petites rues avec ses terrasses très animées le soir
Vue du port (Internet)
vue du port (Internet)
Vue aérienne de Chania (Internet)

Péninsule de Gramvoussa et baie de Balos

La péninsule la plus à l’ouest de la Crète, était pendant longtemps un secret, accessible uniquement par bateau privé ou après une longue marche. Eaux turquoise magiques, lagons, plages de pur sable blanc.(Internet)
Le nombre croissant de gens découvrant ce lieu ainsi que l’augmentation des moyens pour y accéder (régulièrement des bateaux d’excursions ainsi qu'une route de terre, pas très bien entretenue, aboutissant sur un parking aménagé et, un sentier mène à la plage (10' de marche)) ont malheureusement changés l'atmosphère (c'est ce que les anciens nous disent) mais c'est toujours un endroit unique sur l'île.









Réthymon

La ville de Réthymnon est la troisième ville de Crète. Située sur la côte nord, c’est une ville populaire et commerçante qui a gardé certaines traces de son passé. On discerne encore de nombreux exemples d’architecture vénitienne, mais aussi des minarets témoins de la présence turque. Hors saison, les balades dans la vieille ville de Réthymnon sont des plus sympathiques. Et puis entre la forteresse vénitienne, les musées et les mosquées, il y a pas mal de choses à voir. (Le routard)
Nous y avons passé une demi journée et ce fut très agréable. 












 Affichage des avis de décès


 

Région est

À partir de St-Nikolaos (Saint-Nicolas) nous avons visité l’île de Spinalonga, le plateau du Lasathis, le Cap Sidéros et la Ville de St-Nikolaos

Spinalonga     (île de 8,5 hect.)


Les Vénitiens construisirent en 1579, sur les ruines d’une acropole antique, une puissante forteresse destinée à protéger le port d’Elounda. Les hauts murs et les deux bastions circulaires, sur le dessus de la colline, permettaient à l’artillerie de commander l’entrée du port d’Elounda.

Cette forteresse, dont il subsiste d’impressionnants vestiges, était l’une des places fortes les plus importantes et des mieux défendues de la Crète. Elle fut l’une des seules de toute la Crète, avec les forteresses de Souda (près de La Canée) et de Graboussa (au nord-ouest de la Crète et de Kastelli (Kissamou)), à ne pas tomber aux mains des Turcs, quand ceux-ci conquirent la Crète en 1669, après le siège de Candie.

Tout au long du XVIIe siècle, la forteresse est restée dans des mains vénitiennes et était un refuge pour les chrétiens se sauvant des Turcs. Après avoir résisté près d’un demi-siècle à la suprématie turque, et après un ultime siège de trois mois, les Vénitiens, durent finalement céder la place forte aux Turcs en 1715. Les Turcs s’y installèrent donc jusqu’au début du XXe siècle, quant à leur tour, ils furent chassés de Crète. Et là, on décida d’y parquer les personnes atteintes de la lèpre en Crète.

La léproserie, l'une des dernières en Europe, se trouvait dans le fort vénitien, restauré par les lépreux qui y vécurent de 1903 à 1957. Il y en eut jusqu'à 300 à 400 vivants en communauté, avec les corps de métiers qu’on trouve dans n’importe quel village grec, du coiffeur au pope. Le dernier habitant, un prêtre, y aurait vécu jusqu’en 1962.

Aujourd’hui l’île est inhabitée ; elle reste toutefois un site touristique principal de la région. On peut y accéder, très facilement, par bateau. (Wikipédia)



Note : Nous étions tous les quatre impatients de voir cette île après avoir lu le livre « L’Île des oubliés » de Victoria Hislop (livre de poche, 2013)

Nous étions les premiers arrivés en bateau à partir du village Elounda. Dix minutes et nous voilà arrivés sur l'île. Visite de deux heures en prenant son temps et en lisant toutes les explications. Pour aller sur le fort, les sentiers ne sont pas balisés et les gougounes à éviter.


