samedi 26 mars 2022

Kenya terre de savanes et de magies des animaux


Oh Covid! Comme tu nous as frustrés. À cause de toi, nous avons été bloqués pendant deux années sans voyager. Que cela a été moralement et psychologiquement difficile. Un petit relâchement de ta part et nous avons plongé, malgré les contraintes que tu nous imposais.

Nous voilà dans l’avion en route vers le Kenya pour des safaris qui vont nous griser et raviver notre goût des voyages.



La République du Kenya

KARIBU

Voyage du 11 au 27 février 2022 (Agence: Nomades)


JUMBO

Un peu de connaissances du Pays hôte

Située à l’est de l’Afrique, bordée de 5 autres pays et de l’océan Indien (voir carte) :
-          Population de 54 millions (2020), 92,7 hab./ Km2 (Canada : 3,8 h/km2 );
-          Superficie : 582 000 de km2 (Canada : 9 984 000 ) dont une grande partie de savanes;
-          Ancienne colonie anglaise et indépendante depuis le 12 déc. 1963;
-          Capitale : Nairobi (4.4 millions d’habitants);
-          Langues officielles : Anglaise et Swahili;
-          Les parcs et réserves couvrent 11,4% de la surface (2,6% au Québec);
  -         Main d’œuvre : 83% ont un ‘’emploi informel’’. Cette dernière peut accéder au ‘’Fond               National d’assurance d’Hospitalisation’’ (cotisation mensuelle de 5$/mois);        
-      Le chômage n'est que de 2,5% calculé sur le 17% des emplois formels;
-      30,8% de la population est sous le niveau d’extrême pauvreté et 67% n'ont pas l’électricité;

Économie : PIB de 99 milliards USD (75ème rang mondial/199 pays et premier de l’Afrique de l’Est). Par habitants = 2 000 USD/hab./an ce qui le classe au 186ème /199 pays. L’agriculture représente 35%, l’industrie 17,6% et les services 47,7%. La canne à sucre est la principale ressource agricole. Le tourisme représente 1,3 % du PIB et l’argent envoyé par la diaspora représente 2% du PIB. (Wikipédia et rapports du gouvernement)- 

C’est un pays jeune (Indépendance en1963 : soit 58 ans) qui auparavant vivait sous le colonialisme dont les intérêts étaient propres sans égard au pays. Bien du travail reste à faire au niveau social et économique.

Les Chinois l’ont compris en finançant & participant aux grands travaux : Chemins de fer, autoroutes, routes, terminal, etc. Quelles vont être leurs exigences si la dette n’est pas remboursée? Il faut savoir que le Kenya a un endettement énorme et que la Chine est son deuxième créancier après la Banque Mondiale qui elle, efface souvent les ardoises. 

En revanche, c’est une aide bénéfique pour son développement.

 

Note : Tout ce qui se trouve sur ce blog est personnel

 

Séjour Séjour, avec 31 personnes, dans le cadre du programme ‘’Safari au Kenya La magie de l’inconnu’’ organisé par l’agence ‘’Nomades’’.

Le programme comprend 12 safaris et un séjour de 4 nuits dans un Lodge sur le bord de la mer au sud de Mombasa afin de se remettre des longues journées, à parcourir, sur des chemins de terre, les grandes savanes.

Buts principaux du voyage: 

1- Photographier le Big Five et le maximum d'animaux sauvages de la région:

2- Quitter l'hiver et fuir la Covid:

3- Avoir du plaisir et découvrir ce pays que nous ne connaissions pas.

Carte du Kenya avec  tous le parcs principaux. 


Nous sommes arrivé à Nairobi où nous visiterons deux orphelinat d'animaux, le lac Naivasha, la maison de Karen Blexen et le parc national de Nairobi. Nous irons deux jours dans le parc Ambosoli près du Kilimenjaro, 2 jours dans Tsavo West et 2 jours dans Tsavo East. Puis, 4 jours au bord de la mer à Diani, au sud de Mombasa.



Le  groupe des ‘’31’’au complet, lors de notre première visite

 Note : La majorité a une bonne expérience des voyages et tout au long du circuit tous et chacun se sont montrés sympathiques, agréables et…. ponctuels. Que du bonheur!


Note: Étant très compétitifs, nous nous sommes donnés comme objectif de photographier le big five.  Les cinq mammifères africains mis en avant par les autorités touristiques dans le cadre des safaris photographiques ou de chasse aux trophées sont : le lion d'Afrique, le léopard d'Afrique, l'éléphant d'Afrique, le rhinocéros noir et le buffle d'AfriqueLes big 5 ont été « choisis » par Ernest Hemingway dans sa nouvelle Les Vertes Collines d'Afrique. À l'exception du buffle, ces espèces animales sont très menacées depuis le xxe siècle. Ces animaux ont été qualifiés de « grands », non à cause de leur taille, mais de la difficulté de leur chasse. (Wikipédia)


Jours 1 et 2 : Vols de Montreal-Doha-Nairobi avec Air Qatar (19 hr de vol)

 

Jour 3 à Nairobi: Début des visites

-         - Visite de l’orphelinat des éléphants (Sheldrick Fondation)

''Fondé en 1977 par Daphne Sheldrick, les missions de l’orphelinat vont bien au-delà du sauvetage d’éléphanteaux. Elles englobent également la lutte contre le braconnage, la protection de l’environnement naturel, la sensibilisation des communautés, la prise en compte des questions de bien-être animal, l’assistance vétérinaire aux animaux dans le besoin ainsi que le sauvetage d’autres espèces qui un jour retourneront à l’état sauvage. Il reste approximativement 350 000 éléphants en Afrique, et environ 35 000 meurent chaque année principalement à cause de l’ivoire''. (Les Racines du Ciel – Romain Gary)
L’assistance est prête à accueillir les éléphants

''Tous les éléphanteaux ont une histoire forcément tragique liée à la perte de leurs mères, par accident mais aussi à la suite de conflits ou de braconnages pour l’ivoire. Il faut 10 ans à un éléphanteau pour être autonome, ils ont un rythme de développement à peu près similaire aux Hommes. Avant leurs 10 ans, ils ne peuvent pas survivre seuls. A l’orphelinat, les éléphanteaux plus âgés encadrent les plus jeunes et lorsqu’ils sont prêts pour le grand départ, ils repartent dans le bush. Certains reviennent à l’orphelinat faire une visite, des années après avec leurs progénitures. (Les Racines du Ciel'' – Romain Gary)

Nous sommes arrivés à l’ouverture (étant un dimanche, la circulation fut très facile) et nous avons assisté aux repas et bains des petits moyens et grands éléphants. Les explications étaient claires et pour notre premier contact avec le Kenya ce fut instructif et plaisant.

Les biberons sont prêts……envoyez les éléphants!

