vendredi 24 mars 2023

Le Brésil: Chronique d'un voyage décevant

Prologue

Depuis plus d'un an nous avions réservé ce voyage avec le même voyagiste qui nous avait concocté avec succès les voyages au Kenya et en Égypte.

Une semaine avant de partir, nous avons reçu un nouveau programme avec des changements majeurs et physiquement insensés:

- 11/2 jour à Rio;

- 1/2 jour (en excluant les temps de transport en avion dans la même journée) pour voir les chutes d'Iguazu côté brésilien et argentin; 

- Salvador de Bahia,  3 hr au lieu de 1j1/2;

- 3 jours 1/2 à Sao Paulo au lieu d'une journée.

La deuxième journée sur place, on apprenait que Iguazu était éliminé et les quelques visites sur le carnaval s'étaient envolées. Réunion au sommet de tous les participants, la plupart en furie et étaient près à retourner au Québec. Suite à la réunion, l'agence a remis Iguazu au programme et pour le carnaval il y eu a de vagues promesses. Les participants ont quitté la réunion mécontents tout en acceptant de continuer le voyage. 

Ce qui s'est passé? vous le saurez en lisant nos aventures.


Le Brésil

Le Brésil, la république fédérative du Brésil, est le plus grand État d’Amérique latine. Le Brésil, désigné comme pays-continent, est le cinquième plus grand pays de la planète, derrière la Russie, le Canada, les États-Unis et la Chine. Avec une superficie de 8 547 404 km², le pays occupe la moitié de la superficie de l'Amérique du Sud, partageant des frontières avec l'Uruguay et l'Argentine au sud, le Paraguay au sud-sud-ouest, la Bolivie à l'ouest-sud-ouest, le Pérou à l'ouest, la Colombie à l'ouest-nord-ouest, le Venezuela au nord-ouest, le Guyana au nord-nord-ouest, le Suriname et la Guyane Française au nord, soit la plupart des pays du continent sauf le Chili et l'Équateur. Le pays compte une population de 215 millions d'habitants. Ancienne colonie portugaise, le Brésil a pour langue officielle le portugais alors que la plupart des pays d'Amérique latine ont pour langue officielle l'espagnol.(Wiki)

La Brésil est officiellement indépendant depuis le 7 septembre 1822

Il y a au Brésil 47,7 % de Blancs, 43,1 % de Métis, 7,6 % de Noirs et environ 2 % d'Asiatiques et d'Amérindiens. Il est à remarquer qu'au nord, vers Salvador, la majorité est métis et noire. Ils ont pour origine, des ancêtres issus de pays européens, principalement du Portugal, puis d'Italie, d'Allemagne ou d'Espagne. La majorité des Brésiliens noirs, quant à eux, sont originaires d'Afrique subsaharienne, principalement d'Angola. Étant donné le grand nombre de métis , comme l'a dit notre guide, ''Le racisme y est presque inexistant''.

Économie:

Son PIB est le plus important d'Amérique latine et de l'hémisphère sud. Par contre le PIB par habitant est de $15 500, ce qui le classe au 84 rang mondial (le Canada: 48 141 (24) et la France 43 551 (29)).

Le Brésil est le premier producteur mondial de canne à sucre, de soja, de café, d'orange, de guarana, d'açaï et de noix du Brésil; c'est l'un des 5 plus grands producteurs de maïs, papaye, tabac, ananas, banane, coton, haricot, noix de coco, pastèque et citron. (Wiki)

Les exportations principales sont le soja (12%), le pétrole (11%) et le Minerai de fer (10%) et les clients principaux sont la Chine (32%), l'Union Européenne (13%) et les USA (10%).

La crise économique, l'absence de politiques publiques et la corruption génèrent en 2017 une augmentation de la pauvreté. De nombreux fonctionnaires retraités ne reçoivent plus leurs retraites dans les temps et certains deviennent sans-abris, faute de pouvoir payer leur loyer.

En 2017, les 5 % de Brésiliens les plus riches détiennent autant de richesses que les 95 % restant. Six milliardaires sont à eux seuls plus riches que les cent millions de Brésiliens les plus pauvres. (Google). En 2017, le Brésil était le troisième pays le plus inégalitaire d'Amérique latine après le Honduras et la Colombie.


L'ensemble des deux premières semaines de visite comprenait Sao Paulo, la région de Belo Horizonte & Rio, la ville de Rio et les chutes de l'Iguazu qui se trouvent à la frontière de trois pays: Brésil, Argentine et Uruguay. (12 jours)
Avec la croisière nous sommes allés à(dans la province de Bahia), Ilhéus, près de Salvador et à Ila Grande près de Rio. (6 jours). Un total de 22 jours , y incluant les jours de vols.


Sao Paulo (3 jours)

Avec ses douze millions d'habitants (2020), c'est la plus grande ville du Brésil et d'Amérique du sud. Sa région métropolitaine est l'une des plus peuplées du continent américain, avec celles de Mexico et New York et la cinquième au monde.

São Paulo, centre financier dynamique du Brésil. Elle possède de nombreuses institutions culturelles et une riche tradition architecturale. Ses bâtiments emblématiques vont de sa cathédrale néogothique au gratte-ciel Prédio Martinelli de 1929, en passant par l'Edifício Copan de l'architecte moderniste Oscar Niemeyer. Le Pátio do Colégio de style colonial marque l'endroit où les prêtres jésuites ont fondé la ville en 1554. (Google)

La ville s'est développée grâce à l'or des mines environnantes,  puis a connu la prospérité grâce à la culture du café et du sucre. Du milieu du XIX au début du XX, elle connaît une forte industrialisation grâce à un afflux d'immigrants italiens, portugais, espagnols, allemands, arabes et japonais. 

La ville compte de nombreux monuments, parcs ou musées comme le Mémorial de l'Amérique Latine, le Parc d'Ibirapuera, le Museu Paulista, le Musée d'art de São Paulo ou le Musée de la langue portugaise. Elle accueille également d'importants événements sportifs et artistiques, comme la Biennale d'art, la Fashion Week de São Paulo, l'Open du Brésil de tennis et le Grand Prix automobile du Brésil. En 1950 et en 2014, São Paulo a été l'une des villes-hôtes de matchs de la Coupe du monde de football. Chaque année s'y déroule aussi la plus grande gay pride au monde. Enfin, s'y trouvent la plupart des plus grands gratte-ciel du Brésil, dont Mirante do Vale, Itália et le Banespa Building.(Wiki)

Grand Marché Municipal.

