Oh Covid! Comme tu nous as frustrés. À cause de toi, nous avons été bloqués pendant deux années
sans voyager. Que cela a été moralement et psychologiquement difficile. Un
petit relâchement de ta part et nous avons plongé, malgré les contraintes que
tu nous imposais.
Nous voilà dans l’avion en route vers le Kenya pour
des safaris qui vont nous griser et raviver notre goût des voyages.
La République du Kenya
KARIBU
Voyage du 11 au 27 février 2022 (Agence: Nomades)
JUMBO
Un peu de connaissances du Pays hôte
- Population de 54 millions (2020), 92,7 hab./ Km2 (Canada : 3,8 h/km2 );
- Main d’œuvre : 83% ont un ‘’emploi informel’’. Cette dernière peut accéder au ‘’Fond National d’assurance d’Hospitalisation’’ (cotisation mensuelle de 5$/mois);
- Le chômage n'est que de 2,5% calculé sur le 17% des emplois formels;
- 30,8% de la population est sous le niveau d’extrême pauvreté et 67% n'ont pas l’électricité;
Économie : PIB de 99 milliards USD (75ème rang mondial/199 pays et premier de l’Afrique de l’Est). Par habitants = 2 000 USD/hab./an ce qui le classe au 186ème /199 pays. L’agriculture représente 35%, l’industrie 17,6% et les services 47,7%. La canne à sucre est la principale ressource agricole. Le tourisme représente 1,3 % du PIB et l’argent envoyé par la diaspora représente 2% du PIB. (Wikipédia et rapports du gouvernement)-
C’est un pays jeune (Indépendance en1963 : soit
58 ans) qui auparavant vivait sous le colonialisme dont les intérêts étaient propres sans
égard au pays. Bien du travail reste à faire au niveau social et économique.
Les Chinois l’ont compris en finançant & participant aux grands travaux : Chemins de fer, autoroutes, routes, terminal, etc. Quelles vont être leurs exigences si la dette n’est pas remboursée? Il faut savoir que le Kenya a un endettement énorme et que la Chine est son deuxième créancier après la Banque Mondiale qui elle, efface souvent les ardoises.
En revanche,
c’est une aide bénéfique pour son développement.
Note : Tout ce qui se trouve sur ce blog est
personnel
Séjour Séjour, avec 31 personnes, dans le cadre du programme ‘’Safari
au Kenya La magie de l’inconnu’’ organisé par l’agence ‘’Nomades’’.
Le programme
comprend 12 safaris et un séjour de 4 nuits dans un Lodge sur le bord de la mer
au sud de Mombasa afin de se remettre des longues journées, à parcourir, sur
des chemins de terre, les grandes savanes.
Buts principaux du voyage:
1- Photographier le Big Five et le maximum d'animaux sauvages de la région:
2- Quitter l'hiver et fuir la Covid:
3- Avoir du plaisir et découvrir ce pays que nous ne connaissions pas.
Nous sommes arrivé à Nairobi où nous visiterons deux orphelinat d'animaux, le lac Naivasha, la maison de Karen Blexen et le parc national de Nairobi. Nous irons deux jours dans le parc Ambosoli près du Kilimenjaro, 2 jours dans Tsavo West et 2 jours dans Tsavo East. Puis, 4 jours au bord de la mer à Diani, au sud de Mombasa.