Ils sont arrivés au pas de course et se sont rués sur les biberons remplis de lait mélangé avec de l’eau et des vitamines

Ils sont venus en trois groupes d’une dizaine chacun, les uns après les autres et les plus jeunes en premier







Comme c’est agréable de se rouler dans la boue!

- Le centre des girafes (African Fund for Endangered Wildlife) 

Le centre des girafes a vu le jour en 1979 quand le petit-fils kenyan d'un écossais, Jock Leslie-Melville et sa femme Betty créent un fond africain pour les espèces sauvages menacées. Ils capturent un girafon pour débuter un programme d'élevage de girafes dans leur propriété. C'est aujourd'hui encore autour de cette propriété que se trouve le centre des girafes. Le but du programme était de réintroduire la présence des girafes dans les parcs nationaux de Ruma et du lac Nakuru, ce qui a été un succès. Alors qu'en 1979, les girafes de Rothschild étaient en voie d'extinction et étaient au nombre de 130, on en compte aujourd'hui 300 grâce à l'élevage. (Internet)

 

La Girafe

Il s’agit de l’animal le plus grand en hauteur, pouvant, grâce à son cou tout en longueur, atteindre jusqu’à 5,50 m ou même 5,80 m. Cependant celui-ci ne comporte pas plus de vertèbres cervicales (7, de plus ou moins 40 cm chacune) que celui des autres mammifères.

Son poids est de 950 à 1 100 kg pour les femelles et peut aller jusqu’à 1 500 kg pour les mâles.

Son espérance de vie est de l'ordre de 25 ans.

Son cœur de 11 kg, au myocarde renforcé, pompe 60 litres de sang et bat à 170 pulsations par minute, ce qui donne une pression artérielle deux fois supérieure à la pression humaine. Dans les artères du cou, tout un réseau de muscles annulaires aident à hisser le sang jusqu'au cerveau. Dans les veines, les valvules, véritables soupapes, orientent le sang vers le cœur. Lorsque l'animal baisse la tête au sol, les valves de la jugulaire sont fonctionnelles et empêchent le sang de retomber vers le cerveau (ce qui conduirait à un « voile rouge »). (wiki.)

Il est possible de rencontrer les girafes. Une plate-forme d'observation surélevée au-dessus de l'enclos naturel des animaux offre une perspective unique, ainsi que la possibilité de toucher et de nourrir à la main les girafes (la nourriture était fournie par le Centre). Il est aussi possible d'explorer le sentier de la nature du Centre, qui se prolonge sur 1,5 kilomètre à travers la réserve faunique de 95 acres.

La visite fut très courte car nous n'avons pas fait le parcours de 1,5 km étant donné que nous allons en voir beaucoup lors de nos safaris. À voir lorsque vous ne restez que quelques jours à Nairobi.


-       Maison de Karen Blixen

La propriété compte plus de 4500 acres de terre, dont 600 acres étaient cultivés pour la culture du café. Lorsque Karen est revenue au Danemark en 1931, la ferme a été achetée par le promoteur Remy Marin, qui a vendu le terrain en parcelles de 20 acres.

La maison elle-même a traversé une succession d’occupants différents jusqu’à ce qu’elle soit finalement achetée par le gouvernement danois en 1964. Les Danois ont offert la maison au nouveau gouvernement kenyan en reconnaissance de leur indépendance de l’Empire britannique, qui avait été obtenue plusieurs mois plus tôt en décembre 1963. Au départ, la maison servait de College of Nutrition, jusqu’au lancement de la version cinématographique de Pollack Out of Africa en 1985.

Le film (qui mettait en vedette Meryl Streep dans le rôle de Karen Blixen et Robert Redford dans celui de Denys Finch Hatton) est devenu un classique instantané. En reconnaissance de cela, les Musées nationaux du Kenya ont décidé de transformer l’ancienne maison de Karen Blixen en un musée sur sa vie. Le musée Karen Blixen a ouvert ses portes au public en 1986; bien qu’ironiquement, la ferme n’est pas celle présentée dans le film (Internet).

On y retrouve plusieurs informations sur sa vie, des photos, des tableaux qu’elle a peints, des objets lui ayant appartenu et un court vidéo sur l’influence de ses œuvres. Ce n’est pas très grand, mais c’est intéressant. C’est dans le jardin, au pied d’un vieux chêne, que Karen Blixen est enterrée.


Maison de Karen Blixen 

Jardin autour de la maison

Liane Aurore (nom courant : liane de feu) se trouvant dans une haie de la maison



Note: Les photos dans le musée étant interdites, je suis allé sur le site Internet en importer quelques- unes

Salon

Salle à manger 

Torréfacteur de café, abandonné à la suite de la fermeture de la culture du café après l'incendie des ateliers 

Photo de Karen Blixon avec Thomas Denison (1920)


 

JOUR 4 : LAC NAIVASHA (RÉSERVE PRIVÉE)

 

L'objectif de la journée est de faire un peu de navigation sur le lac afin de voir les hippopotames puis aller sur l'île privée de Crescent où des animaux sauvages ont été introduits pour le film Out of Africa.

Ce lac est situé dans la vallée du grand rift à 80 km de Nairobi. Étant un lundi, la sortie de la capitale fut un tour de force et beaucoup de patience étant donné la circulation dans la ville et le grand nombre de camions sur la route.

(la ville de Nairobi n’a pas été conçue pour une densité de population aussi grande et la circulation y est très  difficile)

Une bonne idée de la circulation sur la route
 
Arrêt pour admirer la vallée du Grand rift

Vue sur le Grand Rif 

La vallée du Grand Rift est le nom donné en 1894 par l’explorateur écossais John Walter Gregory, après son voyage en Afrique orientale britannique, à un ensemble géologique constitué d’une série de failles et de volcans, situé en Afrique de l’Est.

L’ensemble de la faille tectonique s’étire en Afrique sur environ 3 000 kilomètres de longueur du Nord au Sud, et 40 à 60 km de largeur……… et, entre autres, traverse le Kenya et la Tanzanie à l’est du lac Victoria, où elle forme un chapelet de lacs plus petits.(voir Wiki) d’où l’existence du lac Naivasha.




Lac Naivasha - En vert ce sont les marécages et terres qui sont inondées pendant la période des pluies. La péninsule à droite,
c'est la Crescent Island.

Le lac couvre une superficie de 139 km2, et il est entouré par un marais de 64 km2 (cette surface peut fortement varier en fonction des précipitations) ; il est situé à une altitude de 1 884 mètres, et a une profondeur moyenne de 6 mètres (le maximum étant atteint dans la zone de Crescent Island, avec 30 mètres de profondeur).

La réserve héberge une faune variée, avec plus de 400 espèces d’oiseaux recensées ; on y trouve également une population non négligeable d’hippopotamesLe rivage étant connu pour sa population de migrants et de colons européens. Entre 1937 et 1950, le lac était utilisé comme lieu d’amerrissage pour le transport de passager et de courrier par les hydravions de l’Imperial Airways, de Southampton (en Grande-Bretagne) vers l’Afrique du Sud.