Ce mercado municipal est un marché couvert sur deux niveaux. Au rez-de-chaussée, on trouve beaucoup d'étals de charcuterie, de fruits et légumes, de viandes, poissons etc.. On peut y déguster différents produits et ce, à profusion. Les jus des fruits aux noms et aux saveurs exotiques totalement inconnus . Pour les plus gourmands, des noix enrobées de caramel et des chocolats dont c'est la spécialité de la ville. 
Nous avons diné assis à l'étage du marché ce qui nous a permis de voir l'activité importante au rez-de- chaussé. 








L'origine de la morue salée (cabillaud) dans la cuisine brésilienne provient de ses colonisateurs portugais. 
Elle est surtout utilisée pendant la période du carême. 



On les retrouve sur tous les étals de charcuteries

Vraiment bien présentés et alléchants

Plat à notre menu du diner. Viandes grillées et cuites comme il faut.

Monastère de Sao Bento

L'abbaye Saint-Benoît est l'un des monastères les plus anciens du Brésil. Situé dans le centre historique de Sap Paulo , il a été fondé par les Bénédictins en 1590. Il appartient à la congrégation bénédictine brésilienne, formée en 1827, et abrite une quarantaine de moines. 

On voit le groupe ne pouvant pénétrer à l'intérieur (église bondée de fidèles pendant une messe)
Note: Pas de photo et difficile de pénétrer à l'intérieur

Façade du monastère
Intérieur de l'église du monastère (photo prise sur Wiki) de Fela Vicente

Note: La visite de ce monastère n'a pu se faire. Dommage, car il a une histoire intéressante et l'intérieur de l'église est exceptionnel. 

Place de la république

La praça da República est un des sites de São Paulo les plus visités par les touristes. Depuis 1956, elle abrite un célèbre marché d'art et d'artisanat permanent, qui rassemble plus de 600 stands (Wiki)
C'est le premier endroit où on s'est arrêté... Pas de marché d'art et seulement la police et des balayeurs (lendemain de fête, je suppose).

Pas de marché d'art mais la police

Vue de la place

Un groupe de jeunes s'apprêtant à renseigner les touristes 
   
Rue du 24 mai, journée de l'indépendance (quelle déception, après avoir vu la plus large avenue du monde soulignant l'indépendance la ''9 de Julio'' à Buenos aires, leur voisin)

Théâtre municipal

Il abrite l'orchestre municipal, la chorale lyrique et le ballet de Sao Paulo.

Pas de visite 



Autour du Théâtre

Autour du Théâtre

Un peu de musique Andine pour agrémenter notre visite manquant de Wow!                     



Place du Colège (Pateo de Colegio)

C'est la place où la ville fut fondée. À gauche c'est une ancienne mission Portugaise fondée 1855. Au fond , c'est le ministère de la justice. Par terre, un des nombreux sans abri que l'on retrouve un peu partout dans Sao Paulo.


Autre côté de la place avec Tribunal de la justice

Mémorial au centre de la place, commémorant la fondation de la ville de Sao Paulo

Sur cette place, il y a aussi le musée de l'architecture.

Après un grand déplacement en bus, nous voilà près de la gare principale et, en face, le Parc ''Reserve a Natural Nosso Parque''. Quelques minutes d'arrêt pour visiter ces deux lieux.








Un des pensionnaires du grand bassin



C'est bien beau mais cela n'apporte rien sur la connaissance de la ville. Le temps est écoulé et il faut rentrer. Encore une journée décevante.




Note: Le lendemain Annie étant malade, nous sommes restés à l'hôtel. Les photos qui sont ci-dessous proviennent, en partie, de Nicole Secours.


Parc d'Ibirapuera

Le parc occupe une superficie de 1,584 km2. Ses trois lacs (dont un avec fontaines) occupent à eux seuls une superficie de 157 000 m2. Son inauguration a eu lieu le , à l'occasion du 400e anniversaire de la ville. Il est de nos jours un lieu important de détente, de conventions, d' évènements publics et privés, fêtes, expositions et concerts.  (Wiki)

On y retrouve:

  • la Grande Marquise, accueillant le MAM - Museu de Arte Moderna (Musée d'Art Moderne)
  • le Pavillon Cicillo Matarazzo, accueillant le Musée d'Art Contemporain de São Paulo
  • le Pavillon Manoel da Nóbrega, qui était l'hôtel de ville jusqu'en 1992
  • le Pavillon Lucas Nogueira Garcez, anciennement désigné comme « Palácio das Exposições » Palais des Expositions) et aujourd'hui comme Oca (hutte, en raison de sa forme circulaire), qui accueille des expositions d'art et les musées de l'aéronautique et du folklore
  • le Pavilion Armando de Arruda Pereira, siège de la Prodam - Companhia de Processamento de Dados do Município (Compagnie de traitement de données de la municipalité);
  • le Palácio da Agricultura (Palais de l'agriculture).
  • le Planetarium et l'École Municipale d'Astrophysique. Le planétarium est le premier jamais construit dans l'hémisphère sud.
  • le Gymnase
  • la Villa de Osos Bacalao, célèbre en raison de sa forme de cheval sphérique
  • le Pavillon Japonais
  • le Monument aux Drapeaux
  • l'Auditorium d'Ibirapuera
  • l'Obélisque de São Paulo, symbolisant la Révolution Constitutionaliste de 1932
Panoramique du parc

Monument aux drapeaux

La réalisation de l'œuvre est commandée par le gouvernement de São Paulo en 1921 et sera inaugurée le à l'occasion du 399e anniversaire de la ville, un an avant le parc d'Ibirapuera en limite duquel elle se situe. Elle se dresse sur la place Armando Salles de Oliveira, face au palais du , siège de l'Assemblée législative. Il s'agit d'une sculpture en granite de 50 m de long, 15 m de large et 12 m de haut. Elle rend compte des différentes ethnies de ceux qui ont contribué au peuplement du Brésil et des efforts qu'ils durent réaliser pour pénétrer l'intérieur des terres

Obélisque de Sao Paulo. Avec 72 mètres de hauteur, il s'agit du plus grand monument de la ville. 
Il symbolise la révolution constitutionnaliste de 1932 et a été créé par Galileo Ugo Emendabili. 

Vue arienne du parc (Google) 





Avenue Paulista

L'avenue est bordée par le parc Tenente Siqueira Campos communément appelé « parc Trianon ». Le Musée d'Art de São Paulo (MASP) se situe également sur l'avenue. Ses collections et son architecture originale en font un des hauts lieux de l'art de la ville.

L'avenue est le lieu des grands défilés (Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans, Marche pour Jésus) et manifestations politiques entraînant la paralysie du trafic.