 Porte d'entrée sur l'île et le fort
 La rue principale
 Une des salles qui présentent les artefacts, photos et des explications sur
 les moments importants de la forteresse et de la léproserie.
 Lavoirs


 Vues du haut du fort

Plateau de Lassithi


Ce plateau situé à environ 900 mètres d'altitude semble se dissimuler à l'abri des montagnes.
Il ne faut pas confondre le plateau du Lassithi avec le district régional du même nom qui couvre l'est de la Crète et qui a pour chef-lieu Agios Nikolaos (Crète) (Saint-Nicolas).
En venant d'Héraklion, la montée jusqu'au col est une promenade attrayante et les anciens moulins à vent, ex-moulins à grain, qui restent sont soit en ruines, soit aménagés en boutiques souvenirs. Le plateau du Lassithi est une cuvette marécageuse. Le plateau est parcouru par une rivière qui a besoin d'être curée pour éviter l'inondation. En effet, le plateau est en contrebas des montagnes qui l'entourent. Les éoliennes, malheureusement remplacées par des motos-pompes, servaient à pomper l'eau pour l'irrigation de ce marécage (et non pas de la nappe phréatique comme il est indiqué parfois) pour arroser les jardins potagers, les poiriers et les pommiers qui couvrent la totalité du terroir. Il y a également la présence de nombreux troupeaux de moutons

 Photo des années 1930
 Vue du plateau. Il y aune route qui en fait le tour et qui passe dans tous les villages.
Le plateau est en grande partie cultivé. La culture maraichère, les arbres fruitiers,
 les amandiers, etc. sont les produits principaux.  Il se fait aussi de l'élevage de moutons.

Qui l’eut cru! la neige recouvre le plateau l'hiver (Internet)






 Vestige de moulin sur la crête des collines entourant le plateau
 Route pour atteindre le plateau


Cap Sideros, plage Vaï

Le cap est situé à l'est de la Crète et à l’est du cap il y a une plage avec des palmiers appelé Vai. Elle est, parait-il, très populaire auprès des touristes. (Malheureusement, les palmiers de Vai souffrent au jourd’hui d’une invasion de charançons rouges, et ces insectes sont en train de ravager la forêt de palmiers).
La plage à Vai  n'est pas trop mal, mais d'après moi, ne vaut pas le détour pour ceux qui ne restent pas longtemps en Crète.










 Knossos (Cnossos)

Photos de photos prises sur le site

Knossos est un site archéologique crétois de l'Âge du bronze en Europe, situé à 5 km au sud-est d'Héraklion. C'est le plus important des palais minoens et le plus connu des sites crétois depuis sa découverte en 1878. Associé à la légende du palais du roi Minos, le site, occupé depuis 7000 av. J.-C., fut la capitale de la Crète lors de la période minoenne.

Son aspect et sa taille en font un endroit remarquable et incontournable des civilisations de l'Europe archaïque, qui reçoit un demi-million de visiteurs par an[]. Un projet de restructuration a été annoncé par les autorités archéologiques grecques en juillet 2012[].

Les ruines de Cnossos ont été découvertes en 1878 par un antiquaire crétois. Il a conduit les premières fouilles, mettant au jour des magasins dans l'aile ouest du palais, ainsi que des éléments de façades.(Wiki)

Le 16 mars 1900, un archéologue britannique, Arthur Evans, achète l'ensemble du site et entame des fouilles de grande envergure. La fouille et la restauration de Cnossos, ainsi que la découverte de la civilisation qu'il a lui-même appelée minoenne, du nom du roi légendaire Minos, sont inséparables de la personne d'Evans. Evans était assisté par Duncan Mackenzie, qui s'était déjà signalé sur les chantiers de fouille de Milo, et par Theodor Fyfe, un architecte de la British School at Athens. Utilisant des paysans locaux comme fouilleurs, Evans a mis au jour en quelques mois une partie importante d'un ensemble qu'il a considéré être le palais de Minos. En réalité, Cnossos est un ensemble complexe de plus de 1 000 pièces imbriquées et servait à la fois de centre administratif et religieux, mais aussi de centre de stockage de denrées.(Wiki.)