Joy Adamson, auteur de Born Free, vivait sur les rives du lac dans le milieu des années 1960. On trouve aussi sur les bords du lac le Djinn Palace, qui a gagné en notoriété dans la colonie Happy Valley dans l’entre-deux-guerres ; il fait aujourd’hui partie de la ferme horticole d’Oserian.

 

Note : Les cultures proches du lac, notamment l’horticulture (production de roses essentiellement), assèchent celui-ci : dans les années 1890, le lac fut presque entièrement asséché. Après un retour à la normale, le niveau de l’eau est aujourd’hui à nouveau en forte baisse. La culture de fleurs constitue la principale industrie autour du lac, et le lac lui-même est une source essentielle d’emploi et de revenu pour la population locale (pour la pêche notamment). (Internet)


Accueil et restaurant 

En route vers le bateau pour aller voir les hippos et aller sur l’île Crescent

Ce ‘’martin-pêcheur pie’’, tient dans son bec une bibitte que je ne peux pas identifier. C’est certainement un batracien.

Quatre hippos qui batifolent dans l’eau. Ils peuvent rester 6 minutes sous l’eau. Ils aiment les hauts fonds pour pouvoir marcher. Ils sont exclusivement herbivores.

Ces hippos sont en plein repos et rien les dérangent 

Notre équipage se rendant vers l'île Crescent

Ibis sacrés (Sacred ibis)

Pêcheurs travaillants sur leurs filets (le tilapia est un des poissons pêchés)

Oies égyptiennes

Oies blanches fatiguées 

Ile privée de Crescent Island

Après avoir navigué, parmi les hippopotames et entouré de nombreux oiseaux magnifiques, nous sommes arrivés à l’île Crescent.

Selon le niveau de l’eau du lac, cette île est soit une péninsule, soit une véritable île. Dans les années 80, des animaux y ont été introduits pour les besoins du tournage d’Out Of Africa. Cette île est devenue par la suite une réserve privée où l’on peut aller à pied à la rencontre des animaux.

Accompagné d’un guide nous voilà marchant tranquillement et observant la faune. Nous avons rencontré différentes  gazelles, gnous, zèbres et girafes. Le guide nous a appris comment tous ces animaux cohabitaient et quelles étaient leur mœurs. Il faut savoir que chaque type d’animal ou variétés ont des mœurs et habitudes de vie très différentes, ce qui rend leur connaissance fascinante.

Visite très intéressante qui nous a instruit sur ces animaux que nous avons pu approcher et que nous allons revoir dans les safaris, mais sans pouvoir les approcher à pied.

Il y a des animaux qui font du mimétisme et d’autres du parallélisme avec les troncs.

Quelques zèbres vraiment indifférents de la visite...c'est vexant!


Des impalas Mc Do (à cause du M noir sur les fesses)

Une partie d'une famille d'impalas

Deux Waterbacks qui nous fuient 

Autre famille d'impalas

Des touristes vraiment pas peureux...pas de danger il n'y a pas de prédateur!

 Des gazelles de Thomson

Des gnous au repos sous les arbres

Un beau mâle d'Antilope Cobe à croissant (Waterbuck)





Jour 5 : RÉSERVE DE NAIROBI (117 KM2, Fondée en 1946)

  

Ce matin nous faisions la connaissance de nos chauffeurs pour les safaris ainsi que de leur destrier ''Toyota Land Cruiser''. Nous avons été affecté (Michel, Nicole, Rolande, Annie et moi) avec Boni et ce, pendant 8 jours. Boni était sympathique et communiquait bien en anglais.

Nous sommes partis vers la réserve de Nairobi. Un trafic monstre et ce fut ''la croix et la bannière'' pour sortir de Nairobi, heureusement que la réserve est à côté de la ville (17 km en une heure).

 

Au moins 15' à rester sur place...pourtant il y avait plusieurs policiers qui régulaient la circulation 

C’est le plus ancien parc (1946) du Kenya. Il se situe à une altitude moyenne de 1700 m et à 7 km de la limite de Nairobi. 

Le mérite de ce parc, c’est sa capacité à juguler les besoins des espèces et leur proximité avec les humains. C’est l’un des rares sites qui donne l’opportunité de voir et d’admirer des animaux de choix dans leurs habitats naturels. Son répertoire zoologique est exceptionnel ! Les mammifères les plus prisés y sont retrouvés. On peut citer les buffles du Cap, des babouins, les gazelles, les guépards, les lions, les léopards, les rhinocéros noirs et les impalas. Il y a une multitude d’oiseaux, on en décompte près de 500 espèces. Une partie du parc est laissée sans clôture pour permettre les flux migratoires des espèces. (Internet)


Cette réserve est considérée comme un refuge d’animaux. Les espèces comme les rhinocéros noirs et les éléphants en sont les preuves. Au sein du parc, il existe via un programme innovateur exécuté, un orphelinat pour animaux (fondé en 1963). Indispensable dans la protection des espèces, il accueille un nombre impressionnant de bêtes en difficultés. Il a été initié par Daphné Sheldrick, pour honorer la mémoire de son défunt mari, figure emblématique de la lutte anti-braconnage au Kenya. (https ://www.tresorsdumonde.fr/parc-national-de-nairobi



Dans le parc il y a un site de la combustion de l’ivoire. (voir note ci-dessous)

 Note : En 2011, sous l’ordre du président Daniel Moi, 10 tonnes d’ivoire ont été brûlées publiquement sur ce site. Le problème du braconnage est toujours pertinent pour le Kenya , les chasseurs de défenses, qui à ce jour sont encore nombreux. Le fait de brûler des os était un appel à prêter attention à l’interdiction de chasser les éléphants et à la nécessité de renforcer les mesures visant à protéger les habitats fauniques. (Internet)


Nous voilà parti dans les pistes du parc, les 5 véhicules en file indienne, les cheveux au vent étant tous monté sur les sièges pour avoir la tête à l'extérieur du véhicule. 
Les premiers animaux sauvages que nous avons vus ce fut une lionne avec deux lionceaux...surprise car  nous seront plusieurs jours après sans en voir.

Une lionne avec deux lionceaux
 
Des crocodiles se faisant chauffer la couenne.

An Africain Fish Eagle

Africain Cape Buffalo



C'est vraiment particulier de voir des zèbres en liberté si près de la ville

Élans communs avec des autruches

Phacochères africains

Trois rhinocéros en pleine sieste accompagnés de belles aigrettes

Un Gnou, appelé par Boni ‘’Oussama’’ (Ben Laden) à cause de sa barbiche et de sa tête rectangulaire

Petite aire de repos parmi les fossiles récupérés dans le parc

Belle famille de pachydermes

Une magnifique grue royale 

J’arrête ici les photos car il y en aurait bien trop….nous n’en sommes qu’au premier safari et nous en avons 11 autres. Cependant, il faut reconnaitre que ce parc est vraiment intéressant et facile d’accès. Je dirai que c’est un incontournable pour ceux qui n’ont qu’une ou deux journées pour visiter Nairobi et sa banlieue.