Note: Étant très compétitifs, nous nous sommes donnés comme objectif de photographier le big five. Les cinq mammifères africains mis en avant par les autorités touristiques dans le cadre des safaris photographiques ou de chasse aux trophées sont : le lion d'Afrique, le léopard d'Afrique, l'éléphant d'Afrique, le rhinocéros noir et le buffle d'Afrique. Les big 5 ont été « choisis » par Ernest Hemingway dans sa nouvelle Les Vertes Collines d'Afrique. À l'exception du buffle, ces espèces animales sont très menacées depuis le xxe siècle. Ces animaux ont été qualifiés de « grands », non à cause de leur taille, mais de la difficulté de leur chasse. (Wikipédia)
Jours 1
et 2 : Vols de Montreal-Doha-Nairobi avec Air Qatar (19 hr de vol)
Jour
3 à Nairobi: Début des visites
- - Visite de l’orphelinat des éléphants (Sheldrick Fondation)
''Tous les
éléphanteaux ont une histoire forcément tragique liée à la perte de leurs
mères, par accident mais aussi à la suite de conflits ou de braconnages pour
l’ivoire. Il faut 10 ans à un
éléphanteau pour être autonome, ils
ont un rythme de développement à peu près similaire aux Hommes. Avant leurs 10
ans, ils ne peuvent pas survivre seuls. A l’orphelinat, les éléphanteaux plus
âgés encadrent les plus jeunes et lorsqu’ils sont prêts pour le grand départ,
ils repartent dans le bush. Certains reviennent à l’orphelinat faire une
visite, des années après avec leurs progénitures. (Les Racines du Ciel'' – Romain
Gary)
Nous sommes arrivés à l’ouverture (étant un dimanche, la
circulation fut très facile) et nous avons assisté aux repas et bains des
petits moyens et grands éléphants. Les explications étaient claires et pour
notre premier contact avec le Kenya ce fut instructif et plaisant.
- Le centre des girafes (African Fund for Endangered Wildlife)
Le centre des girafes a vu le jour en 1979 quand
le petit-fils kenyan d'un écossais, Jock Leslie-Melville et sa
femme Betty créent un fond africain pour les espèces sauvages menacées. Ils
capturent un girafon pour débuter un programme d'élevage de
girafes dans leur propriété. C'est aujourd'hui encore autour de cette propriété
que se trouve le centre des girafes. Le but du programme était de réintroduire
la présence des girafes dans les parcs nationaux de Ruma et du lac
Nakuru, ce qui a été un succès. Alors qu'en 1979, les girafes de Rothschild
étaient en voie d'extinction et étaient au nombre de 130, on en compte
aujourd'hui 300 grâce à l'élevage. (Internet)
La Girafe
Il s’agit de l’animal le plus grand en hauteur, pouvant, grâce à son cou
tout en longueur, atteindre jusqu’à 5,50 m ou
même 5,80 m. Cependant celui-ci ne comporte pas plus de vertèbres
cervicales (7, de plus ou moins 40 cm chacune) que celui des autres
mammifères.
Son poids est
de 950 à 1 100 kg pour les femelles et peut aller
jusqu’à 1 500 kg pour les mâles.
Son espérance de vie est de l'ordre de 25 ans.
Son cœur de 11 kg, au myocarde renforcé, pompe 60 litres de sang et bat à 170 pulsations par minute, ce qui donne une pression artérielle deux fois supérieure à la pression humaine. Dans les artères du cou, tout un réseau de muscles annulaires aident à hisser le sang jusqu'au cerveau. Dans les veines, les valvules, véritables soupapes, orientent le sang vers le cœur. Lorsque l'animal baisse la tête au sol, les valves de la jugulaire sont fonctionnelles et empêchent le sang de retomber vers le cerveau (ce qui conduirait à un « voile rouge »). (wiki.)
Il est possible de rencontrer les girafes. Une plate-forme d'observation surélevée au-dessus de l'enclos naturel des animaux offre une perspective unique, ainsi que la possibilité de toucher et de nourrir à la main les girafes (la nourriture était fournie par le Centre). Il est aussi possible d'explorer le sentier de la nature du Centre, qui se prolonge sur 1,5 kilomètre à travers la réserve faunique de 95 acres.
La visite fut très courte car nous n'avons pas fait le parcours de 1,5 km étant donné que nous allons en voir beaucoup lors de nos safaris. À voir lorsque vous ne restez que quelques jours à Nairobi.
-
Maison de Karen Blixen
La propriété compte plus de 4500 acres de terre,
dont 600 acres étaient cultivés pour la culture du café. Lorsque Karen est
revenue au Danemark en 1931, la ferme a été achetée par le promoteur Remy
Marin, qui a vendu le terrain en parcelles de 20 acres.
La maison elle-même a traversé une succession d’occupants différents
jusqu’à ce qu’elle soit finalement achetée par le gouvernement danois en 1964.