Avec un petit guide nous avons pu naviguer dans ce site qui comporte, en plus des pierres, plusieurs reconstitutions peintes et ce, suivant l'imagination de Arthur Evans. Ces dernières sont plus ou moins réussies, quelques fois surprenantes et de plus ou moins bon goût (c’est mon opinion).




















LES CYCLADES (du 27 avril au 5 mai)




Des 24 îles habitées, nous en avons choisi trois : Santorin, Paros et Mykonos.



Santorin    (91km², 10 700 hab. et 20,6 nuitées/hab. en 1997)



Trois nuits près de la mer sur la côte nord, loin des lieux touristiques. La voiture louée, pour deux jours, nous a permis d’être plus flexible dans nos déplacements et je peux vous confirmer qu’elle nous a été très utile. Sans elle nous n’aurions pas pu tout voir.
C’est certainement l’île la plus mythique et la plus intéressante à visiter. Les nombreux navires de croisières sont là pour le confirmer.
Cette île est très particulière à cause de sa formation géologique. En effet, c’est un volcan dont le cratère s’est effondré tout en formant une caldeira immergée. Les restants non immergés forment quelques îles dont la principale, avec ses falaises verticales, est Santorin.
C'est sur l'île Lea Kameni, en face de Santorin, que le volcan a maintenant son cratère.
 
La capitale est Thira et c’est elle qui est le centre principal d’attraction avec ses nombreux magasins & boutiques et surtout ses maisons blanches, ses églises aux toits bleus, qui sont accrochées aux falaises. De partout, sur le bord des falaises nous avons une vue magnifique sur la caldeira et sur tous les villages sur les hauteurs.
Comme dans toutes les points touristiques accostés par des bateaux de croisières, il y a une multitude de boutiques qui vendent des souvenirs, des bijoux et des vêtements de mode. ces magasins, à Thira, sont situés dans des rues très étroites.

Nous y étions le soir du vendredi saint de la Pâques Orthodoxe et avons assisté à la procession dans le village de Pyrgos situé au centre de l'île. La vue du village tout éclairé par des pots (ou boîtes de conserve d’un litre) remplis de copeaux de bois imbibés de pétrole est vraiment particulière et féerique.

(C’est une île, style carte postale, qui se prête bien aux photos. Des millions doivent être prises chaqye jour.)




Ces trois photos donnent une vue circulaire de la paroi verticale (260 m) de l'île, avec les maisons blanches qui y sont accrochées
 Parties arrières de la falaise


 En chemin vers le vieux port. Des mulets sont là pour ceux qui ne veulent pas descendre à pied

On voit le vieux port en bas de la falaise


 Un peintre au travail. Celui qui vend la peinture blanche doit faire fortune!





 Un petit arrêt avec vue sur la caldeira...un pur bonheur!
 La photo culte
Une des centaines de boutiques

Coucher de soleil en arrière de l'île Manolas

Pyrgos

 Le vendredi saint, les religieux, en procession, entourés d’icônes circulent difficilement  parmi les fidèles.
Début de l'éclairage de la ville

On distingue bien les trois croix représentant le calvaire



Paros    (196 km², 12 853 hab et 47,2 nuitées/hab. en 1997)   




Deux nuits à Paros. Nous avons trouvé un B&B dans la ville de Paros, près du port, et loué une voiture pour une journée et demie.

Île bien sympathique. Ce n’est pas une île volcanique mais avec, en son centre, une chaine montagneuse. Elle est beaucoup moins touristique et cela se voit très bien dans la ville de Paros (Paroikia). Beaucoup moins de magasins ou boutiques, les bâtiments plus modestes, moins de restaurants, etc. L’atmosphère est plus détendue et aucune agressivité de la part des commerçants. C’est certainement ce qui explique que les touristes y restent plus longtemps en comparaison avec Santorin (47,2 vs 20,6 nuitées/hab.)

La messe de Pâques, célébrée le samedi à minuit, s’est déroulée dans la basilique de la Panaghia située dans Paroikia dont la première construction remonterait au IV siècle. Il y avait beaucoup de monde et chacun avait son cierge de Pâques. Les grecs sont très croyants et cette messe de minuit en faisait très bien la démonstration.