 

JOUR 6 : RÉSERVE AMBOSELI


Nous voilà quittant Nairobi dans nos 5 Toyota Land Cruiser en direction de la réserve Amboseli où notre Lodge Sentrim Amboseli, situé à 235 km et 4 h de route, nous attend. Ce parcours nous a permis d’avoir un bon aperçu de la vie rurale à l’extérieur de la capitale qui d’ailleurs ne reflète pas la richesse. et nous fait comprendre que bien du développement reste encore à faire.

Tout au long de la route, près des villages ou banlieues il y a des petits kiosques qui suppléaient au manque de supermarché  

Un autre marché typique

Toutes les boutiques et étals sont vraiment différents et n'ont pas la même apparence.

Il y en a pour tous les goûts et portefeuilles

Des vendeurs qui profitent de la mauvaise circulation pour dépanner des chauffeurs et passagers

 Réserve Amboseli

Pour admirer le Kilimandjaro du côté du Kenya, il faut se rendre dans le Parc d'Amboseli, le seul pouvant vous offrir l'image désormais classique d'un troupeau d'éléphants prenant la pose devant l'imposant massif du Kilimandjaro (5508 m) avec les neiges éternelles. Spectacle grandiose, le plus haut sommet d'Afrique est souvent recouvert par les nuages, mais se dévoile généralement dans son intégralité au petit matin ou lors du coucher du soleil, ce qui tombe plutôt bien, il faut l'avouer, pour les photos. La faune d'Amboseli est très abondante (à l’exception des félins), quoiqu’un peu difficile à observer car les véhicules n'ont pas l'autorisation de s'écarter des pistes.

Il a été classé réserve de biosphère de l'UNESCO depuis 1980.

 

Notes :

D'abord réserve animalière dans les années 1940, il fallut attendre 1974 pour qu'Amboseli devienne un parc national. En effet un long conflit opposa pendant des décennies le gouvernement aux Masaïs installés depuis toujours dans la région. D'abord expulsés, ces derniers finirent par trouver un compromis avec l'Etat, qui leur accorda des terres, ce qui permit la création du parc.


Le parc tient sa célébrité des vues sur la savane avec le Kilimandjaro en toile de fond : il s'agit sans doute de la carte postale la plus connue du Kenya. D'ailleurs l'écrivain Ernest Hemingway s'en inspira pour écrire son roman Les Neiges du Kilimandjaro. Le parc se compose du lac Amboseli, qui couvre plus du quart du parc, mais qui est à sec la plupart du temps (hors saison des pluies). Au milieu d'une végétation assez pauvre d'arbustes et d'acacias, des espaces verdoyants apparaissent à plusieurs endroits, autour de mares. À ces endroits la flore est plus riche: palmiers nains, papyrus, roseaux et ajoncs.

Sur une surface relativement réduite (moins de 400 km²), elle est plutôt riche: buffles, gnous, zèbres, gazelles, antilopes, hippopotames, phacochères, ainsi qu'un millier d'éléphants. Les carnivores présents sont les lions (une vingtaine seulement), guépards, hyènes.


Notre Lodge, Sentrim Amboseli, se trouve au sud-est du parc à côté de l’entrée Kelynet près du Head Quater, et proche du Kilimandjaro ce qui nous permettait une accessibilité rapide au parc. Ce lodge a de nombreuses cases avec des toits en toile ce qui lui donne un côté exotique et cadrait bien avec l’environnement.

Deux safaris étaient prévus pendant ces 3 demi-journées et une rencontre avec les habitants du village Masai proche du lodge.

Les cases du lodge étaient très confortables et bien aérées. L’environnement est très agréable avec vue sur le Kilimandjaro.


Notre case





Environnement des tentes

La piscine au centre et le restaurant au fond (derrière les haies)



Les deux sommets du Kilimandjaro, au coucher du soleil

Lever de soleil

Vue du Kilimandjaro, le matin au lever du soleil. Par la suite, les nuages l’envelopperont et il disparaitra pour la journée.
 En avant plan ll y a des acacias de diverses sortes. C’est l’espèce la plus répandue dans les savanes.


Notes : Les acacias, en Afrique, sont des arbres ou arbrisseaux épineux et à fleurs jaunes ou blanches.  Les indigènes les utilisent comme clôtures, bois de chauffage et pour les vertus médicinales de leur gomme arabique ou gomme dite du Sénégal. D’ailleurs, lors de notre visite du village Masaï, le Chaman (médecine man) nous en a parlé et j’ai remarqué l’intérêt de certains quand il a mentionné leurs vertus aphrodisiaques.





Notre sixtus: Michel, Nicole, René, Annie, Rolande et Boni (au fond le Kilimandjaro)

Les nuages arrivent sur le Kili. et dans une demi-heure le sommet ne sera plus visible

On aperçoit encore le Kilimandjaro. L’acacia est un Acacia tortilis ou mgunga (en swahili)

Au fond à droite, il y a plus de végétation car il y a un point d’eau. En ce moment, un prédateur doit y être car tous les animaux présents étaient sur le qui-vive.
Boni nous disait que, dans les lieux où un prédateur peut se trouver, les gnous, qui n’ont que très peu d’odorat, se mélangent avec les zèbres plus alertes pour être vite prévenus du danger

En regardant bien la photo vous pouvez voir que les flamants roses sont en double à cause des reflets

Assez rare de voir des éléphants avec des hippopotames. 


Un troupeau de buffles dans le marécage….’’ils s’en mettent plein la panse’’

Ce marais a vraiment beaucoup de succès 

Le petit n'a qu'une semaine ou deux

Ce sont des canards siffleurs d'Afrique

Singes de la savane

Vautour des savanes



L’observatoire, placé sur la colline la plus haute du parc, nous permet d'avoir une vue circulaire du parc. 
 Des informations sur les animaux y sont affichées et ce lieu peut être utilisé pour des pique-niques.

Une petite idée de la vue à partir de L’observatoire

Une famille d'autruches. Les autruches sont polygames et les mâles, au contraire de la majorité des oiseaux, ont un pénis comme des canards et les oies.

Un petit troupeau de gnous. À cette période de l'année la majorité des gnous et zèbres qui font ''La grande migration'' sont dans le parc Serengeti. C'est pour cela que nous n'avons vu que des petits troupeaux.