Elle concentre nombre d'institutions financières et sièges sociaux de grands groupes, faisant d'elle le centre des affaires de la ville et le symbole de la puissance économique de l'État de Sao Paulo (avec l'avenue Berrini située au sud de la ville et l'avenue Brigadeiro Faria Lima). (Wiki)


Avenue au début de la colonisation (tableau)

Photo de Google

Photo sur Google

Musée des arts modernes (Google)

Photo sur Google


Quartier Pinheiros

Pinheiros est un quartier situé à l’ouest de São Paulo qui s’étend environ de la Marginale à la Rue Oscar Freire, et du Shopping Iguatemi à Vila Madalena. Son nom vient de la rivière Pinheiros qui était il y a quelques décennies encore une rivière paisible et navigable, et qui est malheureusement très polluée aujourd’hui.

On y trouve beaucoup d'animation et des endroits très colorés.










En résumé: Nous n'avons vu aucun musée et avons eu très peu de temps pour  apprécier ??????. J'ai trouvé qu'il y avait de nombreux graffitis sur les murs, de très belles murales et beaucoup de SDF qui dormaient dans la rue. Malgré cela, nous n'avons pas été dérangés par ces derniers. Certainement parce que nous étions très regroupés suite au vol d'un cellulaire arraché des mains d'une personne du groupe qui prenait une photo (le propriétaire à récupéré l'objet après avoir rattrapé le voleur qui était en bicyclette).





PARATY

Paraty, ville de l'état de Rio, située à l'extrême Sud de l'État, sur la costa verde (« côte verte »), un couloir vert luxuriant qui longe le littoral de l'État.

Fondée en , à la suite de la découverte d'or dans les montagnes de l'État du Minas Gerais, la ville de Paraty s'enrichit rapidement en devenant le port duquel partent les navires qui transportent l'or vers le Portugal. Pendant deux siècles, ce petit port de pêche dissimulé au fond de sa baie fut le point d'embarquement des armadas de galions chargés de convoyer les richesses du Brésil vers la capitale portugaise, Lisbonne.

Cette belle ville fut alors construite dans le plus pur style colonial avec une église à l'architecture baroque. C'était une ville secrète où vivaient des soldats, des flibustiers et des esclaves.

Lorsqu'il fut décidé que la route de l'or passerait par Rio de Janeiro et non plus par Paraty, le port fut alors quasiment abandonné par sa population. Dans les années 1950 il n'y avait presque plus de routes pour s'y rendre. Petit et à petit la ville est revenue à la vie mais sans toucher au patrimoine. En , le centre historique de la ville, ainsi que quatre zones de la forêt atlantique, ont été inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO. En , sa population était estimée à 43 680 habitants.


Nous y sommes arrivés après 7 hr d'autobus (y incluant les arrêts) (300 km). Nous avons pris possession de nos chambres dans une pousada situé dans le vieux Paraty.

Nous avons eu du temps pour marcher dans les rues puisque le lendemain nous avions, si l'on voulait, journée libre.

La ligne rouge montre la route entre Sao Paulo, Ubatuba et Paraty (300 km)

Une des nombreuses rues pavées dans le vieux Paraty. Elles sont toutes presque identiques 






Église désaffectée, sur la place du port 

Place du port. Au fond, sur le petit canal, l'on voit une ouverture qui servait à faire entrer l'eau de la mer à marée haute afin d'inonder toutes les rues, ce qui permettait de les nettoyer.









Fronton de l'église principale


Intérieur de l'église principale (pris à travers une vitre, l'entrée était interdite)

Notre pousada où nous avons dormi deux nuits

Le protecteur de la baie

En route vers notre embarcation qui nous emmènera dans la baie faire de l'apnée 

Vue de la place du port

Vue de Paraty 

La baie avec les bateaux qui promènent les touristes

Quelques touristes à la recherche de la fraicheur.



Note: Sur le programme fourni par Nomades, il y a des superlatifs que je trouve exagérés comme par exemple: ''rues pavées bordées de sublimes demeures'', ''un patrimoine au charme rare'' ?


Vassouras/ Barra Do Pirai/ Vassouras/ Valença

Image de Google Map montrant le circuit (en bleu) que nous avons fait en une journée avec quelques arrêts
 (428 km et 7h 58 pour une voiture) Note: sur notre programme il était mis 250 km.
Vassouras


Petite municipalité (37 000 hab.) connue pour ses nombreuses fermes d'exploitation du café. D'ailleurs nous avons visité un musée '' Casa da Hera'', ancienne résidence d'un riche baron du café.


 



Piano queue Henri Herz (Paris)

La guide du musée (très intéressante)







Autour de la maison les jardins étaient aménagés

Une allée de bambous impressionnante 

Photo d'une fête devant la maison

Impressionnant!

Endroit utilisé pour des fêtes

Photo d'une fête dans la propriété  

Arbre à pain

Notre hôtel






Valenca - Tiradentes 

En bleu, la route pour ce rendre à Valença

En cours de route nous nous sommes arrêtés dans un ancienne ferme de café qui maintenant cultive le maïs parce que plus payant que le café. La ferme a transformé ses anciennes installations pour traiter le café en musée. 
Visite de la Fazenda do Paraizo



À droite, dalle réservée pour sécher les grains de café

Autre vue de la dalle de séchage des grains de café

La propriétaire-guide et notre guide qui traduit






Logement du propriétaire, à l'origine.


Allée principale

Buffet de fin de visite

Tiradentes

''L'envoûtante cité, jadis magnifiée par l'écot des minerais précieux. nous livre aujourd'hui un saisissant retour aux grandes heures du cycle de l'or du XVIIIème siècle. Parcourez ce bijou architectural entièrement préservé. Fontaines sculptées, bougainvillées écarlates, pavés irréguliers, demeures colorées et églises baroques, tout concourt ici à l'enchantement.'' (tiré du programme de Nomades)

Sommes arrivés tard dans la soirée après de longues heures d'autobus et pour bonifier le tout, sous la pluie. Nous avons couru sous la pluie pour voir l'église principale qui était fermée et impossible de s'en approcher. Les quelques photos ci-dessous vous permettront de voir ce que j'ai pu croquer malgré le peu de temps disponible. 
Pauvres touristes qui, rafraîchis par la pluie, n'ont pas su se faire envoûter...







Vue de l'église que nous devions visiter

Vue partielle de l'église

La fameuse fontaine (qui n'était même pas éclairée) car conseillée sur les livres touristiques
C'est une fontaine dans le plus pur style baroque datant de l'époque coloniale (1749). Elle mériterait cependant une bonne restauration et d'éclairage d'autant plus qu'elle est isolée et pas facile à trouver

Malgré la pluie il y avait un air de carnaval



C'est dommage que nous n'ayons pas eu le temps de visiter comme il faut cette petite ville de 10 000 habitants. Il fallait partir de bonne heure car nous avions beaucoup d'autobus le lendemain.
En plus, nous avons fait une croix sur la visite du musée ''La casa do Padre Toledo'' consacré à l'histoire de cet ancien ''inconfidente'', meneur de la conjuration contre la couronne portugaise en 1789.