Entre-autres, nous avons bien apprécié le petit port de Naoussa.
Deux jours étaient suffisants pour faire la visite de toute l’île.






 Trois photos de la basilique de la Panaghia Ekatontapiliani

Office de la Pâques à l'extérieur de la basilique. Il y avait des milliers de personnes avec leur cierge de Pâques (malheureusement,  je n'ai fait que du film)

Naoussa
Préparation de l'agneau de Pâques

 Il va certainement y avoir beaucoup de monde
 Il semble voler


 La place de l'église avec ses gros platanes avec leur tronc chaumé
 Ruelle typique des villages sur les îles
 La pêche finie il y a toujours des filets à réparer

Lefkes


Village de Lefkes

Monastère Agia Triada de Lefkes

Vue d'un des deux clochers (l'église était fermée)


Cimetière en arrière de l'église


Mykonos (105 km², 9320 hab., 127 nuitées/hab)




‘’Star incontestée du tourisme en Grèce….son village étincelant de blancheur, coiffé de ses célèbres moulins à vent, ses plages paradisiaques, son atmosphère déchaînée en été font la recette d’un succès qui ne dément pas depuis les années 60.’’ d’après ‘’Vacances dans les îles grecques’’ sur Internet.
J’avoue que nous n’avons pas éprouvé cela.
Nous avions loué une voiture pour deux jours et après une journée nous avons décidé d’annuler la deuxième. Il n’y avait plus rien à voir et n’étant pas du style à faire la fête le soir, nous avons préféré utiliser la deuxième journée à faire notre lessive, jouer aux cartes et se reposer devant la piscine donnant sur le port où les bateaux de croisière et de plaisance ainsi que les ferrys y menaient une activité nautique incessante que nous n’avions jamais vue auparavant dans tous les ports que nous avions fréquentés en Grèce.
Tant qu’aux plages, nous qui aimons marcher des heures le long de la mer sur du sable fin et dur, ce fut une grande déception. Pour la plupart, le sable fin est remplacé par des petits graviers ou des petits galets qui nécessitent des ‘’gougounes’’et de bons mollets, car le sol est meuble, rendant les promenades le long de la mer très difficiles. De toute façon, les plus connues sont obstruées, à marée haute, par des centaines de transats.

Village de Mykonos
















Monastère Panagia Tourliaini













Extérieurs du village de Mykonos

 Une des nombreuses chapelles parsemées dans la nature et ouverte à tous



 Quatre photos donnant une idée des alentours du village


 Une des 8 plages belles et célèbres  sur l'île


Le phare Armenistis, situé à l'est de l'île s'élève à 184 mètres au-dessus de la mer Égée. 
Son dôme de la lanterne est de couleur verte.




AU NORD D’ATHÈNES    (du 6 au 11 mai)


Nous avions planifié de visiter le nord d’Athènes pour la fin du voyage afin de s’assurer d’une température agréable. Ce fut un bon choix puisque à certains endroits  les bourgeons venaient d’éclater et la plupart des feuilles étaient souvent d’une couleur ‘’vert tendre’’.
Dans le parcours que nous avions dressé, nous avions cinq rendez-vous : Le Pélion, les Météores, le Golfe d’Ambracie, Delphes et le Monastère Hosios Loukas.

Le Pélion



 
‘’Cette péninsule qui enserre le golfe Pagasétique est montagneuse, ce qui la rend particulière et agréable l’été. Elle est protégée de la forte chaleur l’été grâce à l’altitude. Parcourue de sources et torrents, elle se couvre de fleurs au printemps et de neige l’hiver. Un dicton local n’affirme-t-il pas : « Skier le matin, se baigner l’après-midi »?’’ (guide bleu).

Nous avons couché deux nuits à Volos, la métropole provinciale, très animée et agréable. De Volos nous avons sillonné la péninsule et visité les villages tels que : Afissos, Miliès, Makrinista, Mylopotamos, etc. 
Durant la période touristique, la circulation doit être difficile et dangereuse car les routes sont étroites et très sinueuses…..qu’en penses-tu Nicole?.
Les villages ont beaucoup de caractères : rues dallées, toits en lauze et une place centrale avec des platanes souvent énormes et bien entendu l’église et son campanile.