Les Danois ont offert la maison au nouveau gouvernement kenyan en
reconnaissance de leur indépendance de l’Empire britannique, qui avait été
obtenue plusieurs mois plus tôt en décembre 1963. Au départ, la maison servait
de College of Nutrition, jusqu’au lancement de la version cinématographique de
Pollack Out of Africa en 1985.
Le film (qui mettait en vedette Meryl Streep dans le rôle de Karen
Blixen et Robert Redford dans celui de Denys Finch Hatton) est devenu un
classique instantané. En reconnaissance de cela, les Musées nationaux du Kenya
ont décidé de transformer l’ancienne maison de Karen Blixen en un musée sur sa
vie. Le musée Karen Blixen a ouvert ses portes au public en 1986; bien qu’ironiquement,
la ferme n’est pas celle présentée dans le film (Internet).
On y retrouve plusieurs informations sur sa vie, des photos, des tableaux qu’elle a peints, des objets lui ayant appartenu et un court vidéo sur l’influence de ses œuvres. Ce n’est pas très grand, mais c’est intéressant. C’est dans le jardin, au pied d’un vieux chêne, que Karen Blixen est enterrée.
Torréfacteur de café, abandonné à la suite de la fermeture de la culture du café après l'incendie des ateliers
JOUR 4 :
LAC NAIVASHA (RÉSERVE PRIVÉE)
L'objectif de la journée est de faire un peu de navigation sur le lac afin de voir les hippopotames puis aller sur l'île privée de Crescent où des animaux sauvages ont été introduits pour le film Out of Africa.
Ce lac est situé dans la vallée du grand rift à 80 km de Nairobi. Étant un lundi, la sortie de la capitale fut un tour de force et beaucoup de patience étant donné la circulation dans la ville et le grand nombre de camions sur la route.
(la
ville de Nairobi n’a pas été conçue pour une densité de population aussi grande
et la circulation y est très difficile)
La vallée du Grand Rift est le nom donné en 1894 par l’explorateur écossais John Walter Gregory, après son voyage en Afrique orientale britannique, à un ensemble géologique constitué
d’une série de failles et de volcans, situé
en Afrique de l’Est.
L’ensemble de la faille tectonique s’étire en Afrique sur environ
3 000 kilomètres de longueur du Nord au Sud,
et 40 à 60 km de largeur……… et, entre autres, traverse
le Kenya et la Tanzanie à l’est
du lac Victoria, où elle forme un chapelet de lacs plus
petits.(voir Wiki) d’où l’existence du lac Naivasha.
Le lac couvre une
superficie de 139 km2, et il est entouré par un marais de
64 km2 (cette surface peut fortement varier en fonction
des précipitations) ; il est situé à une altitude de
1 884 mètres, et a une profondeur moyenne de 6 mètres (le
maximum étant atteint dans la zone de Crescent Island, avec 30 mètres de
profondeur).
La réserve héberge une faune variée, avec plus de 400 espèces d’oiseaux recensées ; on y trouve également une population non négligeable d’hippopotames. Le rivage étant connu pour sa population de migrants et de colons européens. Entre 1937 et 1950, le lac était utilisé comme lieu d’amerrissage pour le transport de passager et de courrier par les hydravions de l’Imperial Airways, de Southampton (en Grande-Bretagne) vers l’Afrique du Sud.
Joy Adamson, auteur de Born Free, vivait sur les rives du lac dans le milieu des années 1960. On trouve aussi sur les bords du lac le Djinn Palace, qui a gagné en notoriété dans la colonie Happy Valley dans l’entre-deux-guerres ; il fait aujourd’hui partie de la ferme horticole d’Oserian.
Note : Les cultures proches du lac, notamment l’horticulture (production de roses essentiellement), assèchent celui-ci : dans les années 1890, le lac fut presque entièrement asséché. Après un retour à la normale, le niveau de l’eau est aujourd’hui à nouveau en forte baisse. La culture de fleurs constitue la principale industrie autour du lac, et le lac lui-même est une source essentielle d’emploi et de revenu pour la population locale (pour la pêche notamment). (Internet)
Ile
privée de Crescent Island
Après
avoir navigué, parmi les hippopotames et entouré de nombreux oiseaux
magnifiques, nous sommes arrivés à l’île Crescent.