La grande migration des gnous

La grande migration est un événement annuel, qui concerne principalement deux espèces qui migrent du Sud vers le Nord dans le but de trouver de l’eau et de la nourriture. La migration rassemble environ 2 000 000 gnous et 300 000 zèbres. Des gazelles peuvent se joindre à eux, car elles ne peuvent brouter que l’herbe rase, et les gnous leur servent de débroussailleuse. Bien entendu, les prédateurs (lions, hyènes et félins) les suivent.


Comme le montre le plan de la grande migration. C'est en août et septembre que le gros 
des troupeaux se trouve au Kenya


Ces 5 girafes ne prennent pas le risques de se bousculer

Un troupeau de moutons et chèvres d’un camp de maasaï. Ils ont le droit d’amener leurs troupeaux dans la réserve. Ce sont des nomades et ils se déplacent en fonction de la nourriture disponible pour leurs troupeaux. Les camps sont temporaires et lorsqu'ils les quittent ils les brûlent.

Cette fois-ci, ce sont des vaches

Des girafes parmi des gnous. Vraiment ces girafes sont grandes!
J'ai trouvé ce mixage gnous et girafes très particulier……peut-être à cause de la différence de grandeur? 

Le serval d'Afrique. Il a été vu par plusieurs mais pas nous. (photo prise par une personne du groupe)




Camp Maasaï

À côté du Lodge où nous étions, il y a un camp Maasaî et son clan compte 104 habitants. Ce clan est habitué à recevoir des touristes contre rétributions.  Ce clan est bien organisé pour les visites. (D'ailleurs, on se demande s'ils ne logent pas autre part car le clos n'a pas de bouse de vache fraîches)

Le chef du clan nous présente ce dernier et nous fait part de leur histoire, de leurs coutumes et mœurs. Après quelques danses ils nous font visiter quelques maisons préparées spécialement pour les montrer aux touristes (bien rangées et propres) puis nous amènent dans un espace extérieur où ils essaient de nous faire acheter de l’artisanat local.


Un peu d’histoire

Une partie importante des terres maasaï a été conquise par les colons britanniques et allemands à la fin du xixe siècle, aidés par la peste bovine et la variole, puis par les ethnies africaines dominantes avec l’aide du gouvernement lors de l’indépendance. Une partie des terres a également été transformée en réserves et parcs nationaux,

Les Maasaï sont semi-nomades et ont une économie pastorale exclusive. Ils ont résisté aux incitations des gouvernements kényan et tanzanien visant à leur faire adopter un mode de vie plus sédentaire et à adopter l’agriculture. Ils ont acquis le droit de faire pâturer leur bétail dans de nombreux parcs des deux pays et ignorent régulièrement les frontières lorsqu’ils déplacent leurs grands troupeaux de bétail à travers la savane lors des changements de saison.

Leur résistance a contribué à générer une vision romantique du mode de vie maasaï, considéré comme un exemple d’harmonie avec la nature. Leur conservatisme est sans doute également à l’origine de l’attrait qu’ils exercent sur les touristes occidentaux.

Les Maasaï vivent encore dans les réserves de faune dont ils sont les premiers organisateurs. Ne chassant pas, sinon le lion pour des rites d'initiation, ils ont préservé les animaux sauvages et leurs feux ont transformé une brousse peu pénétrable en un tapis régulier d'herbes basses. Les réserves n'ignorent pas le surpeuplement animalier et touristique, surtout à Amboseli, proche de Nairobi, qui offre en prime aux visiteurs la superbe toile de fond du Kilimandjaro. Le Kenya connaît aussi les méfaits du braconnage.

 

Population : Les estimations des populations maasaï du Kenya et de Tanzanie varient d’une source à l’autre. Elles sont rendues délicates par le nomadisme et le fait que les groupes puissent circuler très librement à travers la frontière. Au Kenya, 841 622 Maasaï ont été dénombrés lors du recensement de 2009.

 

Bien qu’ils soient très attachés à leurs origines et à leur culture, de nombreux Maasaï ont abandonné leur mode de vie traditionnel pour le style de vie occidental. Certains jeunes ont émigré en Europe ou en Amérique du Nord, afin notamment de poursuivre des études supérieures. (Toutes ces informations sont issues de site Internet)


Village typique d'un clan maasaï
Vue aérienne d'un camp traditionnel  maasïa au Kenya, montrant l'enceinte circulaire des habitations (Kraals) et les zones pour garder le bétail. L'enceinte est bordée d'une clôture en acacia pour se protéger contre les attaques de prédateurs.


Un ensemble d’habitations, entourant l’enclos pour animaux, forme le village. Quand les maasaïs doivent migrer, ils détruisent complètement par le feu leur ancien camp. Les femmes construisent les kraals et s’occupent de la vie du camp (entretien des maisons, repas, vêtements, …). Les hommes veillent à la sécurité du campement et s’occupent du bétail.


Enclos des animaux au centre du camp


Les maisons sont toutes construites de la même manière : une pièce où les invités peuvent discuter, une pièce pour les animaux, la pièce principale où il y a le feu pour cuire les aliments et les nattes pour dormir, posées par terre.
 Il n’y a pas de meuble.

La vie traditionnelle des Maasaïs s’organise autour du bétail, qui constitue leur principale source de nourriture. La richesse d’un Maasaï est déterminée par le nombre de vaches que possède sa famille

Les femmes avec leurs plus belles parures et les hommes en habit traditionnel
sont en ligne pour les chants et les danses

Le chef du clan nous présente son village, nous fait (dans un très bon anglais) une description des coutumes et des traditions de son camp.

C'est le moment de la prière pour  souhaiter la bienvenue et du bonheur à tous (du moins je le suppose?)

Fin de la visite                                    





Jour 8 : TSAVO National Park (Est & West)


Nous quittons le parc Ambosoli et prenons la direction du Tsavo National Park. 91 km nous sépare de notre arrivée. Cela nous a pris 4 heures, à cause des chemins, des arrêts, etc. 


L'état des chemins laissait à désirer. Heureusement nous avions des bons véhicules.

En chemin, arrêt à une coulée de lave. ‘’Shetani lava flows’’.
Cette coulée s’étend sur 50 km2 près la colline Chyulu

Panoramique de la coulée. Elle s'étend jusqu'aux collines à l'horizon










Le parc national Tsavo comprend deux parties administrativement (Est et Ouest) divisées par la voie de chemin de fer reliant Mombasa à Nairobi. La partie Ouest est une région vallonnée alors que la partie orientale est, plus désertique et assez plate à l'exception du plateau Yatta. Ces deux régions offrent des paysages contrastés, plusieurs biotopes qui favorisent une faune diversifiée. Ces deux entités (West et East) forment avec la récente incorporation des collines de Chyulu l'un des plus grands parcs nationaux du monde avec une superficie supérieure à deux millions d'hectares.