Village de Makrinitsa  (le village que nous avons le plus aimé)

 
 Le village au loin dans la montagne
 Makrinitsa
 Une des multiples fontaines

 La plupart des maisons ont des toits en lauze
Au fond on aperçoit la ville de Volos



 Probablement le travail de la foudre


 Plusieurs rues sont dallées





Afissos

 












Miliès

 Le campanile de l'église









Intérieur de l'église

La bibliothèque de Miliès contient 3 000 ouvrages de l'école de Miliès du XVIII s. d'une valeur inestimable. Ces livres venus de toute l'Europe, dont un traité d'ornithologie en français, imprimé à Paris en 1555, côtoient des trésors de la culture grecque. (Guide Bleu)


 Nos deux filles avec le bibliothécaire
 Le traité d'ornithologie en français


Les Météores



Qui n’a pas entendu parler des Météores?
‘’Bâtis sur des pitons rocheux de grès, véritables sculptures de pierre qui semblent jaillir de la plaine thessalienne pour mieux se rapprocher des cieux,….défient les lois de l’équilibre depuis des siècles. Dominant le village de Kalambaka, ce paysage, inscrit au Patrimoine mondial de l’humanité, est l’un des plus impressionnants de la Grèce. 

À partir du XIV s. des moines construisirent leurs retraites au sommet des colonnes de roche des Météores. On y accédait d'abord par des échelles articulées, puis par des treuils manuels et les provisions étaient hissées dans des paniers à l'aide de cordages. Vers 1920, des marches ont été taillées dans le roc.
Maintenant, il y a de longs escaliers (entre 140 et 200 marches), un petit téléphérique (à Aghia Triada) et des treuils mécaniques. Les visiteurs doivent faire des efforts pour atteindre ces lieux saints.
Nous avons visité  quatre des monastères : Varlaam, Le Grand Météore, Aghia Triada et ...

Dans les monastères habités par des moines ou nonnes (4 par des moines et 2 par des nonnes), les lieux auxquels nous avions accès étaient très réduits. De plus, les photos étaient interdites dans la plupart des sites. Donc l’intérêt réside dans le site qui est fabuleux et son histoire. Penser qu’il y a encore des moines et nonnes qui vivent ‘’là-haut’’ dans des conditions loin d’être des plus confortables, nous font penser qu’il y a encore des êtres humains qui, par leur exemple, prêchent la simplicité et la paix.
(Étant donné que les églises y sont très petites, si il y a beaucoup de groupes avec guides, il devient très difficile d’accéder aux points intéressants. Je n’ose pas imaginer ce que cela doit être en pleine période touristique.)

 Entre les deux pitons, en contrebas, la village de Kalambaka
 Vue de l'environnement
 Au centre le Grand Météore
 Monastère Aghia Triada (Sainte Trinité)

 Monastère le Grand Météore



Holly Monastary (nonnes)

 Ces dames prêtes pour la visite

 Tonneaux, pour l'eau et autres liquides, démontables pour le transport
treuil manuel que l'on retrouve dans chaque monastère

 Fresques dans une petite chapelle






 Pièce de bois servant de gong (que l'on retrouve dans chaque monastère)
 Musée dans le Grand Météore
 Téléphérique à Agia Triada

 Souvent, les escaliers sont taillés dans la pierre
 Quelques endroits pour le repos
Une des rares plateforme (Aghia Triada)


Les Zagoria et les gorges du Vikos             (au nord des Météores)



La visite des Météores ayant pris moins de temps que prévu, nous avons décidé d’aller faire un tour dans la région des Zagoria.
Dans un décor de montagnes et forêts, sont blottis 46 villages de pierre sur les versants du Pinde. Des superbes maisons au toit de lauze et de nombreuses église ornées de fresques et ce, sans oublier les ponts en arches au-dessus de torrents aux eaux transparentes.(Guide Bleu)
C’est une région qui n’est pas très hospitalière durant l’hiver qui est assez long, enneigé et très froid. 
Dans le village de Monodendri, point de départ du sentier vers les gorges, et perché à 1100 m d'altitude, nous avons discuté avec une personne qui parlait l’anglais et nous avons été surpris de savoir qu’ils avaient, à peu près, le même climat que nous au Québec…qui l’eut cru?