Selon
le niveau de l’eau du lac, cette île est soit une péninsule, soit une véritable
île. Dans les années 80, des animaux y ont été introduits pour les besoins du
tournage d’Out Of Africa. Cette île est devenue par la suite une réserve privée
où l’on peut aller à pied à la rencontre des animaux.
Accompagné d’un guide nous voilà marchant
tranquillement et observant la faune. Nous avons rencontré différentes gazelles, gnous, zèbres et
girafes. Le guide nous a appris comment tous ces animaux cohabitaient et
quelles étaient leur mœurs. Il faut savoir que chaque type d’animal ou variétés
ont des mœurs et habitudes de vie très différentes, ce qui rend leur
connaissance fascinante.
Visite très intéressante qui nous a instruit sur ces animaux que nous avons pu approcher et que nous allons revoir dans les safaris, mais sans pouvoir les approcher à pied.
Jour 5 :
RÉSERVE DE NAIROBI (117 KM2, Fondée en 1946)
Ce matin nous faisions la connaissance de nos chauffeurs pour les safaris ainsi que de leur destrier ''Toyota Land Cruiser''. Nous avons été affecté (Michel, Nicole, Rolande, Annie et moi) avec Boni et ce, pendant 8 jours. Boni était sympathique et communiquait bien en anglais.
Nous sommes partis vers la réserve de Nairobi. Un trafic monstre et ce fut ''la croix et la bannière'' pour sortir de Nairobi, heureusement que la réserve est à côté de la ville (17 km en une heure).
C’est le plus ancien parc (1946) du Kenya. Il se situe à une altitude moyenne de 1700 m et à 7 km de la limite de Nairobi.
Le mérite de ce parc, c’est sa capacité à
juguler les besoins des espèces et leur proximité avec les humains. C’est l’un
des rares sites qui donne l’opportunité de voir et d’admirer des animaux de
choix dans leurs habitats naturels. Son répertoire zoologique est
exceptionnel ! Les mammifères les plus prisés y sont retrouvés. On peut
citer les buffles du Cap, des babouins, les gazelles, les guépards, les lions,
les léopards, les rhinocéros noirs et les impalas. Il y a une multitude
d’oiseaux, on en décompte près de 500 espèces. Une partie du parc est laissée
sans clôture pour permettre les flux migratoires des espèces. (Internet)
J’arrête ici
les photos car il y en aurait bien trop….nous n’en sommes qu’au premier safari
et nous en avons 11 autres. Cependant, il faut reconnaitre que ce parc est
vraiment intéressant et facile d’accès. Je dirai que c’est un incontournable
pour ceux qui n’ont qu’une ou deux journées pour visiter Nairobi et sa banlieue.
JOUR 6 : RÉSERVE AMBOSELI
Nous voilà quittant Nairobi dans nos 5 Toyota Land Cruiser en direction de la réserve Amboseli où notre Lodge Sentrim Amboseli, situé à 235 km et 4 h de route, nous attend. Ce parcours nous a permis d’avoir un bon aperçu de la vie rurale à l’extérieur de la capitale qui d’ailleurs ne reflète pas la richesse. et nous fait comprendre que bien du développement reste encore à faire.
Réserve Amboseli
Pour admirer le Kilimandjaro du côté du Kenya, il faut se rendre
dans le Parc d'Amboseli, le seul pouvant vous offrir l'image désormais
classique d'un troupeau d'éléphants prenant la pose devant l'imposant massif du
Kilimandjaro (5508 m) avec les neiges éternelles. Spectacle grandiose, le plus
haut sommet d'Afrique est souvent recouvert par les nuages, mais se dévoile
généralement dans son intégralité au petit matin ou lors du coucher du soleil,
ce qui tombe plutôt bien, il faut l'avouer, pour les photos. La faune
d'Amboseli est très abondante (à l’exception des félins), quoiqu’un peu difficile
à observer car les véhicules n'ont pas l'autorisation de s'écarter des pistes.
Il a été classé réserve de biosphère de
l'UNESCO depuis 1980.