Tiradentes - Belo Horizonte 

Le long de notre route nous nous sommes arrêté à Congonhas pour y admirer deux des plus importants chefs d'œuvres sculpturaux d'Aleijadinho (artiste Brésilien né en 1838 - 1914):
- Les statues des prophètes en grandeurs nature réalisées dans de la pierre de savon.
- Sous l'église principale, six chapelles comportant 66 statues en bois peint représentant la Passion du Christ.

Sanctuaire de ''Bom Jésus do Matosinhos''

Trois des six basiliques

Deux des prophètes


Tableaux dans la basilique







Une des six chapelles

Je suppose que c'est Jonas!




Belo Horizonte

Capitale de l'état de Minas Gerais. De 2,4 millions d'habitants et la 3ème ville en importance au Brésil.


Église de Pampulha:  São Francisco de Assis

Inaugurée en 1943, elle a été conçue par l'architecte brésilien Oscar Niemeyer dans le style moderne. C'est le premier monument architectural moderne classé au Brésil et se compose de quatre paraboles en béton ondulé avec des mosaïques extérieures.





Toiture couverte de mosaïques

Le chœur de l'église




Un des tableaux du chemin de croix

Environnement de l'église (lac Pampulha). À droite on aperçoit deux stades de foot (soccer). 
Un a été construit pour la coupe du monde. Un des deux ne sert que pour des expositions ou spectacle



Note: Nous devions visiter la vieille ville, la place de la liberté, le marché Central. Mais, nous ne l'avons pas fait. Je suis persuadé que les organisateurs du voyage avaient sous estimé les temps de déplacement.

Pourtant, nous avons visité la maison de l'architecte ''Casa Kubitschek'' qui ne nous a pas apporté quelque chose de nouveau.

Casa Kubitschek (construite entre 1943 et 1945) a un cachet très moderne pour l'époque.
Mr. Kubitschek était un politicien qui a été président du Brésil de 1956 à 1961.

Malheureusement, nous ne verrons rien de plus de cette grande ville.



Ouro Preto 

La ville d'Ouro Preto a été fondée en 1711 à la suite de la découverte d'or dans les rivières du Minas Gerais, vers la fin du XVIIe siècle. 

Ouro Preto devient rapidement une ville non seulement prospère mais aussi très importante : vers 1750, elle compte plus d'habitants que Rio ou New York. La richesse de la ville lui permet de construire une multitude d'églises baroques, dont plusieurs sont décorées par l'architecte-sculpteur Aleijadinho, surnommé « le petit estropié » car atteint de la lèpre.

Avec la fin de l'exploitation de l'or dans l'État du Minas Gerais, la ville est peu à peu abandonnée et à ce titre a très peu changé depuis cette époque.

La ville d'Ouro Preto reste donc une cité coloniale, pavée. Elle est de plus construite sur plusieurs collines aux pentes relativement raides, d'où l'on peut profiter de nombreux points de vue, ce qui lui donne un cachet tout particulier. La ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco.

Une École des mines y est fondée le par un Français, Claude-Henri Gorceix (1842-1919). 

Note: Il existe plus de 300 fraternités dans la ville créées autour de l'école des Mines. La ville est aussi très connue pour les traditions qui règnent dans ces fraternités, et surtout parce que ce sont elles qui organisent le plus grand carnaval universitaire du pays, des visiteurs de tout le pays et étrangers également viennent passer les festivités dans ces fraternités qui organisent une programmation interminable de fêtes. 


Première visite, une ancienne mine où on y explique le processus d'extraction et le travail des mineurs. 

Quelques explications avant de se préparer pour entrer dans la mine

Galerie menant à veine de charbon

Puits où les mineurs descendaient

Salle où les minerais étaient entassés afin de les évacuer

Note: Visite qui, pour la plupart d'entre nous, n'a rien apporté de nouveau (Au Canada nous avons l'occasion de visiter des mines en opération beaucoup plus intéressantes).

Première église

 Basilique Nossa Senhora do Pila    
Célèbre église catholique avec intérieur plaqué d'or ou peint. Il y a aussi une expositions d'artéfacts religieux

La porte coupe vent

En haut, il y ales loges (avec des rideaux rouges) pour les personnes riches 


En haut, les loges



Sacristie

Sacristie
 
Petit musée dans l'église


Dans la ville:





L'on aperçoit d'autres églises sur la colline

Église de Saint François d'assise (fermée)

Dans cette région, à cause de la richesse des mines, les propriétaires  faisaient construire des églises à leurs noms. Ce qui explique le grand nombre d'églises dans cette ville minière. (Plus ils avaient de l'argent, plus les décorations étaient ornées d'or)




Dans le concept des églises à cette époque, il y avait deux chaires: celle de droite était pour le défendeur du mal 
et celle de gauche, pour celui du bien. Les deux débattaient à tour de rôle et répondaient aux arguments de l'un et de l'autre. 
Le bien en sortait toujours gagnant.

Place Tiradentes  (photo prise sur Google parce que la place lorsque nous y sommes allés, se préparait pour le carnaval et il y avait des estrades et l'église était cachée)


Haut de la place Tiradentes

Bas de la place Tiradentes


Encore deux églises sur le somment de la colline

Un peu de verdure ça fait du bien dans cette ville sans espace vert 





Les Chutes de l'Iguazu

Nous avons pris l'avion à partir de Belo Horizonte pour se rendre à Fos do Iguaçu. Nous y passerons deux journées afin de découvrir les chutes du côté Brésilien puis le lendemain du côté Argentin.

Les chutes d'Iguazú sont inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1984. Le site exceptionnel fait partie depuis 2011 des sept nouvelles merveilles naturelles de la planète. 

Les cataratas del Iguazú, ce sont quelque 275 cascades formant un immense mur d'eau qui se trouve en majorité du côté argentin. Environ 20 % des chutes sont situées au Brésil. Les deux pays ont chacun aménagé un parc national, de part et d'autre de la frontière, où les visiteurs sont conviés à s'enfoncer dans la forêt tropicale, à admirer sa faune et sa flore et à se laisser submerger par la beauté des divers points de vue sur les chutes. (Google)


L'après midi de notre arrivée a été consacré au côté Brésilien.



Comme on peut le voir sur le plan, du côté brésilien, il n'y a qu'un sentier d'aménagé. Par contre, il nous amène face à la chute principale La gargantua Do Diabo (la Gorge du diable), Haute de 80 mètres, elle  est la plus imposante de toutes les chutes du site.