Ayant peu de temps et déjà visité de nombreux villages, nous nous sommes directement dirigés vers les gorges.

Les gorges du Vikos étaient pour nous la principale attraction. Nous qui, à travers nos différents voyages, avons vu beaucoup de gorges, celles de Vikos ne nous ont pas laissé indifférents. D’ailleurs elles sont inscrites au livre de Guinness (1997) comme étant la plus profonde (900m) avec une largeur de 1100m au sommet.

Panneau indiquant que les gorges sont inscrites dans le livre des records Guinness
 Village de Monodendri (départ du sentier pour les gorges) dans Les Zagoria
 Chapelle se trouvant sur le sentier vers les gorges
 (la toiture est recouverte de tuile de lauze)
 Le sentier dallé vers les gorges

 Au bout du sentier se trouve une chapelle accessible à tous


 Des fresques qui essayent de passer à travers le temps

 La partie étroite d'une gorge


 Il ne faut pas avoir le vertige pour circuler sur ce tronçon (pas obligatoire)




Golfe d’Ambracie


Une nuit à Nicopolis et un petit tour autour du golfe. La fatigue se faisait sentir et l’envie de voir des vieilles pierres n’était pas au rendez-vous. C’est donc ‘’tranquillos’’ que nous avons sillonné dans la région.
Note : Nous avons sauté Dodone, Parga et Arta afin de mettre un petit frein à notre soif de visites.

Préveza

Bâti sur une péninsule entre la mer Ionienne et le golfe d'Arta, Preverza est un petit port de plaisance  avec des petits restaurants sympathiques.
La forteresse, les ruelles et le  port sont autant de points pour promenades et détentes
 Vue prise du fort. La plage est au fond de la baie à droite

Le fort est dans la partie boisée (au fond)

Plage avec les ''maudits'' galets




Vue intérieure du fort
Dans le fort


Delphes (Delphi)






Le site est occupé dès l’époque mycénienne puis abandonné après 1200 av. J.-C. et renaît au VIII  siècle av. J.-C. et perdra tranquillement de son mythe et ne sera plus entretenu à partir du du milieu du IV siècle av. J.-C.. Il sera dépouillé et tombera en ruine au fur et mesure des siècles et c’est l’empereur Constantin qui en donna le coup fatal au IV siècle de notre ère.
‘’Delphes est le site d'un sanctuaire panhellénique, situé au pied du mont Parnasse, en Phocide, où parlait l'oracle d'Apollon à travers sa prophétesse, la pythie ; il abritait également l'Omphalos ou « nombril du monde ». Wikipédia’. Il était, au VIe siècle av. J.-C., le véritable centre et le symbole de l'unité du monde grec.
Ce sanctuaire était très vénéré et de nombreux pèlerins y venaient chaque année y écouter les oracles d’Apollon, suite aux interrogations des pèlerins messagers de villes, à travers la pythie qui était, au début, une jeune vierge puis par la suite une femme âgée qui quittait sa famille pour vivre dans l’enclos sacré et mener une existence chaste et irréprochable.
On y organisait des fêtes et des jeux.
C’est à la fin du XIX siècle que la décision d’explorer le site a été prise. Au terme d’une dizaine d’années l’essentiel est dégagé : sanctuaire d’Apollon, stade, gymnase et sanctuaire d’Athèna. Les travaux de consolidation n’ont jamais cessé depuis. Le trésor des Athéniens, l’un des plus beaux monuments de Delphes, a été entièrement restauré.
Site classé au Patrimoine mondial de l’humanité. Ci-dessous une reconstitution du sanctuaire d’Apollon.