Notes :
D'abord réserve animalière
dans les années 1940, il fallut attendre 1974 pour qu'Amboseli devienne un parc
national. En effet un long conflit opposa pendant des décennies le gouvernement
aux Masaïs installés depuis toujours dans la région. D'abord expulsés, ces
derniers finirent par trouver un compromis avec l'Etat, qui leur accorda des
terres, ce qui permit la création du parc.
Le parc tient sa célébrité des vues sur la
savane avec le Kilimandjaro en toile de fond : il s'agit sans doute de la
carte postale la plus connue du Kenya. D'ailleurs
l'écrivain Ernest
Hemingway s'en inspira pour écrire son roman Les Neiges du Kilimandjaro. Le parc se compose du lac Amboseli, qui couvre plus du
quart du parc, mais qui est à sec la plupart du temps (hors saison des pluies).
Au milieu d'une végétation assez pauvre d'arbustes et d'acacias, des espaces verdoyants
apparaissent à plusieurs endroits, autour de mares. À ces endroits la flore est
plus riche: palmiers nains, papyrus, roseaux et ajoncs.
Sur une surface relativement réduite (moins de
400 km²), elle est plutôt riche: buffles, gnous, zèbres, gazelles,
antilopes, hippopotames, phacochères, ainsi qu'un millier d'éléphants. Les
carnivores présents sont les lions (une vingtaine seulement), guépards, hyènes.
Notre Lodge, Sentrim Amboseli, se trouve au sud-est du parc à côté de l’entrée Kelynet près du Head Quater, et proche du Kilimandjaro ce qui nous permettait une accessibilité rapide au parc. Ce lodge a de nombreuses cases avec des toits en toile ce qui lui donne un côté exotique et cadrait bien avec l’environnement.
Deux
safaris étaient prévus pendant ces 3 demi-journées et une rencontre avec les
habitants du village Masai proche du lodge.
Les cases du lodge étaient très confortables et bien aérées.
L’environnement est très agréable avec vue sur le Kilimandjaro.
Notes : Les acacias, en Afrique, sont des arbres ou arbrisseaux épineux et à fleurs jaunes ou blanches. Les indigènes les utilisent comme clôtures, bois de chauffage et pour les vertus médicinales de leur gomme arabique ou gomme dite du Sénégal. D’ailleurs, lors de notre visite du village Masaï, le Chaman (médecine man) nous en a parlé et j’ai remarqué l’intérêt de certains quand il a mentionné leurs vertus aphrodisiaques.
La grande migration des gnous
Camp Maasaï
À côté du Lodge où nous étions, il y a un camp Maasaî et son clan compte 104 habitants. Ce clan est habitué à recevoir des
touristes contre rétributions. Ce clan
est bien organisé pour les visites. (D'ailleurs, on se demande s'ils ne logent pas autre part car le clos n'a pas de bouse de vache fraîches)
Le chef du clan nous présente ce dernier et nous fait
part de leur histoire, de leurs coutumes et mœurs. Après quelques danses ils
nous font visiter quelques maisons préparées spécialement pour les montrer aux
touristes (bien rangées et propres) puis nous amènent dans un espace extérieur
où ils essaient de nous faire acheter de l’artisanat local.
Une partie importante des terres maasaï a été conquise par les colons
britanniques et allemands à la fin du xixe siècle,
aidés par la peste bovine et la variole, puis par les ethnies africaines dominantes avec l’aide du gouvernement
lors de l’indépendance. Une partie des terres a également été transformée en
réserves et parcs nationaux,
Les Maasaï sont semi-nomades et ont une économie pastorale exclusive. Ils ont résisté aux incitations des gouvernements
kényan et tanzanien visant à leur faire adopter un mode de vie plus sédentaire
et à adopter l’agriculture. Ils ont acquis le droit de faire pâturer leur bétail dans de nombreux
parcs des deux pays et ignorent régulièrement les frontières lorsqu’ils
déplacent leurs grands troupeaux de bétail à travers la savane lors des changements de saison.