Photo du groupe (il manque quelques personnes)



Face à la chute du Diable

C'est au bout de la passerelle (en bas) que l'on est le mieux situé pour voir la chute du Diable







Maintenant, allons du côté argentin après une soirée très animée par les sambas et les danses dans une rue près de notre hôtel. Vive le carnaval!


Le côté brésilien (à droite sur la carte) est différent puisque les chutes sont englobées dans un très grand parc avec plusieurs sentiers et divers points de vue, C'est dans ce parc que l'on peut, prendre un bateau pour se rapprocher le plus près possible des chutes ou utiliser un train gratuit pour se rendre au dessus de la Garganta chute du diable. 
Il a fallu passer la frontière de l'Argentine ce qui nous a semblé très facile dans les deux sens. 
Du côté argentin il y avait beaucoup de monde en comparaison au côté brésilien.

Nous entrons dans le parc du côté Argentin

Que voyons nous dans un arbre? des ''Sapajus Apella''

Famille de coatis. Il y en a tellement aux endroits où il y a une cafétéria que l'on doit protéger les tables de piquenique
 avec une clôture grillagée



Embouteillage sur une passerelle

Il y avait vraiment beaucoup de monde. À quelques endroits nous devions attendre pour avoir 
le bon angle pour prendre des photos




Quelques fleurs dans cette forêt très dense (Gingembre sauvage)




Un des bateaux pour voir le plus près possible les principales chutes

La chute du diable de face

La chute du diable vue de haut

Jay à crête en peluche
(dans le parc il y a 900 oiseaux différents de 180 espèces)



Soirée sur la ligne des trois frontières du côté brésilien

Nous avons pu, en payant le billet, (il n'était pas inclus dans le programme) assister à une soirée spectacle d'une heure autour de la borne des trois frontières et ce, au Brésil. Au programme, des danses qui relataient des aspects culturels des trois nations. 
Petit spectacle sans prétention et agréable malgré que nous n'ayons pu avoir de place assise face à la scène.


Marque officielle des trois frontières (Brésil, Argentine et Paraguay) et entrée pour le spectacle

Souvenir du film ''Mission'' tourné, en partie, dans le parc (à côté de la porte d'entrée)



Au centre, la borne symbolique pour le spectacle 

Petit band pour faire patienter le spectateurs












Rio de Janeiro

J'ai trouvé cette carte de Rio, très schématique, qui nous permet d'avoir une vue globale de la cité
On y voit à droite, au milieu,  le Pain de Sucre, la plage de Copacabana, en haut à côté du lion noir, le Christ Rédempteur, le parc Tijuca en vert, en avant à gauche, la plage d'Ipanema et Leblon, etc. 


Rio de Janeiro, souvent désignée simplement sous le nom de Rio, est la deuxième ville du Brésil, la plus peuplée après Sao Paulo. Elle a été la capitale du Brésil jusqu'en 1960. Avec ses 6,1 millions d'habitants intra-muros (communément appelés Cariocas), et 12,62 millions dans l'aire urbaine. Une grande partie de la population habitent dans des favelas (Notre guide nous parlait de 1000 Favelas(1) lesquelles ont été aperçues de loin...pas le temps d'aller en voir quelques-unes. 

(1) Favela, aussi écrit favéla, désigne actuellement les bidonvilles brésiliens, situés sur des terrains occupés illégalement et contrôlés le plus souvent par des trafiquants de drogue qui luttent entre eux pour obtenir les plus vastes territoires, très souvent malsains (marécages, pentes raides des collines), et dont les habitations sont construites avec des matériaux de récupération. Les plus connus et les plus étendus se trouvent dans la ville de Rio, qui en compte près de 968 (2008) et rassemblent le tiers de la population urbaine. Si les favelas sont emblématiques de la pauvreté urbaine, elles ont été très étudiées par les chercheurs et sont entrées dans la culture populaire, elles ne représentent pas la totalité de l'habitat précaire. (Wiki.)
 
Exemple (pris de loin)

Autre exemple sur le flanc de la colline (pris de l'autobus)


Surnommée La Ville Merveilleuse, elle est mondialement connue pour son carnaval, ses plages (Copacabana, Leblon et Ipanema), son Pain de sucre, sa statue du Christ Rédempteur au sommet du Corcovado ou encore son stade du Maracana.
Une partie de la ville a été désignée site du patrimoine mondial par l'Unesco en juillet 2012. 

Premier tour en autobus pour se rendre à la cathédrale Métropolitaine. Ci-dessous quelques photos prises de l'autobus: 

Notre-Dame du Mont-Carmel (ancienne cathédrale)

Trolley bus




Arrêt au Théâtre municipal et ses environs:







La cathédrale Saint-Sébastien de Rio de Janeiro est l'un des principaux sanctuaires catholiques de Rio.

Édifice atypique construit de 1964 à 1976, elle est représentative du courant brutaliste de l'architecture moderniste. Ses lignes avant-gardistes ne sont pas sans rappeler les pyramides précolombiennes, symbole d'union entre ancien et nouveau monde.

La cathédrale Saint-Sébastien (dite également cathédrale métropolitaine) est le siège de l'archidiocèse catholique de Rio de Janeiro. Elle remplace l'ancienne « Sé » (cathédrale) héritée de la période coloniale, redevenue église paroissiale sous le vocable de Notre-Dame du Mont-Carmel. (Wiki)

La Cathédrale et son cloché en avant





Le chœur

Jésus SDF de Timethy P.Schmalz

Mère Thérèsa don du Gouverneur  de l'Albanie 

Environnement de la cathédrale:




Église de Candelaria



Le Christ Rédempteur

Inauguré en 1931 et classé monument historique depuis 1973, le Christ du Corcovado est l'un des endroits touristiques les plus fréquentés de Rio avec 750 000 visiteurs par an

Établie au cœur du parc national de la forêt de Tijuca, à une altitude de 710 mètres, la statue mesure 38 mètres de haut (dont 30 pour le Christ et 8 pour le piédestal, qui occupe une aire de 100 m2 ). Sa masse est de 1 145 tonnes, la masse approximative de la tête est de 30 tonnes et celle de chaque main de 8 tonnes. La tête mesure 3,75 m, chaque main 3,20 m, la largeur de la tunique est de 8,50 m. L'envergure entre les deux mains est de 28 mètres. 

Elle fut conçue par l'ingénieur brésilien Heitor da Silva Costa et réalisée par le sculpteur français Paul Landowski et le sculpteur roumain Gheorghe Leonida (pour la tête) et érigée en collaboration avec l'ingénieur français Albert Caquot. (Wiki.) 