’On y trouve de grands troupeaux de buffles, beaucoup d'éléphants, de zèbres, et d'impalas. La girafe maasaï y est également présente, ainsi que les hippopotames, les cobes à croissant, les dik-diks, les bubales de Coke les koudous et les élans du Cap. Quelques gnous sont visibles au sud du parc vers le Finch-Hatton. Pour ce qui est des carnivores, lions, guépards, léopards (notamment à n'Gulia), hyènes (hyènes rayées, Hyènes tachetées, protèles), et crocodiles sont présents mais plus difficiles à voir. On retrouve aussi quelques espèces menacées comme le rhinocéros noir au "N'gulia rhino sanctuary", quelques zèbres de Grévy et des lycaons’’. (Plusieurs animaux du Nord aride sont présents, tels les oryxs à pinceaux, les gérénuks (Gazelle de Waller), les autruches de Somalie, et les pintades vulturines qui y sont visibles.( Wikipedia)

Le safari y est la principale activité. Tout l’enjeu est de dénicher ces animaux dans l’immensité du parc (croisons les doigts).



Les deux premières journées se passent dans la partie ‘’West’’ connue pour ses éléphants rouges. Le parc a une faune abondante, mais en raison de sa taille et de sa végétation plus épaisse, l’observation du gibier y est plus difficile.  Cependant, le parc possède l’un des paysages les plus diversifiés d’Afrique de l’Est, avec plusieurs cratères volcaniques et de nombreuses collines.


Sur la carte j’ai entouré les trois lodges où nous avons passé quelques nuits
(Kilaguni Serena Lodge ( 1 ), Salt Lick Lodge ( 2 ) et Voi Safari Lodge ( 1 )).

Tout long de nos safaris nous avons vu de nombreuses termitières. 
Celle-ci s'est construite autour d'un tronc d'arbre.

Circuler sous les arbres demande beaucoup de souplesse à la girafe! (d'où l'expression: se tordre le cou)

Par contre, avoir un grand cou c'est vraiment pratique pour cueillir la nourriture.

Salle à manger du lodge Kilaguni Serena avec vue sur les étangs extérieurs

Étangs attirants de nombreux animaux. On voit un petit troupeau de zèbres et des marabouts. Au courant de la nuit il y a des lampes qui s’allument s’il y a du mouvement. Nous y avons vu des éléphants et de nombreuses antilopes et gazelles.

Les étangs vus de notre chambre

Des gazelles vues du balcon



Jour 9 : Départ de bonne heure, en safari, en direction de notre Lodge Salt Lick

 

À cette étape là, sur notre programme, il était écrit ‘’que l’agence nous prépare une aventure que vous ne pourrez possiblement jamais oublier’’…     Le moment est arrivé, que d’énervement et d’anxiété.

Les valises chargées, tout le monde en place dans les Toyotas Land Cruser nous sommes partis à la recherche des lions et guepards que nous n’avions pas encore vus, tout en faisant fi des zèbres, girafes et divers ongulés dont nous avions déjà de nombreuses photos. Notre chauffeur Boni nous avait appris à dire ‘’savasava’’ (c’est OK en swahili) lorsque tout le monde dans le véhicule avait fini de prendre des photos. Et bien, ce matin, le savasava était souvent crié afin de ne perdre de temps avec les sujets qui ne nous attiraient plus ou moins. 

Nous sommes arrivés à la rencontre des autres véhicules (souvent nous étions les derniers, certainement que le patron des guides avait décidé que Boni fermait la marche) qui étaient arrêtés et les passagers en étaient descendus. Serait-ce la surprise?  Eh bien oui! Nous allions prendre notre déjeuner en haut du rocher, dans le milieu de nulle part.

Qu'est-ce qu'il y a en haut de ce rocher?

Oh surprise, nous allons avoir notre déjeuner en plein air au soleil levant.

Une flute de mousseux Michel? Pourquoi pas!

Même Rolande n'a pas su dire non!

Alain discute avec un garde armé qui était là pour s'assurer que les gens respectaient les règlements du parc.

Note: chaque fois que nous faisions une activité en dehors de nos véhicule un garde nous accompagnait


Vue panoramique de l'installation









Note: Cette surprise doit faire parti des prestations spéciales de l'hôtel car un chemin accède en haut du rocher et il y a aussi une toilette fixe dans un coin.


Nos 5 destriers en bas du rocher

Ce fut une belle surprise que personne n’oubliera

En route vers le Salt Lick Lodge


À mon avis, elle va avoir droit à un Chiro.

Après avoir roulé dans des savanes presque nues, nous remarquons un changement important de végétation et de relief

Vue des derrières de la caravaneUn arrêt pour voir ces hippopotames dans cette eau boueuse.



À midi nous avons fait un arrêt au Taita Lodge pour le diner.


Salle de la réception

Au fond de la salle de réception, il y a un petit musée parlant du parc et de la participation du Kenya, dans les deux guerres mondiales, avec la Grande Bretagne.

Ce rafraichir les pieds n'a jamais tué personne!

Après un arrêt reposant nous repartons en direction de notre prochain hôtel, le SALT LICK Lodge


Quelle allure…Quelle classe a ce magnifique oiseau + ou - ratite

C’est un ‘’Messager Sagittaire’’ ou en anglais : Secretary bird

 Enfin! nous voilà arrivés au fameux hôtel, qui est le plus photographié du Kenya.


Le Salt Lick Lodge. Les chambres sont sur pilotis en béton (photographié d'une colline face au lodge)



Vue de notre chambre : 

Un étang et un petit marais où les animaux viennent s’abreuver. Au bout de l’étang, un observatoire à moitié enterré et un tunnel pour s’y rendre ont été installés.




Passerelle entre deux blocs de chambres


Troupeau d’antilopes WaterBack devant nos fenêtres. Il y a de l’agressivité dans l’air car 4 mâles se battent

et d’autres s’observent
 

Au loin, un autre troupeau. Ce sont des antilopes Nello Tsavo


Aussi, en face de l’hôtel, des zèbres avec de gnous

Un choucador superbe immortalisé par Alain. Le blanc du mur de la chambre fait bien ressortir les couleurs 


Nous voilà repartis en safari.

Il a vraiment deux belles défenses 

Bravo à celui qui a vu ce pangolin en premier.

Ce sont nos premiers félins après le parc de Nairobi. Ils sont quatre lionceaux loin de leur mère et un peu perdus

La mère ne s'est pas présentée et pour cause....(voir dessous)

Dès qu’un félin est repéré, les radios et téléphones des chauffeurs fonctionnent et quelques minutes plus tard, on se retrouve plusieurs véhicules et le combat commence pour avoir la meilleure place,


On ne peut pas dire que ce Calao à bec rouge est une beauté cependant, difficile à voir 
surtout quand il y a tant de véhicules dans le coin 

 Deux Fiscalités communes (Common Fiscal) qui elles aussi ne semblent pas dérangées


Jour 10: 3 safaris sont au programe

À 6h30 nous voilà repartis à la recherche de félins

Nous nous sommes rendus exactement à l'endroit où nous avions vu les lionceaux. Notre guide avait certainement pensé pendant la nuit et avait pensé que la mère ne pouvait laisser ses petits sans défense.
Bien pensé Boni!
En arrivant, nous avons vu au loin la lionne venir vers nous. Elle a retrouvé ses 4 petits puis elle les a amenés loin des véhicules.