Leur résistance a contribué à générer une vision romantique du mode de
vie maasaï, considéré comme un exemple d’harmonie avec la nature. Leur
conservatisme est sans doute également à l’origine de l’attrait qu’ils exercent
sur les touristes occidentaux.
Les Maasaï vivent encore dans les réserves de faune dont ils sont les
premiers organisateurs. Ne chassant pas, sinon le lion pour des rites
d'initiation, ils ont préservé les animaux sauvages et leurs feux ont
transformé une brousse peu pénétrable en un tapis régulier d'herbes basses. Les
réserves n'ignorent pas le surpeuplement animalier et touristique, surtout à
Amboseli, proche de Nairobi, qui offre en prime aux visiteurs la superbe toile de fond du
Kilimandjaro. Le Kenya connaît aussi les méfaits du braconnage.
Population :
Les
estimations des populations maasaï du Kenya et de Tanzanie varient d’une source
à l’autre. Elles sont rendues délicates par le nomadisme et le fait que les
groupes puissent circuler très librement à travers la frontière. Au Kenya,
841 622 Maasaï ont été dénombrés lors du recensement de 2009.
Bien qu’ils soient très attachés à leurs origines et à
leur culture, de nombreux Maasaï ont abandonné leur mode de vie traditionnel
pour le style de vie occidental. Certains jeunes ont émigré en Europe ou en
Amérique du Nord, afin notamment de poursuivre des études supérieures. (Toutes
ces informations sont issues de site Internet)
Les femmes sollicitaient quelques touristes à venir danser avec elles tant qu'aux hommes ils sautaient comme le veut la tradition
Au centre, le
chaman et médecin du clan nous parle de son rôle et de quelques médecines qu'il
utilise. Les malades ne sont
envoyés dans un hôpital que lorsque les cas ne peuvent être soignés dans le camp.
Jour 8 :
TSAVO National Park (Est & West)
Nous quittons le parc Ambosoli et prenons la direction du Tsavo National Park. 91 km nous sépare de notre arrivée. Cela nous a pris 4 heures, à cause des chemins, des arrêts, etc.
Tout long de nos safaris nous avons vu de nombreuses termitières.
Circuler sous les arbres demande beaucoup de souplesse à la girafe! (d'où l'expression: se tordre le cou)
Jour 9 : Départ de bonne
heure, en safari, en direction de notre Lodge Salt Lick
À cette
étape là, sur notre programme, il était écrit ‘’que l’agence nous prépare une
aventure que vous ne pourrez possiblement jamais oublier’’… Le moment est arrivé, que d’énervement et d’anxiété.
Les valises chargées, tout le monde en place dans les Toyotas Land Cruser nous sommes partis à la recherche des lions et guepards que nous n’avions pas encore vus, tout en faisant fi des zèbres, girafes et divers ongulés dont nous avions déjà de nombreuses photos. Notre chauffeur Boni nous avait appris à dire ‘’savasava’’ (c’est OK en swahili) lorsque tout le monde dans le véhicule avait fini de prendre des photos. Et bien, ce matin, le savasava était souvent crié afin de ne perdre de temps avec les sujets qui ne nous attiraient plus ou moins.
Nous sommes arrivés à la rencontre des autres véhicules (souvent nous étions les derniers, certainement que le patron des guides avait décidé que Boni fermait la marche) qui étaient arrêtés et les passagers en étaient descendus. Serait-ce la surprise? Eh bien oui! Nous allions prendre notre déjeuner en haut du rocher, dans le milieu de nulle part.
Alain discute avec un garde armé qui était là pour s'assurer que les gens respectaient les règlements du parc.
Note: Cette surprise doit faire parti des prestations spéciales de l'hôtel car un chemin accède en haut du rocher et il y a aussi une toilette fixe dans un coin.
Nos 5 destriers en bas du rocher
Ce fut une belle surprise que personne n’oubliera
En route vers le Salt Lick Lodge
Après avoir roulé dans des savanes presque nues, nous remarquons un changement important de végétation et de relief
C’est un ‘’Messager Sagittaire’’ ou en
anglais : Secretary bird
Enfin! nous voilà arrivés au fameux hôtel, qui est le plus photographié du Kenya.