Attente du train à crémaillère 

Affiche dans la salle d'attente 

Le train traverse la forêt de Tijuca

On voit bien la crémaillère au milieu de la voie ferrée 


Stade de Maracana est un stade de football. Inauguré le 16 juin 1950 pour la coupe du monde (1950). Si sa capacité initiale est de plus de 200 000 places, un record mondial à l'époque, elle a été depuis progressivement réduite (pour des raisons de sécurité) à 78 838 places pour la coupe du monde 2014 et les Jeux olympiques 2016. 


À droite on voit l'hippodrome de Rio



Arrivée du train vu de la terrasse du Christ Rédempteur

Photo d'une affiche très intéressante, car l'on voit bien les deux plages importante de Rio. Au dessus de la queue de l'hélico. la plage de Ipanema-Leblon et, en haut à gauche, Copacabana.


Plage de Copacabana 

En route pour la visite cet après-midi, nous avons fait un arrêt pour passer une quinzaine de minutes sur la plage de Copacabana.

La plage de Copacabana est une plage de 4,5 km du quartier de Copacabana, de Rio. Considérée comme l'une des plages les plus célèbres du monde, elle est un des emblèmes touristiques de la ville, avec, à chaque extrémité, le Corcovado avec le Christ Rédempteur et le mont du Pain de Sucre.

Vue panoramique de la plage (Google)



On y voit beaucoup de filet de volley pour jouer au foot volley

Le footvolley (également surnommé « footy ») a été créé en 1965 par Moraes Octavio, à Rio de Janeiro au Brésil, sur la plage de Copacabana. À cette époque, les clubs de football interdisaient formellement à leurs joueurs professionnels de jouer pendant la trêve estivale, afin d'éviter tout risque de blessure. (google) de ce fait ils ont développé ce jeu sans contact.


Tenue standard au Brésil pour le gente féminine (aucun complexe)

Autre exemple



Au sol, l'on voit des tuyaux noir qui projettent de l'eau afin d'éviter de marcher sur du sable brûlant


Tout le long de la plage il y a des statues en bronze de différents personnages connus au Brésil 

Non! ce n'est pas une statue ni une brésilienne parce qu'elle ne porte pas leur uniforme.





Pain de sucre 

Ce pic, bloc monolithique de granite, est le seul parmi tous ceux de la ville de Rio à s'élever directement depuis le bord de mer. Il se situe sur une péninsule à l'entrée de la baie de Guanabara. 

Cela fait 110 ans que les téléphériques ont été installés et on dit qu'ils sont très sécuritaires.
Le mont du Pain de Sucre, Morro da Babilônia et Morro da Urca sont très fréquentés par les amateurs d'escalade. Ils forment l'un des plus grands ensembles de pratique de l'escalade en zone urbaine, avec plus de 270 voies.
 
Maquette du mont et des deux téléphériques


En attente de la cabine pour la première étape.

On aperçoit les nuages qui enveloppent le sommet du pain de sucre 

Malheureusement, au sommet, nous étions dans les nuages.


Une des nombreuses murales au sommet






Que font , Francine et Antoine dans cette ancienne télécabine?


Parc de TIJUCA 


En vert les quatre secteurs du parc qui est situé dans la ville de Rio

Le parc national de la Tijuca se situe dans la ville de Rio. Parmi les éléments touristiques du parc, pistes, grottes et cascades, se trouvent des repères célèbres de la ville, comme la Pierre de la Gávea, le Corcovado et la statue du Christ Rédempteur, ou encore le Pic de la Tijuca, point culminant du parc, à 1 022 mètres au-dessus du niveau de la mer. S'étendant sur près de 4 000 hectares, il couvre une partie du massif de la Tijuca qui domine le relief montagneux du parc. Il est administré par l'Institut Chico Mendes de Conservation de la Biodiversité (ICMBio).

C'est la seule forêt tropicale dense primaire située au cœur d'une agglomération avec le parc national du Banco à Abidjan en Côte d'Ivoire.(Wiki.)

Nous y avons passé 2 heures à marcher dans un sentier et apprécier la chance qu'à Rio d'avoir su préserver ce patrimoine directement lié au bien-être, à la santé et à la richesse de la ville.

Petite cascade au début de notre sentier

Pont sous lequel passe l'eau de la cascade

Retenue d'eau dans le parc (Espinozareynerio) 

Pedra da Gavea (Google)





Moment de détente après la marche qui ont fait plusieurs heureux dans ce Petit trou d'eau


Plage Leblon

Après le parc, nous avons fait un petit arrêt de 30 minutes sur la plage de Leblon. Marcher sur le sable, du pur bonheur pour des ''âmes en peine''.











Plage moins fréquentée que celle de Copacabana. Par contre, elle se situe dans un quartier chic.


Escaliers de Selaron

L'escalier Selarón (125 m x 215 marches), également connu sous le nom d'escalier du couvent de Santa Teresa (Escadaria do Convento de Santa Teresa en portugais), est situé entre les quartiers (bairro) Santa Teresa et Lapa de la ville de Rio de Janeiro. Prolongement de la rue Teotônio Regadas, l'escalier constitue une partie de la rue Manoel Carneiro, et rejoint la rue Joaquim Silva à la montée Santa Teresa. (Wiki.)


Escalera Seleron.jpeg
Afin de n'avoir aucune personne sur la photo j'ai importé une photo de Google.

Il a la particularité d'être orné, sur toute sa longueur, de plus de 2 000 carreaux de faïence venant de 120 pays différents. L'escalier est une œuvre de l'artiste d'origine chilienne Jorge Selaron (1947-2013), résident du quartier et arrivé au Brésil en 1983. Il a décoré plusieurs lieux publics de Santa Térésa et de Lapa.

Quel regard! sur la rue Teotônio Regadas avant l'escalier.


C'est au bout de la ruelle que commence l'escalier

Sur le dosseret on peut voir une faïence que vient du Canada 








Une autre du Canada






N'ayant pas pu profiter du carnaval et n'ayant plus de temps à consacrer aux visites (deux semaines pour un pays ayant autant d'histoire et une ville si intéressante que Rio) nous étions vraiment frustrés, surtout que la partie carnaval nous était passée sous le nez. Sur le programme nous devions visiter des ateliers de la Cidade da Samba, voir le Sambodrome et déguster une capirinha, etc.  Promesse non tenue.

J'ai approché le guide de Rio, Philipe, et lui ai demandé si c'était possible de voir les chars des écoles de Samba qui allaient, le lendemain défiler dans le Sambodrome. 
À titre personnel, il était d'accord d'amener, ceux qui le désiraient, par le métro, le lendemain matin (24 février) à condition d'être revenus avant 9 heures puisqu'à 9h30 le bus devait partir pour l'embarquement sur le bateau de croisière.