Entrée du site et musée
 Allée amenant au stade

 Temple d'Apollon
 Vue sur le temple d'Apollon ainsi que sur la voie Sacrée (dallée)
  Vue sur une partie du sanctuaire d'Apollon
Trésor des Athéniens
 Théâtre
(Internet)
 Stade
 Colonne serpentine
 Les  jumeaux d'Argos
 Antinoüs
 Colonne des danseuses
 Le Sphinx (il coiffait, à plus de 12m de haut, la colonne de Naxiens)

Aurige de Delphes




Monastère Hosios Loukas    (Situé près de Delphes (36 km) et à 170 km d’Athènes)






Le monastère est dédié à l’ermite Luc (Loukas) le Stiriote et compte parmi les monuments les plus importants de la Grèce (inscrit au Patrimoine mondial de l’humanité).
.
L’aristocratie byzantine de Thèbes ainsi que l’empereur ont soutenu la construction et les riches décorations. Tout a été interrompu lorsque les latins ont imposé le culte romain. Par la suite les moines n’ayant plus de financement l’ont seulement maintenu en état. Quoique des travaux importants ont eu lieu suite l’effondrement de la coupole après un tremblement de terre (fin XVI s.)

Il possède un cycle unique de mosaïque ainsi que des fresques remontant à l’an 1000. Il fut un site de pèlerinage très important au Moyen Âge.
Sa vocation de ‘’reliquaire’’ et de lieu de pèlerinage lui confèrent une vocation particulière et deux manifestations annuelles importantes ont lieu pour l’anniversaire de Saint-Luc (7 fév.) et pour celui de la ‘’translation’’ de ses reliques (3 mai).






 Musée




 Mosaïques de l'Église St-Luc

 La vierge en majesté de l'Abside avec, dans la coupole, une scène de la Pentecôte
 Le Christ Pantocrator

 Le lavement des pieds
 La crucifixion

 La coupole centrale Jésus-Christ avec sa cour d'archanges

 Le baptême
 La crypte



 Sarcophage marquant l'emplacement du tombeau de St-Luc


 Tombeau d'un des premiers abbés

Plafond d'un des ateliers de pressage des olives





DERNIER JOUR (12 mai)

Le dernier jour a été l’occasion de revoir Athènes. Nous y avions nos repères ce qui nous a permis de mieux gérer notre temps. Nous avons refait une partie des parcours déjà empruntés, passé du temps à siroter une bière entourés de grecs dégustant leur café et pour certains jouant aux cartes. Nous étions détendus et ouverts à apprécier l’ambiance propre aux athéniens et ce, face à l’Acropole…..formidable!


Automobile:

Suivant quelques personnes consultées, nous nous sommes équipés pour une température de printemps avec quelques vêtements d’été ce qui a nécessité deux valises par couple. Oups! Qui dit quatre valises, dit un grand coffre afin de les soustraire à la vue de gens malintentionnés puisque les valises étaient souvent dans la voiture lors de nos visites (nous ne restions, au maximum, que deux nuits par hôtel).
Dès la première prise en charge de la voiture, nous avons pris conscience que la grandeur de cette dernière ne nous convenait pas (en Amérique du nord, petite voiture signifie gros gabarit en Europe) et nous avons dû laisser une valise dans un hôtel le temps de la location. Par la suite, nous avons annulé nos réservations faites sur Internet et avons loué des voitures plus logeables à des compagnies locales.
Peut-être, à cause de la période hors saison, nous avons constaté que les locateurs locaux étaient très souples et qu’ils étaient heureux de nous louer une voiture à des prix défiant toute concurrence (pas de suppléments pour un deuxième chauffeur ou bien une prise en charge dans un site différent de la remise, pas de regard sur les bosses ou éraflures, etc.). Un des locateur nous a même dit : «En Grèce nous ne sommes pas riches, mais nous sommes généreux»­.
Nous avons trouvé la conduite facile, agréable et sécuritaire alors que les Guides touristiques nous disent de faire très attention car les grecs ont une conduite très cavalière. Grâce au GPS que nous avions amené et les nombreux Grecs qui comprenaient l’anglais, nous n’avons pas eu trop de problèmes pour nous orienter même si les noms sur les panneaux routiers sont écrits en alphabet grec alors que notre carte routière et celle du GPS avaient les noms en lettres latines.