Vue de notre chambre :
Un étang et un petit marais où les
animaux viennent s’abreuver. Au bout de l’étang, un observatoire à moitié
enterré et un tunnel pour s’y rendre ont été installés.
Troupeau d’antilopes WaterBack devant nos fenêtres.
Il y a de l’agressivité dans l’air car 4 mâles se battent
Au loin, un autre troupeau. Ce sont des antilopes
Nello Tsavo
Un choucador superbe immortalisé par Alain. Le blanc
du mur de la chambre fait bien ressortir les couleurs
Dès qu’un félin est repéré, les radios et
téléphones des chauffeurs fonctionnent et quelques minutes plus tard, on se
retrouve plusieurs véhicules et le combat commence pour avoir la meilleure
place,
Jour 10: 3 safaris sont au programe
Partons loin de ces véhicules. Un peu de tranquillité sera la bienvenue
Tout près, ces antilopes Nello Tsavo ont désigné un
guetteur
Cette Choucador, qui a perdu un peu de sa superbe, est indifférente de tout ce qui se passe autour d'elle
Malgré la proximité des lions, ces pintades de Numidie n’ont pas peur
Fin du safari de l'après-midi
Safari de nuit
Jour 11: Après un safari, départ pour les réserve de Tsavo East
Comme d'habitude, départ à 6h30 pour un safari et retour au lodge pour le déjeuner.
Note : Toujours pas de guépard ni léopard
Afin de rejoindre la partie Est du parc de Tsavo, nous avons traversé la route de Nairobi-Monbasa en direction du nord-est. Cette partie du parc est une des plus vieille réserve (1948). Les plaines arides remplacent les collines verdoyantes. Ici il n’y a pas d’ombre, le soleil est accablant. On roule au travers de grandes étendues désertiques et bien que la perspective soit plus dégagée, les animaux restent difficiles à observer car très dispersés. La partie nord du parc est d’ailleurs fermée aux touristes, ce qui réduit fortement nos chances d’observation. Mais le parc est réputé pour abriter les plus grandes familles d’éléphants du Kenya !
Même si Tsavo Est est célèbre pour sa population d’éléphants, il a la particularité d’abriter aussi la rare gérénuk, également appelée antilope girafe à cause de son (très) long cou. Petits koudous, diks-diks de Kirk, cobes à croissant font également partie des antilopes présentes dans le parc. Côté mammifères, on retrouve des girafes masaï, chacals à chabraque, phacochères, zèbres des plaines, lions, léopards et guépards.
On voit bien les deux flèches ou pics sur la joue du lion...est-ce son problème?
Jour 12 : Dernier safari, le matin avant le déjeuner, puis départ pour Diani
Pour notre dernier safari nous sommes partis à 6h30 puis revenus vers 7h45. Comme presque tous les safaris dans tsavo, nous n'avons rien vu de nouveau et j'avoue que le parc Tsavo Est n'a pas été une réussite.
Nous voilà en route vers Diali (210 km – 4 hrs)
Quand nous sommes arrivés au Diani Sea Lodge, nous étions très heureux de quitter les chemins de brousse et savanes et les Toyota Land Cruser. Cependant, je tiens à mentionner que ces véhicules étaient confortables avec une bonne suspension. Mon épouse qui est assez fragile du dos a très bien supporté les déplacements sans avoir de problèmes.
9 jours à se, lever de bonne heure, à être bringuebalé dans des conditions pas toujours délicates. Heureusement, de temps en temps un peu de repos. Il faut dire que c’était très difficile de faire autrement. Ce sont des safaris et non pas des promenades du dimanche.
Jours 13,14,15 et 16 Diani Sea Lodge
Situé sur le bord de la mer avec une belle plage
offrant des kilomètres de marche sur du sable fin blanc et protégée par une
barrière coralienne à environ 500 mètres du bord de la plage. Très peu de
touristes et seulement quelques vendeurs qui n’insistaient pas lorsque on leur
disait ‘’Assente sana’’(merci beaucoup) Presque le paradis sur terre.
C’était un ‘’tout compris’’ avec une nourriture plus
qu’acceptable, des chambres confortables avec la clim. Un piscine chaude et un
personnel sympathique et serviable.