Le lendemain de bonne heure, nous étions une quinzaine avec Philipe, à prendre le métro. Deux stations plus loin nous sortions directement sur l'avenue où les chars étaient en attente pour le défilé du soir.
Il n'y avait personne sur les chars, pas de lumières et quelques-uns n'étaient pas complètement déployés. Peu n'importe, c'était mieux que rien.
Après avoir fait quelques photos et admirer le travail des cariocas nous avons pu tenir notre promesse et être de retour vers 8h30.














Ci-dessus, quelques-uns des chars en stationnement. Pour vraiment les apprécier au maximum il faudrait faire plusieurs photos de chaque. Ils représentent tous une somme de travail énorme et dire qu'il vont être détruit aussitôt retournés dans les écoles afin d'en préparer d'autres pour le carnaval de l'année prochaine.
Que cela doit être fascinant de les voir chargés de danseurs animés par de la musique, avec un éclairage les rendant féériques....quel dommage!  


Croisière de 6 jours sur le paquebot MSC Seaview



N'étant pas un fana des croisières sur de grands bateaux, je peux vous dire que nous (Annie et moi) n'avons pas été très impressionnés par le style de vie sur ces navires immenses et sans personnalité avec 5000 touristes très bruyants (ma Apple Watch n'arrêtait pas de me dire: ''danger il y a plus de 80 décibels''). Nous avons essayé de profiter au mieux de ce qui nous étaient offerts même si, il fallait payer tout ce qui est boisson, même l'eau.

Photo prise sur google

Dans l'ensemble, le service était sans reproche (au prix que nous avons payé le service obligatoire, il devait l'être), les chambres avec balcon très bien et le bateau impeccable. Il y avait beaucoup de possibilités de passer le temps. Les repas et buffets je les ai trouvés moyens et sans trop de variétés d'un jour à l'autre. Par contre, les spectacles étaient professionnels.

Il était prévu trois escales et visites guidées.


Premier arrêt: Ilhéus

Ilhéus fut fondée en 1534. Elle est mondialement connue pour avoir servi de cadre à des romans de Jorge Amado comme ''Gabriela'', ''Girofle et cannelle''.

C'est une ville de l'État de Bahia. Sa population est d'environ 180 000 habitants. Son économie est fondée sur l'agriculture, le tourisme et l'Industrie. Elle fut autrefois le premier producteur de cacao du monde mais depuis la maladie connue sous le nom de Vassoura de Bruxa (maladie du balai de sorcière) qui infesta les plantations, la production a beaucoup diminué. D'ailleurs sa population diminue sans arrêt.

Du points de vue touristique, elle n'offre pas beaucoup d'intérêt si ce n'est pour ses quelques plages. 

Dès notre sortie du paquebot nous avons été pris en charge par un guide francophone et un autobus. Après sa présentation, le guide nous avertit que nous n'avions qu'une heure pour la visite et par la suite nous irons sur une plage pour environ 2 heures puis, retour sur le bateau.

Une visite d'une heure? que pouvons nous voir en si peu de temps? à vous de juger!

Église mère de Sao Jorge Dos Ilhéus (1556)  (Musée d'art sacré)

Pas le temps de visiter le musée d'art sacré

rue du cacao

''Grand magasin'' de chocolat où nous avons eu le plaisir d'y faire une dégustation 

L'écrivain Jorge Amado 

Sa maison 

au bout de la ''rue cacao'' la Cathédrale 

Un peu de divertissement pour les touristes (Plus de 2000 croisiéristes sont descendus du bateau pour visiter) 

La rue piétonne 

Petite place devant la mer

Cathédrale d'Ilhéus  (typique coloniale)

Façade de la cathédrale 



Autre église dans les hauteurs

Instituto Nossa Senhora de Pietade (1916) (nous ne l'avons pas visité. J'ai pris la photo avec mon zoom) 

Seul souvenir que la plupart des croisiéristes gardent en leur mémoire de cette triste visite 

Vendeurs sur la plage



Deuxième sortie: Salvador de Bahia


Elle est fondée par les Portugais en 1549 sous le nom de São Salvador da Bahia de Todos os Santos, « Saint Sauveur de la baie de la Tous les saints », au bord de la baie du même nom. En tant que première capitale du Brésil, Salvador est l'une des plus anciennes villes coloniales des Amériques. Un escarpement brisé sépare sa ville basse (Cidade Baixa) de sa ville haute (Cidade Alta) de 85 mètres environ. Elevador Lacerda, le premier ascenseur du Brésil, les relie depuis 1873. Le quartier Pelourinho de la ville haute, abritant encore de nombreux exemples d'architecture coloniale portugaise et de monuments historiques, a été classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1985. 

Elle a vécu une période faste pendant qu'elle était la capitale. Ce n'est qu'en 1985, avec la découverte du pétrole dans la baie (1938) et la classification au patrimoine mondial, qu'elle est devenue plus active et a commencé à faire des rénovations et remis en valeur son patrimoine.

C'est le port principal de la région (riche district maritime agricole et industriel). Avec 2 902 927 habitants (en 2014) (plus de 3 200 000 pour l'agglomération en 2009), c'est la plus grande ville du Nord-Est et la 4ème du pays. 

Le carnaval de Salvador est considéré comme la plus grande fête de rue du monde (2,5 millions de personnes dont un grand nombre de danseurs dans les rues pendant 4 jours et nuits). On dit que le carnaval de Salvador est fait pour le peuple et celui de Rio pour les touristes. 
Salvador était le premier port d'esclaves des Amériques et l'influence africaine des descendants des esclaves en fait un centre de la culture afro-brésilienne. De ce fait, nous avons constaté que la plupart des habitants sont d'origine africaine ou des métis, ''C'est le berceau du métissage''. 

La ville est réputée pour sa cuisine, sa musique et son architecture. La plage de Porto da Barra à Barra a été nommée l'une des meilleures plages du monde. 




Ville Basse

L'église Notre-Seigneur-de-la-Bonne-fin est une église catholique située sur la Sagrada Colina. C'est là que sont distribués les célèbres fitas (rubans) do Bonfim.
Elle fut bâtie à partir de 1745, année où les images du Seigneur Jésus de Bonfim et de Notre Dame da Guia, rapportées du Portugal par le capitaine Theodózio Rodrigues de Faria, et fut terminée en 1772.
De style néoclassique, elle est très chargée. 

Note: Elle n'est pas la seule avec le même style au Brésil. Nous en avons vus plusieurs durant notre périple au Brésil. 

L'Église de Bonfim. Igreja de Nosso Senhor do Bonfim 

Intérieur de l'église

Un des panneaux de la clôture avec des ''Rubans de Bonfim'' 

Des écrits datant de 1804, parlaient déjà de ces fameux rubans. Au début du XXème siècle, ils deviennent plus connus et dans les années 50 ils sont devenus très populaires. On lui accorde différentes vertus et ce, en fonction de ses croyances. Il faut le mettre à son poignet où à la cheville. Beaucoup s'en servent aussi pour de la décoration.