Elle  avance sans se précipiter vers ses quatre rejetons

Enfin regroupés!

Heureusement que nous sommes arrivés les premier

Traversez pendant que je contrôle la circulation!

Partons loin de ces véhicules. Un peu de tranquillité sera la bienvenue

Tout près, ces antilopes Nello Tsavo ont désigné un guetteur


Cette Choucador, qui a perdu un peu de sa superbe, est indifférente de tout ce qui se passe autour d'elle


Malgré la proximité des lions, ces pintades de Numidie n’ont pas peur

Le blanc de ces zèbres a tendance à virer sur le rouge. Et oui! À se rouler par terre et n’ayant pas de douche, c’est ce qui arrive dans ce parc.

Un peu plus loin, sur le bord du chemin nous rencontrons une autre lionne qui, malgré le passage de plusieurs autres curieux, est restée là étendue...

Elle semble à peine réveillée

Encore d'autres véhicules! J'en ai marre! je me retire dans mes quartiers

Près de la lionne, un Kori

et une outarde du Kenya

Puis un Bucorve du Sud 


Retour, en fin de journée, vers Lion’s Rock et nous avons vu une belle femelle qui nous attendait tranquillement. Il faut dire qu’en moyenne, les lions dorment 21 hr par jour, ce qui explique la difficulté de les voir puisque souvent cachés. 


Celle-ci a aussi un collier émetteur


Fin du safari de l'après-midi



Souper aux chandelles avant le safari de nuit, : Nicole et Rolande

Safari de nuit

Pour le safari de nuit (optionnel mais payant) Je crois que tout le monde était présent, avec beaucoup d’attentes. Nous étions dans nos véhicules respectifs accompagnés d’un ‘’spotman’’ qui éclairait tout autour de nous et en même temps échangeait avec le chauffeur. Beaucoup de chemins parcourus dans diverses directions et….rien en vue. Pour nous, cela a été un fiasco…tous les animaux dormaient et n’étaient pas intéressés à se montrer. Comme les guides le disent souvent ‘’c’est comme à la chasse ou à la pêche, on est tributaire de la bonne volonté des animaux et de la nature’’.


Jour 11: Après un safari, départ pour les réserve de Tsavo East


Comme d'habitude, départ à 6h30 pour un safari et retour au lodge pour le déjeuner.

Le soleil se lève tranquillement
Première rencontre étonnante, un messager sagittaire perché sur un acacia (je les croyais presque ratite…où est l’erreur?)

Aperçu en même temps que Boni …mon premier cliché d’un lion. Il venait vers nous en se dirigeant vers le Lion’s Rock 
où il a été vu hier soir par d'autres véhicules. Heureusement nous étions le premier véhicule sur le site.

Un petit gratouillis en passant

Même pas un regard vers nous. Il s’en va sur son promontoire.

Note: l'on peut voir que ce spécimen a un collier. Étant donné que le parc n'est pas clôturé il est important que le personnel du parc sache où certains individus se trouvent afin d'éviter des problèmes  si ces derniers sortent des limites du parc.


Cette outarde de Kori, le cou gonflé et la queue déployée fait certainement la cour...où  est la femelle?

Je les ai trouvées originales ces deux termitières 

Note : Toujours pas de guépard ni léopard

Afin de rejoindre la partie Est du parc de Tsavo, nous avons traversé la route de Nairobi-Monbasa en direction du nord-est. Cette partie du parc est une des plus vieille réserve (1948). Les plaines arides remplacent les collines verdoyantes. Ici il n’y a pas d’ombre, le soleil est accablant. On roule au travers de grandes étendues désertiques et bien que la perspective soit plus dégagée, les animaux restent difficiles à observer car très dispersés. La partie nord du parc est d’ailleurs fermée aux touristes, ce qui réduit fortement nos chances d’observation. Mais le parc est réputé pour abriter les plus grandes familles d’éléphants du Kenya !

Même si Tsavo Est est célèbre pour sa population d’éléphants, il a la particularité d’abriter aussi la rare gérénuk, également appelée antilope girafe à cause de son (très) long cou. Petits koudous, diks-diks de Kirk, cobes à croissant font également partie des antilopes présentes dans le parc. Côté mammifères, on retrouve des girafes masaï, chacals à chabraque, phacochères,  zèbres des plaines, lions, léopards et guépards. 


Première rencontre...des éléphants rouges

Une gazelle Gérénuk. Je ne l'ai pas vue mais je tenais à la montrer car elle très rare et on ne la trouve que dans ce parc

Gazelle de Grant (plus commune)

Troupeau vraiment impressionnant

Deux lionnes dans le milieu de nulle part mais dans une souille humide

Quelle belle dentition...ne pas y mettre la main!

Soudain, la pluie  dans cette savane presque nue à l'exception de quelques acacias

Un  aigle martial prenant son envol (je ne sais pas quelle était sa proie dans ses serres

La conduite d’eau qui traverse le parc a été défoncée à plusieurs endroits par les éléphants et ainsi ils ont créé des fuites d’eau. Ici, ils se bousculent pour avoir accès aux petites fuites

Après s’être bien arrosés, ils se roulent dans la terre ou ils se soufflent de la terre comme le fait le gros du milieu

Un lion qui semble en mauvaise condition. Malgré une dizaine de véhicules dont deux qui se sont approchés à moins de deux mètres, il n'a pas bougé. 

On voit bien les deux flèches ou pics sur la joue du lion...est-ce son problème?

Fin des safaris de la journée et arrivée au lodge Voi Safari Lodge

Le Voi Safari Lodge

Vue sur la savane. En bas il y a des étangs pour attirer les animaux       



Jour 12 : Dernier safari, le matin avant le déjeuner, puis départ pour Diani

Pour notre dernier safari nous sommes partis à 6h30 puis revenus vers 7h45. Comme presque tous les safaris dans tsavo, nous n'avons rien vu de nouveau et j'avoue que le parc Tsavo Est n'a pas été une réussite.

Nous voilà en route vers Diali (210 km – 4 hrs)

Quand nous sommes arrivés au Diani Sea Lodge, nous étions très heureux de quitter les chemins de brousse et savanes et les Toyota Land Cruser. Cependant, je tiens à mentionner que ces véhicules étaient confortables avec une bonne suspension. Mon épouse qui est assez fragile du dos a très bien supporté les déplacements sans avoir de problèmes.

9 jours à se, lever de bonne heure, à être bringuebalé dans des conditions pas toujours délicates. Heureusement, de temps en temps un peu de repos. Il faut dire que c’était très difficile de faire autrement. Ce sont des safaris et non pas des promenades du dimanche.