(Ci-dessous deux photos prises sur le site Internet du lodge)
Vue du centre du lodge : en bas
le restaurant, en haut la plage et de chaque côté les chambres
Les dromadaires
Orphelinat Germano et Helena Chicherini de Diana Kenya
Qui sont Germano et Héléna Chincherini?
Ci-dessous je vous ai fait la traduction d’une
lettre écrite par Héléna, l’épouse de Germano Chincherini, dans le but de
présenter sa fondation et solliciter des dons.
‘’Germano Chincherini était un entrepreneur hôtelier originaire de
Limone sul Garda. Au fil des ans, sa passion et son dévouement l'ont amené à
construire et à gérer plusieurs hôtels sur le lac de Garde et en Sicile. Sa
richesse durement gagnée ne l'a pas changé, mais il se souviendra toujours de
sa jeunesse et des défis et des obstacles que la vie a mis sur son chemin.
Depuis les années 80, mon mari et moi avions beaucoup voyagé. Après notre
première visite au Kenya, le regard des enfants kenyans est resté profondément
ancré dans notre esprit. Après cela, nous sommes retournés au Kenya maintes et
maintes fois, et avons également décidé d'avoir notre propre maison sur le
rivage de Diani, près d'Ukunda. Notre relation au quotidien avec la population
locale et l'église catholique nous permet de nous rapprocher des besoins des
enfants. Germano et moi n'avions pas d'enfants à nous, et cette expérience nous
a rapprochés du sort de ces petits, qui se réjouissaient de choses simples
comme un bonbon. En juin 2000, Germano est décédé subitement. Sa disparition
m'a motivé à accomplir quelque chose afin de garder sa mémoire vivante - c'est
pourquoi, avec l'aide de mes assistants de confiance, j'ai commencé une
intervention caritative dans les régions intérieures du Kenya. Nous avons
construit des puits d'eau potable, précieux pour les habitants qui ont du mal à
s'approvisionner en eau potable. Cela m'a inspiré à continuer et à créer la
Fondation "Germano Chincherini" ENTE FILANTROPICO (en Italie et une
autre organisation à but non lucratif du même nom au Kenya, une étape
essentielle que nous avons franchie pour mener à bien des interventions
caritatives cruciales. Comme vous allez le lire le site internet, les travaux
que nous avons réalisés à notre petite échelle ont été essentiels, et la joie
qui pétille dans les yeux des enfants que nous hébergeons dans les trois
maisons familiales que nous avons construites me paie jour après jour’’ (https://www.fondazionechincherini.it/en/’)
Philipe fondateur de NOMADES, aide cette
fondation depuis qu'il va au Kenia. Lors de son séjour a Diali, il nous a suggéré de l’accompagner lors
de sa visite à l’orphelinat. Nous y sommes allés, une bonne partie du groupe.
Cette visite, pour mon épouse et moi, a été émouvante et pour mon épouse un
point fort de notre voyage.
Merci Philipe pour cette aide et le plaisir que
tu as donné à cette jeunesse qui respirait le bonheur.
Après le prestation des petits, ce sont les préados et les grands qui nous montrés leurs talents de danseur
Sortie en mer
Activités de plongée en apnée sur le récif de corail, petite promenade avec le bateau avec fond de verre et petit séjour sur le banc de sable à découvert.
Avant dernière journée et dernière photo de groupe prise sur le banc de sable (il y manque deux personnes qui se trouvaient encore à nager sur les coraux avec les magnifiques poissons et le capitaine de notre bateau à fond de verre.)
Nous avons été très satisfait de la
prestation du personnel de l’agence (merci à Chantale et Philippe). Dans
l’ensemble tout s’est déroulé sans problème majeur.
Ce fut notre premier voyage en groupe et de 2 semaines et ce, en faisant exception de la Chine avec feu Sinorama dont la prestation bien rodée a été sans reproche mais sans âme et chaleur.
Cette expérience a été positive grâce
à la qualité du groupe et de l’organisation. Nous espérons avoir la même
ambiance lors de notre prochain voyage en Egypte.
Asante sana
KWAHERI KENYA
FIN
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