Mercato Modelo

Marché Modélo: Célèbre marché avec restaurants et plus de 250 boutiques vendant œuvres d'art/d'artisanat et souvenirs variés. (nous sommes passés devant sans s'y arrêter).

L'ascenseur Laserda (à gauche) et une partie de la Baie et le Marcato à droite

Vue du quartier des affaires (Google)


Ville Haute (Centre historique de Salvador)

Le centre historique de Salvador de Bahia - exemple éminent de structure urbaine de la Renaissance adaptée à un site colonial - est la Cidade Alta (Ville haute), un quartier défensif, administratif et résidentiel perché au sommet d'un escarpement de 85 m de haut. (Wiki)


Église et couvent du troisième ordre de Notre-Dame du Rosaire des Noirs
Place du Pilori (là où on punissait les esclaves) 





Coeur de l'église. De chaque côté sur les mur il y a des scènes dessinées sur de la faïence bleue,
 que nous allons retrouver dans le couvent 

Pendant la colonisation il y a eu trois ordres: Jésuites, Dominicains et Franciscains. Ces derniers se faisaient une compétition au niveau de la beauté et de la richesse de leurs églises. C'est pour cette raison que nous voyons un surplus de décorations d'où le ''style baroque'' des ces dernières.


Un band de percussions pour animer la place du Pilori

Vue sur la partie basse de la place du Pilori ( 3 clochers sur la droite)

L'église du ''Tiers-Ordre de Saint François'' Église Catholique romaine (1549)

Couvent de Saint François

Note: Le couvent est situé à côté de l'église ornée du Tiers-Ordre de Saint François. 

L'église et le couvent de São Francisco, construits au XVIIIe siècle, sont l'un des plus riches du Brésil et les plus exubérants de Salvador. Certains le considèrent comme le plus bel exemple de baroque portugais au monde.

Son origine remonte à 1686, suite à un projet du Père Vicente das Chagas.

Le couvent a été commencé en premier, et en 1708 la pierre angulaire de l'église a été posée, avec le bâtiment achevé en 1723, mais sa décoration a pris encore plus de temps. Le couvent a été achevé en 1752, mais l'ensemble du complexe n'a été achevé qu'en 1782, avec la pose des tuiles et la finition de l'ordonnance. (Wiki)



Un des nombreux tableau que l'on retrouve dans les extérieurs du couvent. 

 


Il se dit que Salvador de Bahia est la ville de 200 églises. Il est facile de le croire car dans le vieux Salvador on peut facilement en voir d'un seul coup d'œil une dizaine
 (Ne pas oublier que Salvador est très étendu et compte 3 millions d'habitants). 




Note: En préparant cette la partie  ''Salvador de Bahia'' ma frustration face au voyage prévu (deux nuits à Salvador) est à son paroxysme.Trois heures au lieu de 2 nuits, soit une journée complète au minimum. 
Regardez la vidéo que mon frère Joël a faite après une escale d'une journée complète et deux jours de montage sur le bateau de croisière. Un petit bijou et vous donnera un très bon aperçu de Salvador : You Tube, Joël Bire, MSC croisière, Escale 5, Salvador de Bahia. 

Quai pour les croisières

Côté de la ville Historique (À gauche on voit une Favéla)

Salvador de Bahia



Troisième escale: Ilha Grande


Le paquebot c'est mis à L'ancre en face de Vila do Abraao et nous a amené au village avec des navettes

C'est une île très sauvage et bien préservée. D'ailleurs elle fait parti avec Paraty du patrimoine  culturel et biodiversité de l'Unesco (2019).
La randonnée, les circuits de quads, les excursions nature et les nombreuses petites plages en font une attraction pour les touristes, surtout locaux.
Pourquoi MSC en a fait une étape de 4 à 5 heures?    je n'ai pas de réponse. Pour un arrêt il n'y rien de vraiment spécial.... peut-être que la promenade en bateau en valait la peine?. Pour notre part, cela a été le moyen  de marcher un peu dans les quelques rues, de boire une bière sur la plage, manger une glace et acheter quelques T-Shirt et alcool. Petite détente agréable mais sans plus.








Une de nos navettes locales

Des passagers que nous connaissons

Une des petites plages (peut-être privée) 
Note: Il n'y a pas de voiture sur l'île)

Petit bateau de pêche en action




Rue principale avec sa chapelle et Antoine sous son ombrelle

Intérieur de la chapelle 

Bar sur la plage

Côté marina 

Sans les passagers du paquebot ce doit être ennuyant

Quai de la ville (au loin notre navire)


Épilogue

J'ai remarqué à plusieurs reprises que nos guides étaient un peu perdus et qu'ils n'avaient pas la maîtrise de la situation. Le programme n'était pas rodé et nous nous sommes retrouvés dans des situations difficiles à comprendre:
- Se trouver à Rio à la fin du carnaval sans pouvoir en profiter comme écrit dans le programme;
- Faire des parcours d'autobus trop longs qui arrivaient tardivement pour les visites; 
- Arriver à l'hôtel, avec 6 à 8h d'autobus, à l'heure de diner. De ce fait, après le repas difficile de nous demander de faire la visite alors que la plupart des monuments sont fermés;
- Avoir changé le programme deux fois avant de partir et une autre fois 2 jours après notre arrivée au Brésil:
- Avoir voulu enlever les chutes de l'Iguazu.
- Avoir enlevé les deux jours à Salvador de Bahia;
- La visite de Sao Paulo a été complètement ratée: pas vraiment d'entente entre le guide local et notre guide ce qui à rendu la visite pénible et souvent sans intérêt (musées fermés, parcs inintéressants, etc.)
- Faire une rencontre avec tous les voyageurs, le deuxième jour du voyage, pour mécontentement et ce, sans le guide qui était très impliqué.
Tout cela démontre, en partie, les raisons de notre frustration. 
 
Comment une agence peut envoyer au Brésil 32 personnes sans en avoir fait le voyage auparavant? 
Si l'agence l'avait fait auparavant, elle aurait vu que plusieurs étapes étaient trop longues et demandaient d'avoir le lendemain une demie journée pour visiter. 

En trois semaines nous aurions pu faire la même visite et ce, sans se fatiguer tout en prenant son temps et en éliminant la croisière.  

Suggestion: Garder le même circuit en ajoutant Brasilia et en commençant par Rio 5 nuits (+ 2 jours), Sao Paulo (- 1nuit), Salvador de Bahia ( +2 nuits), Belo Horizonte (+ 1 jour) et +1 jour de repos avant de retourner au Québec. Adieu la croisière qui, à mon point de vue, n'est pas une visite.

   

FIN






















































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