Jours 13,14,15 et 16    Diani Sea Lodge 

Situé sur le bord de la mer avec une belle plage offrant des kilomètres de marche sur du sable fin blanc et protégée par une barrière coralienne à environ 500 mètres du bord de la plage. Très peu de touristes et seulement quelques vendeurs qui n’insistaient pas lorsque on leur disait ‘’Assente sana’’(merci beaucoup) Presque le paradis sur terre.

C’était un ‘’tout compris’’ avec une nourriture plus qu’acceptable, des chambres confortables avec la clim. Un piscine chaude et un personnel sympathique et serviable.

(Ci-dessous deux photos prises sur le site Internet du lodge)

                   Vue du centre du lodge : en bas le restaurant, en haut la plage et de chaque côté les chambres        

Vue du ciel du lodge (à droite en bas) et de la plage 

Petits kiosques d'artisanat local, sur la plage, juste à côté du lodge

Vue de notre chambre

Vue partielle de la grande salle du  restaurant avec un coin pour les spectacles
Sur la photo des infatigables du groupe


Durant notre séjour, l'agence avait organisé quelques activités pour les intéressés:
- Tour de dromadaires sur la plage;
- Excursion en mer pour faire de l'apnée et randonnée sur un bateau à fond de verre;
- Visite d'un orphelinat;
- Quelques jeux.

Les dromadaires



Rolande nous montrant ses talents de cavalière




Orphelinat Germano et Helena Chicherini de Diana Kenya




Qui sont Germano et Héléna Chincherini?

 

Ci-dessous je vous ai fait la traduction d’une lettre écrite par Héléna, l’épouse de Germano Chincherini, dans le but de présenter sa fondation et solliciter des dons.

 

‘’Germano Chincherini était un entrepreneur hôtelier originaire de Limone sul Garda. Au fil des ans, sa passion et son dévouement l'ont amené à construire et à gérer plusieurs hôtels sur le lac de Garde et en Sicile. Sa richesse durement gagnée ne l'a pas changé, mais il se souviendra toujours de sa jeunesse et des défis et des obstacles que la vie a mis sur son chemin. Depuis les années 80, mon mari et moi avions beaucoup voyagé. Après notre première visite au Kenya, le regard des enfants kenyans est resté profondément ancré dans notre esprit. Après cela, nous sommes retournés au Kenya maintes et maintes fois, et avons également décidé d'avoir notre propre maison sur le rivage de Diani, près d'Ukunda. Notre relation au quotidien avec la population locale et l'église catholique nous permet de nous rapprocher des besoins des enfants. Germano et moi n'avions pas d'enfants à nous, et cette expérience nous a rapprochés du sort de ces petits, qui se réjouissaient de choses simples comme un bonbon. En juin 2000, Germano est décédé subitement. Sa disparition m'a motivé à accomplir quelque chose afin de garder sa mémoire vivante - c'est pourquoi, avec l'aide de mes assistants de confiance, j'ai commencé une intervention caritative dans les régions intérieures du Kenya. Nous avons construit des puits d'eau potable, précieux pour les habitants qui ont du mal à s'approvisionner en eau potable. Cela m'a inspiré à continuer et à créer la Fondation "Germano Chincherini" ENTE FILANTROPICO (en Italie et une autre organisation à but non lucratif du même nom au Kenya, une étape essentielle que nous avons franchie pour mener à bien des interventions caritatives cruciales. Comme vous allez le lire le site internet, les travaux que nous avons réalisés à notre petite échelle ont été essentiels, et la joie qui pétille dans les yeux des enfants que nous hébergeons dans les trois maisons familiales que nous avons construites me paie jour après jour’’ (https://www.fondazionechincherini.it/en/’)

 

Philipe fondateur de NOMADES, aide cette fondation depuis qu'il va au Kenia. Lors de son séjour a Diali, il nous a suggéré de l’accompagner lors de sa visite à l’orphelinat. Nous y sommes allés, une bonne partie du groupe. Cette visite, pour mon épouse et moi, a été émouvante et pour mon épouse un point fort de notre voyage.

Merci Philipe pour cette aide et le plaisir que tu as donné à cette jeunesse qui respirait le bonheur.



C'est l'ensemble des petits avec trois maisons circulaires où vivent une dizaine de petits préscolaires avec leur mama (24/24h) et ce, dans chacune des maisons, comme dans une garderie. Le centre communautaire, à droite, permet les rencontres  

Il y a trois ensembles (1 pour les petits, un pour le primaire et l'autre pour le secondaire jusqu'à 18 ans)

Les petits nous attendaient avec impatience devant le centre communautaire
Après le prestation des petits, ce sont les préados et les grands qui nous montrés leurs talents de danseur

Leurs sourires démontrent bien qu'ils ont vraiment du plaisir à danser

 Les mamas et le personnel a prit la suite et en ont profité pour inviter Nicole,Annie  et Rolande 

Philippe et Chantale préparent les portions de pizza, de poulets PFK et des bonbons 

Les plus jeunes attendent avec patience qu’ils soient servis
Comme ils sont beaux et disciplinés ces jeunes ados. Ils attendent le bénédicité avant de toucher à la nourriture

Sortie en mer

Activités de plongée en apnée sur le récif de corail, petite promenade avec le bateau avec fond de verre et petit séjour sur le banc de sable à découvert.

Un des bateaux qui nous amène près des récifs

En route vers le récif et le banc de sable blanc pour faire de l'apnée, du bronzage et voir les poissons à travers le fond de verre

Près de nous cette pirogue artisanale fabriquée avec les moyen du bord, attend des touristes 

Pas de doutes, ça flotte et ça va vite

Ces kites surfeurs vont aussi très vite
 
Le fameux banc de sable blanc, rendez-vous des amateurs en herbes et touristes en manque d'activité

Au retour de notre périple de plongée et du banc de sable , avec les locaux accompagnateurs, nous avons chanté ‘’Acunamatata’’ (ça va bien). Très belle ambiance

Avant dernière journée et dernière photo de groupe prise sur le banc de sable (il y manque deux personnes qui se trouvaient         encore à nager sur les coraux  avec les magnifiques poissons et le capitaine de notre bateau à fond de verre.)

Nous avons été très satisfait de la prestation du personnel de l’agence (merci à Chantale et Philippe). Dans l’ensemble tout s’est déroulé sans problème majeur.

Ce fut notre premier voyage en groupe et de 2 semaines et ce, en faisant exception de la Chine avec feu Sinorama dont la prestation bien rodée a été sans reproche mais sans âme et chaleur.

Cette expérience a été positive grâce à la qualité du groupe et de l’organisation. Nous espérons avoir la même ambiance lors de notre prochain voyage en Egypte.

 

Asante sana


KWAHERI KENYA




FIN














































































































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