Hôtels

Nous savions que nous étions en dehors de la saison touristique et que nous pouvions facilement trouver des chambres rencontrant nos prix (max. 60€, avec le petit déjeuner, par nuit). Seulement sur Mykonos nous avons triché afin d’avoir une chambre donnant sur la mer. Le confort était raisonnable et toujours un personnel très affable.
Nous avons été les premiers clients dans deux hôtels  et plusieurs fois les seuls touristes étrangers. Chaque fois, nous avons eu un accueil chaleureux. Par contre, les déjeuners (petits déjeuners pour les européens) n’étaient pas toujours à la hauteur de nos attentes, mais « Que voulez-vous, ce n’est pas tous les jours Byzance! »
Même si nous avons passé beaucoup de temps dans les hauteurs, nous avons beaucoup priorisé les nuitées près de la mer. En Grèce, les villes portuaires sont toujours animées et très vivantes et ce jusqu’à des heures tardives.                                                                        

Restaurants

Tout le monde connaît la cuisine grecque : salades, moussaka, paportsâkia, taramosalata, grillades (poissons, pieuvres, porcs, agneaux), féta, etc.  Les portions étaient supérieures à nos appétits et très vite nous n’avons pris qu’un plat par personne que nous partagions avec nos conjoints. Le coût moyen par couple, incluant la bière de 50 cl ou le 50 cl de vin, a été de 25€. Le service et les taxes étant incluses cela rendait le paiement du repas très facile et sans surprise, au contraire de chez nous, en Amérique du nord.
Par contre, dans les restaurants que nous fréquentions, nous avons eu l’impression d’avoir des menus très ressemblants. Les produits locaux et la pêche du jour amenaient un peu de changements.
Nous avons été surpris par la gentillesse des serveurs et, à part quelques exceptions, nous avions soit un apéro ou le dessert avec un petit verre de grappa et quelques fois les deux et ce, gratuitement. Est-ce automatique ou bien parce qu’il n’y avait pas beaucoup de monde? Nous n’avons pas cherché à avoir la réponse.
Dans l’ensemble nous gardons un bon souvenir de la bouffe, mais, comme je le disais à ma conjointe, cela va prendre un peu de temps, après le retour à la maison, pour que je désire une salade grecque.

Gentillesse, sécurité,  propreté

Nous avons parcouru presque toute la Grèce et jamais nous nous sommes sentis malvenus ou en insécurité. En général, les gens étaient accueillants et prêts à rendre service. En cas de problème ils ont toujours fais leur possible pour nous aider à le régler.
Nous avons aperçu, une seule fois dans la Grèce centrale, un camp de réfugiés et rarement de la pauvreté. Dans l’ensemble, nous avons trouvé le pays très propre : pas de saleté qui traînent, les villages bien entretenus (beaucoup de maisons venaient d’être repeintes). Bien sûr, des régions, comme la Péloponnèse, respiraient plus la richesse que d’autres mais c’est un phénomène que l’on retrouve dans tous les pays.
Seule ombre au tableau, à Athènes, dans certains quartiers, les tags étaient excessifs et dérangeants.

Mi-avril mi-mai fut un excellent choix pour visiter ce pays.  Ce ne fut ni trop chaud, ni trop froid.  Le soleil nous a honoré de sa présence presque chaque jour afin de nous permettre de nous émerveiller devant tant de splendeurs historiques.


Ce voyage, sans anicroche, a été un ‘’coup de cœur’’.

Andio


Note :
Dans ce blog nous n’avons pas la prétention d’y rapporter l’histoire de la Grèce…elle mérite beaucoup mieux.

Nous voyageons décontractés et notre but est d’avoir du plaisir sans se casser la tête. Nous prenons beaucoup de photos mais peu de notes. Nous essayons de faire apprécier, à nos familles, amis ou relations, les endroits que nous visitons et ce, sans prétention.

Si vous constatez des erreurs ou omissions soyez indulgents et dites-vous que nous sommes des  amateurs.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire